Présidée par un conseiller technique du gouverneur de Ségou, Bagnan Mahamoud Djittè, la cérémonie d’ouverture a enregistré la présence des autorités administratives et politiques de la Cité des Balazans, notamment le maire Ousmane Simaga et d’autres personnalités venues de Bamako particulièrement l’ancien ministre Gaoussou Drabo, le directeur général de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi et ancien ministre, Makan Moussa Sissoko, et le chef de mission de l’ambassade des Etats-Unis au Mali, Andrew R. Young.Initiée par la direction générale du journal «Bonne lecture» et parrainée par Dr. Noumou Ben Diakité, écrivain et président de l’association Damien Boiteux, cette 1ère édition du Salon du livre de Ségou (Salise 2014) a traité plusieurs thématiques liées au domaine et animées par différents panelistes. Espace d’échanges, cette 1ère édition a aussi permis aux écrivains maliens de montrer tout leur savoir-faire au public.
En accueillant l’évènement, le maire de la ville de Ségou, Ousmane Simaga, qui a salué l’initiative et encouragé la direction du journal «Bonne lecture», a rappelé que le livre constitue un puissant vecteur de communication nous ouvrant à d’autres peuples et leurs cultures. Il a saisi cette occasion pour féliciter et remercier le commissaire général du Salon Mamadou Macalou, pour non seulement le choix de Ségou mais également pour tout ce qu’il est en train de faire pour la promotion du livre. Selon le maire Ousmane Simaga, Ségou a toujours été une ville historique et de tradition orale par excellence qui a jeté à la face du monde plusieurs productions livresques, écrites par des écrivains célèbres et d’illustres personnalités. Ce pan, selon le maire Simaga, mérite d’être reconnu à travers le monde.
Dans un message vidéo, le parrain de la 1ère édition du salon, Dr. Noumou Ben Diakité, a souhaité que l’initiative soit pérennisée. Pour sa part, le commissaire général du Salon, Mamadou Macalou, a souligné que la direction générale du journal «Bonne lecture», en tandem avec ses partenaires, a décidé de célébrer le livre de concert avec les éditeurs, les écrivains, les libraires, les bibliothécaires, les illustrateurs, les archivistes, les documentalistes et les caricaturistes, pour booster la littérature malienne mais aussi celle du continent africain.
Justifiant le choix de Ségou, il a déclaré que la tenue de cette 1ère édition du Salise dans la Cité des Balazans est sans doute une innovation majeure car, dira-t-il, son originalité trouve son fondement dans la délocalisation des grands évènements qui se tiennent généralement dans les capitales africaines. Alors que poursuit Macalou, dans les régions ou les provinces, les populations de ces localités ont, elles aussi, besoin d’émulation et de progrès. «Le Salise se veut une foire populaire permettant l’accès direct des populations aux livres», a-t-il ajouté.
Bagna Mahamoud Djittè, conseiller technique au gouvernorat de Ségou qui présidait la cérémonie d’ouverture, il a estimé que le livre est un support, un moyen moderne de communication qui mérite d’être vulgarisé. Selon lui, au moment où notre pays sort d’une crise, «nos industries de livre doivent trouver les moyens de se développer». Et d’ajouter que le livre est le support naturel de l’édification des enfants.
Rappelons que la cérémonie d’ouverture a été marquée par un hommage rendu à Pierre Djiré, la cheville ouvrière du Salon qui s’est éteint quelques jours avant la tenue du Salise ; par un sketch du club des amis du livre de Ségou et la visite des stands.
Zakariyaou Fomba
Autres faits marquants du salon
Au-delà de la traditionnelle cérémonie d’ouverture, Salise 2014 a été aussi marqué par d’autres activités notamment des conférences sur des thèmes variés, des prestations d’artistes, la remise d’attestations de participation et de reconnaissance aux invités.
LES THEMATIQUES ABORDEES
Espace de rencontre et d’échange, les thèmes abordés et animés par les différents panelistes composés à majorité d’écrivains maliens lors de ce salon portaient, entre autres, sur «livre et culture de la paix au Mali» ; «l’écriture féminine : une rébellion par la plume, l’expression des diversités dans la littérature malienne» ; «écrire au Mali : les contraintes du métier, comment écrire son premier livre ?» ; «l’écrivain et le public : le nécessaire pont à faire au Mali» ; la prestation du slameur Robert Dissa qui a émerveillé le public, etc.
LA REMISE D’ATTESTATIONS AUX PARTICIPANTS
En vue de remercier les uns et les autres pour leur participation à la 1ère édition du Salon du livre de Ségou (Salise 2014), les initiateurs ont remis des attestations à tous les participants et aux personnalités qui ont honoré ce salon de leur présence. Il s’agit du directeur général de l’Anpe, Makan Moussa Sissoko, de l’ancien ministre Gaoussou Drabo, du maire de la Ségou, Ousmane Simaga, du conseiller technique du gouverneur de Ségou, Bagnan Mahamoud Djittè, du DCAP de Ségou, du directeur du CERFITEX de Ségou, de l’ambassade des Etats-Unis au Mali, du club des amis du livre de Ségou, de Mme Malado Fofana de l’ALED, de l’espace culturel la Médina de Bamako, des écrivains et éditeurs présents, des organes de presse présents, au représentant du Premier ministre Moussa Mara, etc.
En recevant son attestation de reconnaissance, le maire Simaga a promis de mobiliser désormais toutes les collectivités de la région de Ségou pour la 2ème édition que la ville de Ségou est prête à accueillir. Pour sa part, Makan Moussa Sissoko a félicité et encouragé les initiateurs avant de leur demander de pérenniser ce salon.
LE GESTE D’AMADOU DJICORON
Premier directeur de la librairie nationale du Mali, Amadou Djicoroni, qui n’a pas pu effectuer le déplacement sur Ségou pour raison de santé, a quand même manifesté sa solidarité. Ainsi, à travers ce salon, il a offert des livres au CAP de Ségou pour témoigner toute sa solidarité aux enfants de la Cité des Balazans. Ce geste a été hautement apprécié non seulement par les bénéficiaires, mais aussi par les initiateurs du salon qui l’ont remercié pour cette marque de solidarité.
Fombus
