Les épreuves du diplôme d’études fondamentales ont commencé hier lundi 12 octobre 2020 sur toute l’étendue du territoire malien. Le lancement officiel fut effectué par le ministre de l’Education nationale, Pr. Doulaye Konaté au groupe scolaire de N’tomikorobougou B et par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr. Amadou Keita au groupe scolaire deuxième cycle de Baco-Djicoroni.
La cour des centres d’examen était bondée d’élèves, présidents de centres, de surveillants, et des conseillers techniques du département de l’éducation nationale. Comme à l’accoutumé, chaque établissement était sécurisé par la présence des forces armées. Leur présence contribue largement à l’interdiction des fraudes au cours des épreuves.
Les candidats tenaillés d’inquiétude et de doute étaient visibles dans les cours des centres d’examen. Certains élèves révisaient avant 8 heures, l’heure du début des épreuves tandis que d’autres étaient silencieusement assis dans les classes.
Arrivé au groupe scolaire 2e cycle de Baco-Djicoroni, à 8 heures le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr. Amadou Keita a ouvert les premières épreuves du DEF. “Je suis heureux en tant que parent d’élèves et ministre de l’Enseignement supérieur. L’enseignement fondamental est le fondement de notre système éducatif. Je ferai miennes les exaltations de mon collègue, le ministre de l’Education qui en s’adressant aux enseignants, leur a demandé de faire preuve de responsabilité et de comprendre qu’il ne faudrait pas succomber à l’appel de sirène. Qu’ils fassent en sorte que les épreuves puissent se dérouler dans les meilleures conditions. A l’adresse des candidats, je leur demanderai de faire preuve de responsabilité et comprendre qu’ils ne peuvent se contenter que sur eux-mêmes et sur le savoir qui leur permettent de se construire un avenir meilleur”, a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr. Amadou Keita aux candidats, à l’ouverture des épreuves.
Il s’est également réjouit de l’effectif élevé des filles dans les salles d’examen car selon lu, la scolarisation des filles est un bénéfice pour l’Etat.
Cette année, les centres d’examens sont au nombre 1832 dont 9578 salles. Les surveillants au nombre de 19 190 repartis en deux agents par salle. Par insuffisance de salle dans les centres, les candidats étaient repartis au nombre de 30 par salle.
Le gouvernement a mis un accent particulier sur le respect des mesures barrières contre le Covid-19 en distribuant un masque cotonneux à chaque candidat et superviseur. La distanciation était remarquable dans chaque salle.
Selon les informations de la directrice de l’académie de la rive droite, la Commune VI possède le plus grand chiffre des candidats par rapport aux autres communes.
“Il y a plus de 59,66 % de candidats en Commune VI. On a mobilisé 300 agents de sécurité pour la sécurisation du centre du groupe scolaire de Baco-Djicoroni et 2463 enseignants pour la surveillance. Toutes les dispositions sont prises pour qu’on puisse relever les défis de l’organisation de ce DEF 2020”, a informé Mme Touré Zaliyatou, directrice de l’académie de la rive droite.
Le président du centre de Baco-Djicoroni I, Lamine Sissoko nous informe sur le reste des dispositions prises dans l’organisation. “J’ai 300 candidats dans mon centre qui sont repartis en 30 pour 10 salles. On a des problèmes de tables bancs qui font que les candidats ne peuvent pas être repartis en 25 comme l’indiquent les normes nationales. On a distribué des masques à travers l’académie et la distanciation est règlementaire”.
Fatoumata Kané