1ère Journée de l’étudiant de l’Institut des Sciences Appliquées (ISA) : Assurer la promotion des cycles intermédiaires à l’Université pour booster l’employabilité

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L’Institut des Sciences Appliquées (ISA) est une des quatre structures de l’Université des Sciences des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB) qui sont (ISA, FST, FMOS, FPHA). L’ISA a été créé avec l’USTTB en septembre 2011 avec les trois filières héritées des filières courtes professionnalisantes  de la FAST à savoir la Chimie Appliquée, le Génie Biologique et le Génie Electrique et Informatique Industrielle. Ces filières  professionnalisantes de la FAST faut-il le rappeler, ont vu le jour en 2001 suite aux résultats des enquêtes qui ont révélé que l’économie malienne manquait de cadres intermédiaires pouvant jouer le rôle d’interface entre le diplômé de l’ENI et celui de L’ECICA.

Dans son intervention, le Directeur Général de l’Institut des Sciences Appliquées, Babacar Diop, dira qu’aujourd’hui,  l’effectif de l’ISA est de 392 étudiants dont près de 25% de professionnels.

Selon lui, les études dans le système LMD depuis octobre 2010, présente l’avantage d’avoir un tronc commun de quatre semestres et des options à partir du 5éme semestre. Les travaux pratiques et les travaux dirigés occupent plus du temps consacré aux enseignants, a-t-il souligné. A l’en croire, l’accent est mis sur l’aspect pratique avec les projets tutorés, les visites d’entreprises et le dernier semestre de la licence professionnelle est entièrement consacré au stage de fin de cycle.  Il s’est appesanti sur les difficultés qu’éprouve l’Institut dans la collecte de données sur la situation des embauches des diplômés sortis de l’ISA. « Nos statistiques de 2012 donnent cependant plus de 75%  d’embauche pour les titulaires du DUT. » a-t-il expliqué.

Selon le représentant des étudiants de l’ISA, Siaka Bengaly, les étudiants de l’Institut des Sciences Appliquées souhaitent que cette 1ère  journée de l’étudiant soit le début d’une série de rencontres qui permettront des échanges fructueux entre leur structure et les secteurs industriel et miniers.

« Nous ferons tout pour mériter la confiance qui est placée en nous par nos professeurs, la direction de l’école et les autorités de l’université, car nous sommes convaincus que seule une bonne formation peut désormais conduire à l’emploi », a-t-il laissé entendre.

Le président du Comité transitoire de la CCIM ajoutera « notre ambition est de mettre en exergue le rôle dans le commerce et  l’industrie que la CCIM joue dans le développement de notre économie. Nous nous intéressons beaucoup à l’ISA car c’est une filière qui développe le commerce, l’industrie et autres. Il faut des équipements pour la bonne formation des étudiants. Tous les pays développés ont émergé en donnant à la science la place qu’elle mérite. Nous devrions donc faire pareil si l’on veut sortir notre tête de l’eau.  Alors, la CCIM établira désormais un partenariat avec l’ISA », a-t-il expliqué.

Pour le représentant du Recteur  de l’Université des Sciences des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB), Seydou Guindo, l’ISA n’est plus à présenter à cause de la qualité des étudiants qu’il forme et qu’il met à la disposition des industriels.

« Notre pays est en voie de développement. Ce dont on a besoin, c’est de la formation professionnelle. La voie des Sciences Appliquées avec la mise en place de nos filières est indispensable à la formation des cadres intermédiaires dont l’économie malienne a besoin », a-t-il conclu.

A noter que l’ISA est une des structures qui forment des cadres s’intégrant dans le tissu économique du Mali tout en s’ouvrant à leur environnement socio-économique. À cela s’ajoutent la visite des laboratoires composés de machines avec lesquelles les étudiants travaillent, l’automate, le spectrophotomètre atomique, le laboratoire de l’eau, l’aromatogramme, un appareil qui permet d’analyser la qualité du carburant.

A l’ISA, le recrutement a lieu sur concours et le nombre d’étudiants autorisés par filière varie entre 45 à 50 étudiants. Ce qui permet un meilleur encadrement avec un maximum de deux étudiants par poste de travail.

 

Aoua Traoré

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