Révolue l’époque de la violence sur les espaces scolaires et universitaires du Mali. Cela, le Secrétaire Général de l’AEM, Abdoul Salam Togola, rassure et le promet fermement. «L’AEEM doit servir d’espoir», a-t-il lancé à ses camarades étudiants et élèves.
C’est dans l’amphithéâtre de la Faculté des Sciences Techniques de l’Université de Badalabougou, archicomble, que le Secrétaire Général de l’AEEM et certaines personnalités du corps professoral et administratif ont procédé au lancement de la 2e édition des journées scientifiques, pédagogiques culturelles et sportives du Bureau de la Coordination nationale de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali. Une édition qui s’étendra sur un mois, contrairement à la première qui ne s’est déroulée que sur une semaine.
Placé sous le thème « l’AEEM: opportunité de formation de qualité et de la paix», cette édition s’inscrit dans le cadre de la promotion de la formation continue des apprenants et de l’instauration des débats autour des questions d’actualité préoccupant la vie de la nation, notamment les autorités intérimaires.
Selon Abdoul Salam Togola, l’objectif visé, à travers ces journées, est d’amener les élèves et étudiants à développer leurs capacités intellectuelles et surtout sportives. Cette année, un accent est particulièrement mis sur le volet Sport ; car, le Sport universitaire au Mali est en perte de vitesse. Alors que des grands sportifs peuvent sortir du monde universitaire comme cela a été le cas par le passé pour certains grands joueurs.
Par ailleurs, il est aussi question de sensibiliser les élèves et étudiants sur la non-violence et le respect des droits humains.
Aux dires du Secrétaire Général de l’AEEM, qui s’est montré conscient des réalités actuelles, le rêve des étudiants doit être comment bénéficier une formation adéquate. Raison pour laquelle il faut un calendrier annuel digne de ce nom afin que les apprenants qu’ils sont acquièrent une formation répondant aux standards régionaux ou internationaux.
«L’élève et l’étudiant ne doivent pas rester en classe en l’absence des Professeurs ou de l’Administration. Aujourd’hui, ils sont dans l’instabilité morale, nous intervenons en tant que victimes», a affirmé Togola.
Parlant de leurs revendications, le Secrétaire Général estime que l’AEEM doit revoir sa méthode, en restant dans le cadre académique, légal et pacifique et utiliser les moyens adéquats y afférents.
S’adressant à ses camarades, Abdoul Salam Togola dira que l’AEEM a une obligation morale de rester sage et vigilante et de servir d’exemple. «L’AEEM doit servir d’espoir, cela dépendra de notre comportement de responsabilité et de maturité. Il faut des caractères qui glorifient l’AEEM », a déclaré le Secrétaire Général de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali.
Sollicitant l’accompagnement des autorités pour que les étudiants puissent poursuivre convenablement leur formation, Togola fera savoir que l’AEEM s’engage dans le renouveau, celui de la non-violence.
Pour finir, Abdoul Salam Togola dira que ces journées serviront également à l’instruire les étudiants sur la notion des autorités intérimaires pour se soustraire aux différends et divisions qu’elles créent. «L’AEEM est un facteur de paix. Cela, sans aucun considération d’ordre ethnique, régionaliste ou d’origine géographique», a-t-il conclu.
Cyril ADOHOUN