Abdoul Salam Togola, secrétaire général de l’AEEM: « Il n’y a aucune motivation financière derrière les violences à l’université»

10

Hier, des affrontements entre étudiants au Campus universitaire de Badalabougou ont fait un mort et plusieurs blessés. Des informations confirmées, ce matin, par Abdoul Salam Togola, secrétaire général de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM). C’était au cours d’une conférence de presse au siège de l’association.

-Maliweb.net – «Il n’y a aucune motivation financière derrière ses violences à l’Université». Selon Willy, l’AEEM n’a aucune ressource financière. Surtout depuis que la gestion des chambres dans les campus, explique-t-il, a été donnée au Centre national des Œuvres Universitaires (CENOU). «Alors, dire que la cause de ses affrontements est due à des motivations financières est faux !», assure-t-il. Par ailleurs, le secrétaire général de l’AEEM invite les uns et les autres à ne pas faire d’amalgames. «Toute violence à l’Université n’est pas le fait de l’AEEM». Indique Togola. Selon lui, l’étudiant décédé, n’était, à sa connaissance, sur aucune liste de l’AEEM.

Une perte en vie humaine, deux blessés graves, des armes de différents types saisies et des arrestations opérées par la police. En ce qui concerne les détails de cette violence, le secrétaire général de l’AEEM s’en remet aux résultats de l’enquête. C’était, s’est-il contenté de dire, un conflit entre des étudiants de la même faculté «pour un conflit de compétence».  L’AEEM n’a pas la capacité de maitriser tous les étudiants. Et cela ne se corrige pas du jour au lendemain, regrette-t-il.

La faute à l’Etat?

Devant les journalistes, le secrétaire général de l’AEEM dénonce le laxisme de l’Etat. «Depuis que l’AEEM  se bat pour éradiquer la violence  dans les universités aucune autorité n’a réagi. Nous avons animé des conférences sur la nécessité d’une école sans violence. Nous avons aussi annoncé des mesures à prendre pour sécuriser les campus mais nous attendons toujours le soutien des autorités. « L’AEEM n’a pas une police. Elle n’a pas de juge. C’est à l’Etat de s’assumer», conclut  Abdoul Salam Togola.

Mamadou TOGOLA/Maliweb.net

 

Commentaires via Facebook :

10 COMMENTAIRES

  1. Monsieur ou Mme KANKAN, avez vous perdu la tête? Quel plaisir avez vous à intervenir, dans les débats, en anglais, avec des cochonneries qui n’ont aucun rapport avec le thème ou la débattus. C’est a croire que vous êtes totalement destabilise ou déboussolé. À cause de dieu, dégagez de là où revenez, en français avec de bonnes réponses.

  2. Je suis 100% d’accord avec le sec que la faute a l’état. On peut vérifier dans les pays de la sous- région aucune université ne s’est laissée envahie par une telle culture de gangstérisme violent que les université maliennes. En plus des violences, la gestion des nos universités et pétrie de la corruption, de la mediocrite académique, de l’immoralité immonde (sexe, drug, tricherie, extorsion etc.) et de l’incompétence. En mot les université au Mali sont devenues des espaces de formation a l’immoralité. Je vous jure de Dieu (en parfaite connaissance de cause …en tant qu’employeur) la plupart des étudiants (95%) sortants (de la generation 2000-2017) des universités maliennes ne peuvent pas écrire un paragraphe correcte en Français!
    C’est la faute a l’état qui, depuis longtemps a travers la corruption morale et l’irresponsabilité de ADEMA-sa-AOK, a politisé l’école malienne a travers une entente mafieuse ADEMA-AEEM. C’est a travers cette mafia que les politi-chiens ont fait gouté aux pauvres fils des pauvres étudiants les délices du pouvoir, du vol, du népotisme, du clientélisme etc…, d’où l’on a commencé a voir les leaders estudiantins avec des 4×4 et des armes dans l’espace scolaire! Ce que l’on voit aujourd’hui comme violence et gangstérisme n’est guère une surprise; c’est une partie de la récolte de ce que ADEMA-sa &Co (pour leur mafia politique) avaient semé dans le champ de l’école malienne…, conséquences et séquelles doivent continuer a porter leur fruit jusqu’à ce qu’arrive un vrai état pour reformer définitivement ces universités de l’immoralité. Ça fait peur aux étudiants paisibles (et intelligents) qui ne cherchent qu’a apprendre et avancer avec leurs vies… ces campus terroristes font peur! C’est une honte qu’on puissent priver les étudiants innocents et serieux de leur beaux moments des années universitaires… et surtout transformer ces moments en période de la terreur! Chacun fait qu’il veut dans pays où l’état est moralement irresponsable…. tout les maux sont négociables au Mali, pays des irresponsables (Burkina FASO, pardon, Malankoloya FASO).

  3. De grâce monsieur TOGOLA ne te moque pas du peuple en nous faisant croire qu’il n’y a aucune motivation financière derrière ces violances. Alors dit moi qui gère les revenus issues du gardiennage des motos qui peuvent atteindre plusieurs millions par mois sans compter d’autres aventages. C’est dommage pour nos enfants au lieu de chercher à apprendre se livrent à un combat de gangsters.

  4. Ce n’est pas la première fois, que des armes entrent en jeu pendant les affrontements inter-étudiants. L’état ne devra pas continuer à attendre, que l’irréparable se produise pour s’intéresser à la chose. C’est dès maintenant qu’il fauta agir, et faire en sorte, que de telles violences ne se reproduisent pas. N’eut été le laxisme de l’état, la perte en vie humaine survenue dans cette bataille aurait pu être éviter. Il y’ a aussi la politisation de l’école, qu’il faut prévenir dès à présent. Les étudiants qui font de la politique sont libres d’appartenir à des partis, mais ne doivent en aucun cas transporter la politique en classe. Dans tous les pays Africains, vous avez, des clans opposés dans les universités, soutenus, financés et entretenus par des hommes politiques, ou par les partis au pouvoir. Certains se sont transformés en milices au sein même de l’Université, au vu et au su de leurs gouvernements complaisants. L’entrée des armes à l’Université doit être bannie, et les auteurs sévèrement sanctionnés. Il n’y a pas longtemps, des affrontements ont eu lieu entre groupes d’étudiant sanctionnés par plusieurs blessés, sans que l’état daigne bouger le petit doigt. Avec un gouvernement bidon et laxiste comme le nôtre, ce n’est pas demain, que l’ordre reviendra dans le sanctuaire du savoir.

  5. Nous réclamons la dissolution pur et simple de l’AEEM. Plus jamais ça au Mali. Togola es au courant que ses camarades prennent des armes pour se rendre aux différents faculté.

  6. Si l’on joue au balafon au sommet, à la base l’on ne fera que danser. Cette école est bien représentative du Mali dans lequel nous vivons aujourd’hui. Un parent irresponsable ne saurait corriger ses enfants. cela est connu de tous. kamin ba nièmogo ton de filè” traduction, je récolte de l’arachide pour l’avoir semé.

  7. C’est la guerre des gangs pour le contrôle du cartel de la drogue et de la prostitution.

    • comrades if drug dealing gangs plus sex workers are flooding university law enforcement is not doing its duty thus, military contingency should be called in to correct condition.
      Moussa Coulibaly for President of Mali 2018.
      Very much sincere, Henry Author(People of Books) Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan aka Gue.
      translationbuddy.com

      • Mr. or Mrs. KANKAN, have you lost your mind? What a pleasure it is to intervene in the debates in English, with junk that has nothing to do with the theme or the debate. It is a belief that you are totally undressed or disoriented. God s cause, get out of here, come back in French with good answers.

Comments are closed.