En un mot : Des routes de nom

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Construire une route est une chose, l’entretenir en est une autre. C’est le triste constat qu’on fait au regard de la dégradation des routes dans la capitale et à l’intérieur. Il est difficile aujourd’hui de se rendre dans une localité sur une route goudronnée en bon état. La dégradation avancée du réseau urbain est même une insulte à notre intelligence quand on sait qu’une ligne du budget de l’Etat est consacrée à l’entretien routier.

Sur le terrain, des démembrements du ministère de l’Equipement et du Désenclavement comme l’Agence des travaux d’entretien routier (Ageroute) et l’Autorité routière sont aux abonnés absents. Sur la dégradation des routes, un doigt accusateur est pointé sur l’Autorité routière, qui gère l’argent de l’entretien routier et les sous générés par le péage.

Et dire que pour l’année en cours, il est prévu près de 100 milliards de F CFA pour l’entretien routier ? Cette situation est en tout cas l’une des causes de la recrudescence des accidents de la route. Ici, les usagers sont obligés de slalomer, d’empiéter sur la priorité des autres, de contrevenir pour sauver leurs engins. Un véritable calvaire.

DAK

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6 COMMENTAIRES

  1. Beau bilan du Président IBK. Jamais depuis le régime Moussa Traoré, les routes, à Bamako en particulier et dans l’ensemble du pays , n’ont connues une dégradation aussi avancée. Pas une seule route sans amputations de blocs entiers de bitume, des nids de poules, sinon, des trous inesquivables même pour les conducteurs les plus habiles pratiquant ces routes. La saison des pluies n’est pas reste, en effet, la pluie est la principale cause de la dégradation des routes souvent mal faites, le bitume sous dosé, avec la complicité de bureaux de contrôle complaisants, en plus des bakchichs et la préférence pour les entreprises Chinoises bricolant à hauteur des sommes distribuées, la corruption ne permettra jamais au Mali d’avoir de bonnes routes. Ce régime IBK est le plus catastrophique pour l’assainissement et l’entretien des routes au Mali. Ces gouvernements bidons qui se sont succèdés, n’ont consacré aucun point de leurs programmes à la question des routes. Pourtant, avant qu’ils ne soient nommés à des hautes fonctions, ces mêmes Ministres se plaignaient de l’état de ces routes qu’ils pratiquent nuit et jour. Une fois aux affaires, comme frappés d’Alzheimer, ils oublient la question. Comme s’ils avaient peur de prendre des initiatives avant que ne le décident l’incapable Président aux antipodes des préoccupations des populations, ou son cupide rejeton, qui encaisse le ticket d’entrée chez tous ceux qui payent pour entrer au gouvernement. Du coup, l’Ageroute et les autres structures chargées de l’entretien des routes, croisent les bras en attendant les ordres et les fonds qui disparaissent en chemin. Et tout le monde s’en fout. Et ce crétin d’IBK a le culot de tenir devant des Maliens dégoûtés, qu’il a un bilan pour avoir construit quelques deux cent kilomètres en quatre ans, en raison de cinquante kilomètre par an. Quelle incompétence. Avec le sommet bidon de la France-Afrique, beaucoup avaient pariés, que IBK en profiterait pour améliorer l’état des routes. Mais, il a préféré mettre cet argent à la disposition de son rejeton, pour commander des voitures de location, la seule chose qu’il sait faire dans la vie, qu’il louera aux invités et à l’état pendant le sommet. Et IBK a le culot encore une fois, de dire que personne ne pourra le confondre dans une affaire de corruption, de laissez-aller, de vol et de détournement, alors que les choses se passent sous ses yeux, s’il ne les commande pas parfois. IBK prend vraiment les Maliens pour des cons. Il parcoure la planète entière tous les jours, puisqu’il reste plus longtemps dans les airs qu’à terre. Il voit tous les jours, des villes qui se modernisent, avec de belles routes bien faites et bien entretenues. Il ne pense même pas les singer pour embellir sa Capitale, il s’en fout. Et IBK vient raconter des conneries, comme si les Maliens auxquels il s’adresse vivaient sur une autre planète que lui. Après Alpha et ATT, il faudra un remplaçant sérieux de IBK pour que les Maliens espèrent renouer avec de bonnes routes. Celui qui les a succédé n’a aucune ambition pour ce pays. Quand on aime la gloire et les honneurs, on y travaille. Mais IBK n’est pas travailleur, c’est juste un jouisseur qui en profite, à la douleur des Maliens. Vous voulez des routes? Chassez IBK donc!!!!

  2. Elles sont au courant de tout ce que nous racontons, elles (ces autorités) passent par nos voies ou du moins leurs parents empruntent les mêmes parcours donc nos dirigeants sont suffisamment informés et puisqu’ils n’ont pas l’entretien de leurs engins à leurs frais, ils restent indifférents. Nous ne comptons plus sur eux, seule notre révolution doit se poursuivre et les nuire en notre façon. “u mago tè ko la, fo u yèrè”
    IBK parle de bilan positif, quelle honte !

  3. DAK, c’est maintenant que tu as constaté ce fléau? Certainement tu as du circuler un peu ces jours-ci aux environs d’ATT bougou 700 logements! En réalité on ne construit pas des routes au Mali; on les bricolent a bas cout avant de les surfacturer. J’ai toujours dit ça ici que des structures publiques fantoches mafieuses comme les soi-disant “AUTORITÉ ROUTIERE” et l’AGEROUTE doivent etre complétement démantelées pour le moindre serieux dans ce pays! Imagine…: où vont les quelques 50 milliards annuels qui l’ “Autorité routière” lève en son nom de la poche d’importateurs pétroliers au niveau du BNP…sous prétexte d’ y construire et entretenir les routes??? Les petits 4 a 5 milliards de péages et pesages n’en parlons pas! Avec ces fonds avons NOUS besoin de crédits ou d’aide pour reconstruire et entretenir toutes nos routes a travers le pays? Hélas ils n’ont qu’a simplement publier en audit ce qu’ils ont réalisé depuis 2008 a travers l’ “Autorite routière” et l’AGEROUTE. Ces structures sont inutiles et ne font qu’engloutir les fonds des routes en passant les marchés surfacturés des routes a des sociétés de bricolages comme ECGF, SOMAGEC etc.. en contreparties de rétrocommissions. On a vu un bon exemple de ces bricolages routiers lors des préparatifs du sommet Françafrique 2017, où jusqu’à nos jours SOMAGEC n’arrive pas a compléter son travail sur la route de Faladie-Tour de l’Afrique! BAMAKO est aujourd’hui presque invivable de par sa circulation routière infernale. La plupart des grandes artères inondent…le lendemain de la fête j’étais sur l’avenue Al Qoods/route de Koulikoro au niveau de l’IBIZA jusqu’à LINA PARK c’était le déluge horrible au beau milieu du goudron …. et ça le cœur de Bamako quoi de plus! Je me demande si nos responsables, nos députes et nos maires vivent dans cette ville de Bamako…sinon il faut être extrêmement atteint au cerveaux pour rester aussi insouciant et médiocre face cette honteuse situation dégradante!

    • pkagame, tu ne dit que vrai. mais dommage que les maliens ne réagissent pas comme dans autres pays pour imposer a leurs autorités le bon travail.

  4. DAK, c’est maintenant tu as constate ce fléau? Certainement tu as du circuler un peu ces jours-ci aux environs d’ATT bougou 700 logements! En réalité on ne construit pas des routes au Mali; on les bricolent a bas cout avant de les surfacturer. J’ai toujours dit ça ici que des structures publiques fantoches mafieuses comme les soi-disant “AUTORITÉ ROUTIERE” et l’AGEROUTE doivent etre complétement démantelées pour le moindre serieux dans ce pays! Imagine…: où vont les quelques 50 milliards annuels qui l’ “Autorité routière” lève en son nom de la poche d’importateurs pétroliers au niveau du BNP…sous prétexte d’ y construire et entretenir les routes??? Les petits 4 a 5 milliards de péages et pesages n’en parlons pas! Avec ces fonds avons NOUS besoin de crédits ou d’aide pour reconstruire et entretenir toutes nos routes a travers le pays? Hélas ils n’ont qu’a simplement publier en audit ce qu’ils ont réalisé depuis 2008 a travers l’ “Autorite routière” et l’AGEROUTE. Ces structures sont inutiles et ne font qu’engloutir les fonds des routes en passant les marchés surfacturés des routes a des sociétés de bricolages comme ECGF, SOMAGEC etc.. en contreparties de rétrocommissions. On a vu un bon exemple de ces bricolages routiers lors des préparatifs du sommet Françafrique 2017, où jusqu’à nos jours SOMAGEC n’arrive pas a compléter son travail sur la route de Faladie-Tour de l’Afrique! BAMAKO est aujourd’hui presque invivable de par sa circulation routière infernale. La plupart des grandes artères inondent…le lendemain de la fête j’étais sur l’avenue Al Qoods/route de Koulikoro au niveau de l’IBIZA jusqu’à LINA PARK c’était le déluge horrible au beau milieu du goudron …. et ça le cœur de Bamako quoi de plus! Je me demande si nos responsables, nos députes et nos maires vivent dans cette ville de Bamako…sinon il faut être extrêmement atteint au cerveaux pour rester aussi insouciant et médiocre face cette honteuse situation dégradante!

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