L’Institut des Hautes Etudes en Management (IHEM), présidé par Abdoullah COULIBALY a organisé, le samedi 17 novembre 2018, à l’Hôtel de l’Amitié de Bamako, un Dîner Gala dénommé « la Nuit de l’Espoir » placé sous le haut patronage de Mme KEÏTA Aminata MAÏGA, épouse du président de la République, en présence du premier ministre, Soumeylou Boubèye MAÏGA, des diplomates accrédités au Mali, des directeurs généraux des services publics et privés et de nombreuses autres personnalités. Au cours de ce diner gala, 26 étudiants ont eu des bourses d’études à l’IHEM d’une valeur de 156 millions de FCFA en raison de 6 millions de FCFA par étudiant. « C’est la formation qui construit l’homme ; l’éducation qui forge l’humain ; le savoir qui rend le citoyen conscient de ce qu’il a une dette vis à vis de la nation, et vis-à-vis de l’humanité », a déclaré le président de l’IHEM, Abdoullah Coulibaly.
Ce diner gala entre dans le cadre du programme de Bourses pour étudiants méritants issus de milieux modestes. Ledit programme qui est à sa 4ème cohorte vise à offrir aux démunis une éducation de qualité à l’IHEM afin de les préparer et d’apporter un changement dans leur vie. Au cours de cette cérémonie, le président de l’Institut des Hautes Etudes en Management (IHEM), Abdoullah COULIBALY a fait savoir que cette nuit peut rallumer la flamme poétique en chacun qui la dénommerait comme il veut. Car, dit-il, peu importe que ladite « Nuit de l’Espoir » soit nommée nuit de la charité ou nuit de la solidarité ; nuit de la générosité ou nuit du don de soi ; nuit de l’Amour du prochain ou nuit de la main tendue à l’autre ; nuit de l’aumône ou nuit du partage, nuit de l’assistance ou nuit du secours. « Ce qui nous rassemble ce soir, n’est ni une philanthropie à caractère électoraliste, ni une manipulation qui ferait de la pauvreté des uns un fonds de commerce et une source d’enrichissement pour d’autres », a précisé le président de l’IHEM. Pour lui, il s’agit de faire une levée de fonds pour financer des bourses d’études d’enfants brillants issus de familles à faible revenu. « Il s’agit de soutenir une heureuse initiative. Il s’agit de s’acquitter d’un devoir qu’on s’impose à soi-même, dignement et librement. Oui, frères et sœurs, il s’agit de grossir les rangs d’une communauté qui se voue à l’apaisement de la souffrance. Ce qui est sublime dans la solidarité est qu’elle exclut l’exclusion et aide chacun à porter le poids de la vie, à rendre la vie plus facile et plus vivable », a souligné Abdoullah COULIBALY. Il s’est réjoui de la présence massive des invités de marque qui conforte sa conviction dans le soutien des démunis. « Vous contribuez à les doter de l’outil le plus précieux et de l’arme la plus efficace pour compter demain parmi les maillons forts de la longue chaîne de solidarité qui nous lie tous les uns aux autres. Ce formidable outil, c’est la formation qui construit l’homme ; l’éducation qui forge l’humain ; le savoir qui rend le citoyen conscient de ce qu’il a une dette vis à vis de la nation, et vis-à-vis de l’humanité. En acceptant d’aider la Première Dame à aider, vous contribuez à rendre vos enfants et vos cadets utiles à eux-mêmes et autres », a souligné Abdoullah COULIBALY. A la suite de Abdoullah COULIBALY, les bénéficiaires du programme de bourse dont Mlle Rokiatou Wallet et Gaoussou Sylla ont fait des témoignages sur l’importance de l’initiative. Pour sa part, le premier ministre, Soumeylou Boubèye MAÏGA, a indiqué que la matière première d’un pays est la ressource humaine. « Je suis heureux de constater que tous ceux qui ont bénéficiés ce parrainage ont été à la hauteur des espoirs qui ont été placés en eux. Je ne dirais pas quelle va être ma contribution personnelle mais c’est certain que je contribuerais et je ferais en sorte que l’Etat continue de soutenir l’éducation. Pour garantir l’accès du maximum d’enfant à l’école, l’Etat investi dans le privé. Parce que, nous mettons 38 milliards de FCFA à la disposition des établissements privés pour pouvoir accueillir les élèves qui passent au DEF (diplôme d’étude fondamentale). C’est un effort qui n’est pas connu », a déclaré le premier ministre. A l’en croire, l’œuvre de l’éducation est une œuvre de service public. « Nous verrons comment aider de manière institutionnelle l’école de Abdoullah COULIBALY », a-t-il dit. Enfin, il a souhaité à ce que la jeunesse malienne soit un atout pour le pays. Le moment tant attendu de la soirée était la levée de fonds qui a permis de parrainer 26 étudiants en licence et en master pour un montant de 156 millions de FCFA en raison de 6 millions de FCFA par étudiant. La cérémonie a été clôturée par la remise de prix et attestation de reconnaissance à certaines structures. Tout au long de la cérémonie, les invités ont dégusté les mets délicieux accompagnés de la belle mélodie.
Aguibou Sogodogo
Lors de cette « NUIT de l’ESPOIR Abdallah a dit” «C’est la formation qui construit l’homme, l’éducation forge l’humain, le savoir rend le citoyen conscient…» Fin de citation, mais force est de reconnaitre que la formation ne donne que des bases sur lesquelles l’individu doit se forger au sein de la société, à ce titre il doit aussi parfaire cette formation en s’appuyant sur des valeurs et vertus de la société qui l’entour, si cette société est machiavélique comme le cas du Mali, l’individu devient tout sauf du bon, cela se voit aujourd’hui au Mali avec des cadres, hommes et femmes qui détruisent et dilapident les deniers publics de façon organisée sous forme de clan dans le népotisme, le favoritisme avec une complicité sans limite dans l’esprit de “tous ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous”. Avec ces esprits destructeurs comment peut-on bâtir un pays et qu’il soit émergeant, de toutes les façons allons voir dans les pays dits “développés” nous constaterons qu’aucun n’est comme le Mali, à ce titre nous devrons prendre rapidement conscience en limitant des dégâts d’un carnage qui pointe à l’horizon. Nous sommes dans l’oeil d’un cyclone qui soufflerait sans équivoque avec des rafales sans précédent sur l’échelle internationale dédiée à la mesure de ce phénomène catastrophique de ce monde ici bas.
Pas obligatoirement
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