Même s’ils ont réussi un coup médiatique inespéré, les membres du Bloc d’intervention pour une réunification entière du Mali (Biprem/Fasoko) risquent de perdre la bataille juridique en vue. Le leader Lancine Diawara du Biprem/Fasoko et ses camarades sont désormais poursuivis pour dénonciation calomnieuse sur la personne du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita.
La plainte, enregistrée au Tribunal de grande instance de la Commune III du district de Bamako, a été déposée le lundi 21 mars 2016 à travers le cabinet de Me Modibo Cissé, avocat à la Cour. Les animateurs du Biprem/Fasoko pourraient encourir jusqu’à 5 ans d’emprisonnement. Mais, pour certains spécialistes, les plaignants n’ont pas qualité à intenter un procès contre le Biprem. Seul IBK, le chef de l’Etat, peut le faire. Or, cette éventualité paraît peu probable.
DAK
Ils sont légers et très légers et de tel cas pourrait un jour les conduire vers un bagne sans équivoque. Quand on accuse le Chef d’un état, il faut se doter de bonne et connaitre toutes les procédures en vigueur pour mener à bien un tel dossier. Il ne faut pas se mettre dans cet œil de cyclone inutilement. Ils méritent d’être jugés pour donner une leçon à la postérité.
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