Silence, on achète la maladie!

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Aujourd’hui s’il y a quelque chose dont les Bamakois ne peuvent pas se passer, ce sont les aliments de la rue : viande grillée, pommes de terre, patates, poissons frits, et j’en passe.. Un  commerce qui marche bien et qui est généralement pratiqué par les femmes dans les rues, au marché, devant les écoles et les services. Mais se soucie-t-on de la santé de la population ? Il n’y a pas longtemps, on considérait comme des assassins les commerçants vendeurs des produits dont la datte de consommation est expirée. Quelle qualification peut-on alors attribuer à ces vendeuses-là ? 

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Personne n’est sans savoir que l’état d’hygiène de ces aliments est lamentable. Ils sont préparés dans des conditions incroyables qui ne peuvent que nous apporter de la maladie. Combien sont ces clients, qui, en mangeant, trouvent des saletés (mouches, fils de mèche, des feuilles d’arbre etc.…) dans leur nourriture ? Qui à Bamakois peut dire qu’il ne voit pas à côté de ces vendeuses des tas d’ordure ménagères, des eaux usées, des bestioles de tous genres, et la poussière ? Les aliments sont-ils à l’abri de toutes ces malpropretés ? Ces vendeuses se disent propres avec des habits plus dignes des réparateurs de motos. A vrai dire, nous nous nourrissons de ces saletés. Alors serait-il exagéré de notre part de dire que les Bamakois s’achètent de la maladie ? Et le service d’hygiène, dans tout ça, que fait-il ? Est-il complice de ces malfaiteurs ? Ou bien ce sont seulement les gros poissons qui les intéressent, pour leur propre intérêt ?

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Youssouf Coulibaly

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