13e conseil d’administration du CENOU : Malgré une diminution budgétaire de 1,14%, le DG Allaye Bah voit l’avenir en grand

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C’est pour la concrétisation de cet espoir que la salle de conférence du Centre National des Œuvres   Universitaires a abrité, le jeudi 16 février, les travaux de son 13è conseil d’administration.

Les points inscrits à l’ordre du jour se rapportaient entre autres à l’adoption du procès-verbal de la session précédente, l’évaluation du rapport d’activités et financier de 2016. Il a été également question d’examiner le programme d’activités, le Budget et les perspectives de l’année 2017 axé autour une série de mesures et actions à savoir: la sécurité au sein des campus, la capacité du personnel et celui du partenariat inter œuvres universitaires.

Placé sous la haute présidence de Dr Issa Baradji, conseiller technique au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et représentant son ministre, le conclave des administrateurs a aussi mobilisé l’équipe dirigeante du CENOU avec à tête Allaye Bah ainsi que tous les acteurs impliqués dans l’amélioration des conditions de vies et d’études du monde universitaires.

Pour ce qui concerne le budget 2017, il est estimé à 22 milliards de nos francs et accuse une diminution de 11,04% par rapport à l’année écoulée. Il n’en est pas moins en adéquation avec les activités du Centre National des Œuvres Universitaires, à en juger par les propos du Dr Issa Baradji, par ailleurs président du conseil d’administration ad-hoc. Le Dr Baradji a rappelé par la même occasion quelques-unes des grandes réalisations de sa structure courant 2016, notamment l’amélioration constante du cadre de vie des étudiants dans les secteurs du logement, de la santé, du transport ainsi que le paiement régulier des allocations financières qui engendraient jadis les grèves estudiantines. Et le DG de se réjouir, en définitive, du bilan de l’année écoulée qu’il a jugé somme toute brillant dans le contexte. En résultats chiffrés, les performances se traduisent par l’hébergement de 2 240 étudiants, l’équipement de 480 chambres en matériels de literie, l’enregistrement de 1 845 étudiants en consultations médicale, le transport de 27.533 étudiants vers les établissements académiques, la dotation en trousseaux de 65.275 étudiants et le paiement des bourses pour 46.908. Toutes choses ayant permis de maintenir le cap à défaut de mieux faire, a relevé le Dr Baradji en saluant au passage l’AEEM et ses leaders pour le rôle déterminant qu’ils joué dans l’apaisement du climat au sein de l’espace universitaire ses dernières années.

La révision des textes organiques qui encadrent les activités du CENOU n’a pas été en reste des sujets évoqués par le Directeur Général, qui a insisté pour la circonstance sur les missions et la raison d’être de sa structure. La qualité de la formation au sein du système universitaire malien passe par la satisfaction des besoins fondamentaux des étudiants, a-t-il soutenu en évoquant certaines insuffisances non favorables à une gestion optimale. Toutefois, pour renforcer les mécanismes de gestion et la capacité opérationnelle du CENOU, il a rassuré les acteurs que la barre sera redressée avec la relecture des textes avant de plaider pour des débats fructueux afin de répondre aux aspirations des bénéficiaires des œuvres universitaires pour l’année 2017.Il en est ressorti en tout cas une allocation budgétaire d’une vingtaine (20) milliards que le Directeur Général Allaye Bah a promis de consacrer essentiellement aux trousseaux et bourses et le restant au fonctionnement et à l’entretien des campus, le transport des étudiants  la santé et le sports.

Parlant de bilan, M. Bah n’a pu se retenir de rappeler que certains partenaires du CENOU ne jouent pas correctement leur partition en vue de lui faciliter sa tâche. Certes les réalisations ci-dessus mentionnées amorcent l’avenir avec une lueur d’espoirs, mais elles ne doivent aucunement voiler les difficultés, selon le président du conseil d’administration.  Elles doivent plutôt inciter les acteurs i à s’impliquer davantage pour le renforcement et la consolidation des acquis afin de permettre au CENOU de relever le challenge d’un lendemain meilleur pour les universités maliennes.

Par-delà des axes prioritaires, la diligence dans le paiement des bourses et trousseaux – qui sont le plus souvent à l’origine des grèves estudiantines – vont figurer en bonne place parmi les préoccupations de 2017. Ajouté à cela l’ouverture du complexe universitaire de Kabala qui doit en principe résoudre les problèmes de logements (4080 lits) et d’infrastructures (amphi et salle de classes), l’espoir d’une année académique non perturbée est envisageable, a estimé M. Bah, qui a renouvelé sa détermination et celle du CENOU à bien conduire les orientations issues du 13è session ordinaire.

Amidou Keita

 

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