La salle du rectorat de l’USJPB (Université des sciences juridique et politique de Bamako) a abrité, le mardi 25 avril 2017, la cérémonie d’ouverture des travaux de la 10ème session ordinaire de la C.N.E.L.A. (Commission nationale d’établissement des listes d’aptitude) pour les enseignants. C’était en présence de la représentante du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Mme Diarra Habit Sanou et du président de la C.N.E.L.A., Abdoulaye Salim Cissé. Cette 10ème session qui vise la promotion du personnel enseignant de l’enseignement supérieur examinera une soixantaine de dossiers de candidature et sept réclamations des universités publiques et grandes écoles du Mali.
Dans son discours d’ouverture, la représentante du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Mme Diarra Habit Sanou a tout d’abord rappelé que la présente session se tient juste quelques mois après la session spéciale qui a eu à examiner cent cinquante-sept dossiers de candidature des Assistants docteurs parmi lesquels, cinquante-quatre enseignants ont été inscrits sur la liste d’aptitude aux fonctions de Maître-assistant. « Cette dixième session ordinaire est celle de l’année 2016. Très prochainement, l’appel à candidature pour la 11ème session ordinaire sera lancé. Ce qui dénote à suffisance, tout l’intérêt accordé à cette voie nationale de promotion du personnel enseignant de l’enseignement supérieur», a-t-elle relevé. Pendant cette session, dira-t-elle, il sera examiné soixante-un dossiers de candidature et sept réclamations en provenance des différentes universités publiques et grandes écoles du Mali pour l’inscription sur les Listes d’aptitude aux fonctions de Maître-assistant, de Maître de conférences ou de Professeur. Comme les sessions précédentes, a rappelé Mme Diarra Habit Sanou, la 10ème session doit se tenir dans une totale transparence et avec la rigueur et le professionnalisme de tous les intervenants, afin de lui conférer la crédibilité indispensable à toute évaluation. Selon elle, malgré des motifs légitimes de satisfaction obtenus suite aux différents résultats réalisés au cours des différentes sessions, le système interne d’évaluation mérite d’être amélioré. A l’en croire, le système d’enseignement de notre pays a, aujourd’hui, besoin de l’apport de chaque acteur pour être plus efficace, performant et compétitif. « Dans cette perspective, j’invite les enseignants et les étudiants à poser désormais des actes qui conduisent à la sérénité sur les campus et au bon déroulement des activités pédagogiques. Pour ma part, je voudrais vous donner l’assurance que mon département n’épargnera aucun effort pour l’amélioration des conditions de travail des enseignants et des étudiants», a-t-elle conclu.
Moussa Dagnoko