Le Secrétaire général du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr. Drissa Diallo, a présidé le lundi 27 janvier dans un hôtel de la place la cérémonie d’ouverture de la 1ère session ordinaire de la Commission scientifique du Fonds compétitif pour la recherche et l’innovation technologique (FCRIT).
Cette première session ordinaire est consacrée à la présentation des résultats à mi-parcours des projets de la commission scientifique du Fonds compétitif pour la recherche et l’innovation technologique (FCRIT), sélectionnés lors du premier appel à candidature en 2017. Ainsi, les participants auront à examiner quatre-sept rapports.
Le FCRIT a été créé par la Loi n°2011-062 du 25 novembre 2011 en tant que compte d’affectation spéciale. Cela, en vue de booster la production scientifique et de contribuer au développement durable du pays. Il est alimenté, selon Pr. Drissa Diallo, représentant le ministère de l’Enseignement supérieur, par une subvention budgétaire fixée à 0,2% des recettes fiscales.
Il a indiqué que le gouvernement à travers le FCRIT encourage la mise en place d’équipe multidisciplinaire et interdisciplinaire, capable de générer et de diffuser des technologies innovantes en rapport avec les productions végétales, animales, l’environnement, la santé animale, les sciences de l’ingénieur et les sciences sociales. Le FCRIT est aussi destiné à financer les projets des Assistants et des Attachés de recherche inscrits en thèse.
La mise à disposition d’un financement endogène pérenne pour la recherche au Mali témoigne, selon le Secrétaire général du ministère de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la détermination des autorités de notre pays à faire de la recherche le fer de lance d’un développement durable et d’une croissance inclusive pour le pays.
Pour sa part, le président de la Commission scientifique du FCRIT, Pr. Mamadou Sounkalo Traoré, a déclaré que l’une des recommandations des travaux de Sikasso en juin 2017 était la mise en place d’un mécanisme rigoureux de suivi-évaluation des projets qui seraient financés.
C’est dans ce cadre que des projets qui ont été réalisés à l’intérieur du pays (deux à Sikasso, un à Kayes et à Ségou) ont été visités par les membres de la commission scientifique. Aussi, précise-t-il, neuf projets réalisés à Bamako et environs ont été suivis par le comité scientifique. Il a toutefois déploré le manque de moyens qui, selon lui, a empêché la visite des autres sites de projets.
Cheick Bougounta Cissé