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Après l’hymne nationale et les mots de bienvenue du Doyen de
Le coordinateur scientifique des activités du congrès a, lui aussi, salué la maturité de l’AEEM. La lecture du rapport annuel a fait ressortir les différentes activités menées par l’association. Il s’agit, entre autres, de l’organisation de cours de vacances gratuits, des journées de sensibilisation sur l’insécurité routière avec l’appui de l’ANASER et des campagnes d’information sur la vie des étudiants maliens en France. A ces activités pédagogiques, s’ajoutent : l’accord et l’implication de l’AEEM pour la bonne marche des chantiers initiés par les plus hautes autorités du pays à savoir la scission de l’université, la reforme LMD, la gestion des campus universitaires…
La maturité, le courage et l’accompagnement de l’AEEM ne sont passés inaperçus aux dires du ministre de l’éducation de base, de l’alphabétisation et des langues nationales. Le Pr Salikou Sanogo a souligné, de passage, les actions concrètes posées par les départements chargés de l’école malienne. Tout en souhaitant une bonne chance à l’AEEM, le Professeur Salikou Sanogo a réitéré aux différents participants la volonté du gouvernement en ce qui concerne les conditions de vie et d’études des élèves et étudiants maliens.
Il faut rappeler que ce congrès intervient dans une situation très particulière. Autant les actions sont multipliées pour donner à l’école malienne sa renommée d’antan, autant les résultats escomptés peinent à présager un avenir meilleur et prometteur. La situation actuelle de l’enseignement supérieur et le climat de tension qui réside entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants en sont des exemples frappants. Qu’à cela ne tienne, l’AEEM a décidé d’opter pour une démarche plus contributive que revendicative. C’est ce qui explique d’ailleurs la tenue de ce congrès dans un climat de sérénité, contrairement aux années précédentes.
MAMOUTOU TANGARA