Pour le Coordinateur et promoteur du Salon de l’étudiant, M. Tapo, «cette édition comme les précédentes, a pour objectif de réunir l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur, secondaire et professionnel autour d’une plateforme pour informer et orienter les futurs bacheliers sur les filières de formation et leurs débouchés après le BAC».
Les exposants, écoles supérieures maliennes, sénégalaises, marocaines et burkinabè, entre autres, ont présenté aux élèves, étudiants et parents d’élèves, leur offre de formation, les conditions d’accès et les diplômes proposés, sur le thème 2015: «Quels sont les leviers sur lesquels agir pour améliorer la qualité de l’éducation au Mali» ?
A l’ouverture de l’évènement, le représentant du Coordinateur, M. Pascal Déna, affirmera que «tout ce qui touche à l’éducation est une cause juste et noble et il faut faire preuve d’une volonté politique forte». Il poursuivra en disant «pour que l’éducation soit une arme contre le sous-développement, il faut des enseignants bien formés».
Depuis l’instauration du Salon de l’Etudiant, en 2006, 6 000 élèves et étudiants maliens ont été orientés, conseillées et sensibilisés. A la fin de l’édition 2015, les organisateurs espèrent en avoir atteint 8 000.
Parmi les invités de marque, le représentant du Consul du Mali à Montréal, Zakaria Touré, qui affirmera que ce salon est une ouverture pour la jeunesse, qui lui permet de se fixer un objectif après le bac. Il n’occultera pas les maux dont souffre l’école malienne, mais assurera que le réseau canadien d’enseignement continuera d’apporter son soutien à l’initiative.
Quant au Vice-Recteur de l’Université des Sciences, Techniques et Technologies de Bamako, le Pr Ouaténi Diallo, il livrera de précieux conseils aux jeunes visiteurs du Salo. «Nous sommes dans un monde de compétition. Si vous trichez pour avoir une note, rappelez-vous que vous ne pourrez pas tricher pour avoir la compétence».
Ramata Diaouré