La spéciale journée internationale de la presse a été bafouée au Mali. Les jeunes, les plus petits de la presse, constatent de façon patente, la trahison des ainés. Ces ainés affairistes, qui tiennent les enveloppes chaque fois qu’un confrère est mis en cause. Ils sont nombreux, ces responsables de la presse à trahir leur conscience et leurs confrères.
Leurs conspirations, leur immoralité, leur indifférence et leurs complicités avec d’autres acteurs criminels se découvrent de jour en jour. La semaine de la presse a connu des activités rendues honorables et salutaires par des hommes modèles. Les excuses n’ont pas manqué pour les uns, les voyages auraient été improvisés par d’autres.
J’en ai vu des modèles et des références : Adam Thiam, Bomboté et d’autres noms de la presse consciencieuse. L’organisation de cette journée a interpellé plus d’un, à commencer par le ministre de l’économie numérique qui s’en est étonné de ce qu’il a vu. Une facilité déconcertante, une organisation calamiteuse avec une absence évidente de ceux qui aménagent.
Les différents panelistes, programmés et réquisitionnés pour alimenter cette journée, ont montré leur déception vis-à-vis d’une maison de la presse dont les responsables ont quelques brillé par leur absence. La presse n’est pas sous le contrôle de qui que soit, et dans la corporation personne ne contrôlera plus les confrères convaincus.
Sans le moindre esprit de solidarité, aucune allusion à notre confrère Birama Touré ou Ras Bath. Même pas une banderole qui fait songer en eux. C’était la honte et l’indignité imputées à ceux ne veulent pas l’admettre. Pourtant c’est des fonds qui consacrent l’organisation de cette journée et personne ne sait combien cela aurait couté.
ABC