70% d’échec à l’examen du Def : Le département s'explique

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Mercredi 21 juillet, le Ministère de  l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales a procédé, sur toute l’étendue du territoire national, à la proclamation des résultats du Diplôme d’Etudes Fondamentales (DEF). Face aux grincements de dents des élèves et des parents en raison du très faible taux de réussite, Procès-Verbal  a rencontré le Directeur National des Examens et Concours en la personne de monsieur Hassimi Adama Touré.

Selon lnotre interlocuteur, l’examen du DEF de cette année a enregistré 153.537 candidats qui ont réellement composé et sur lesquels 50.500 ont été déclarés admis, soit un taux d’admission de 32,81 %!  Ce faible taux est dû, selon M. Touré, aux reformes qui ont été introduites cette année dans l’examen du DEF. Ces reformes font partie des recommandations du Forum sur l’éducation tenu en 2008. Au cours de ce Forum, il a été décidé d’introduire à l’examen du DEF des matières comme les sciences naturelles, l’histoire, la géographie, l’éducation civique et morale, l’éducation physique et sportive. Ces matières sont devenues des matières principales alors qu’elles étaient négligées au second cycle parce que non évaluées. Du coup, elles ont  joué un rôle important dans les échecs .

De plus, naguère on prenait la moyenne obtenue dans la salle d’examen pour y ajouter la moyenne obtenue en classe, cette dernière étant souvent complaisante. Or cette année, non seulement le candidat échouait s’il obtenait une moyenne d’examen inférieure à 9, mais en plus, seul un quart de la moyenne de classe s’ajoutait à la moyenne d’examen au cas où cette dernière se situerait entre 9 et 9,99.

Ces reformes introduites au DEF, aux dires de Monsieur Touré, sont de nature à préparer les élèves au baccalauréat unique qui sera lancé bientôt dans l’espace UEMOA.

Revenant sur le taux national de réussite au DEF, il dira qu’il est, certes, faible par rapport au taux des années antérieures mais que par rapport aux taux enregistrés dans la sous-région, il n’est pas faible et constitue même une performance. En effet , soulignera le Directeur, la Cote d’Ivoire a un taux de 29,40%, le Burkina Faso 23,03% et le Sénégal 35%.

A GUINDO

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