République du Mali : Marchons vers l’unité !

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Notre chère patrie, le Mali traverse depuis cinq ans l’une des périodes les plus  obscures de son existence. Après avoir frôlé de justesse l’effondrement total, le berceau des grands empires de l’Afrique occidentale sort petit à petit des affres de la crise sociopolitique et sécuritaire qui lui a été « imposée ». Soulever un débat autour des auteurs de cette tragédie est une autre histoire . Grâce à la mobilisation nationale et au soutien de la communauté internationale, un grand pas a été fait dans la résolution de la crise à travers la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu des pourparlers d’Alger. Le processus aura été long et pénible. En dépit de ce compromis, la quête de la paix est très préoccupante. L’insécurité persiste avec à son corollaire, les attaques terroristes contre les populations civiles et militaires. C’est dans le cadre de “renforcer les institutions de la République “ que le Chef de l’Etat dit  avoir initié le processus de révision de la Constitution de 1992. Aujourd’hui, voté par l’Assemblée nationale, le projet de loi divise les maliens. Le ton a monté d’un cran. La révision de la Constitution de février 1992, seul héritage de la lutte de mars 1991, est au cœur de la polémique. L’ « essentiel », autrement dit, le socle de notre nation est en jeu. C’est pourquoi, ensemble, marchons vers l’unité. Le souhait de l’ennemi est de voire le Mali encore à genou et à la merci des oppresseurs. Donnons-nous la main pour vaincre les « agitations » et pour l’instauration du dialogue. L’esprit du patriotisme et le don de soi doivent nous guider dans toutes nos actions.
Il incombe du chef de l’Etat et de l’Assemblée Nationale de consulter le PEUPLE dans toute sa dimension avant de prendre une décision d’une telle ampleur.

Le référendum bien sûr fera  entendre la voux du PEUPLE.

 Traoré Henriette Samaké

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3 COMMENTAIRES

  1. “Le référendum bien sûr fera entendre la voux du PEUPLE.” Hatou, comment aller au referendum quand tout le processus qui y conduit est biase? Le , President, le gouvernement et l’A.N ont viole la Constitution de 92 et la Cour Constitutionnelle a commit un delit en enterimant le faux.

  2. Madame qu’est-ce qui fait de cette aberration aussi un grand pas ? Qu’est-ce qui fait de cette capitulation et cette humiliation un compromis ? Quand on donne aux malfrats tout ce qu’ils demandent et qu’en contrepartie l’état et le peuple n’ont eu que plus de morts, plus d’attaques sur le terrain et rien sur la table de négociations, le terme “COMPROMIS” ne serait pas approprié. Après avoir subi toute sorte d’humiliation sans rien obtenir, après avoir cédé tout sans rien obtenir, nos maîtres Touaregs veulent se mettre au dessus de la loi fondamentale, être Sénateurs sans passer par le jugement (vote) du peuple. Si nous devrions nous unir, ce ne doit pas être une union derrière l’ennemi.

    Parler d’unité ici équivaut à un appel à l’unité derrière l’ennemi et le traitre

  3. Dans le cas de l’Afrique en général et du Mali en particulier, il faut éviter par tous les moyens d’arriver au niveau des élections pour de cas du genre, car dès qu’on arrive aux élections les partis au pouvoir, c’est à dire la mouvance présidentielle fait des tractations de tous genres pour mettre le “oui” devant. Si nous atteignons le 9 juillet 2017, nous pourrions dire qu’IBK a gagné son pari d’être le mandé mansa le Président à vie, mais je reste certain qu’il y a des données qui lui échapperaient et ainsi nous basculerons vers une situation incontrôlable et ingérable. Ceux qui conduisent IBK dans cette aventure périlleuse doivent savoir que l’histoire retiendrait leur acte et ils serons jugés en la matière dans un avenir très proche. Notre pays est dans l’œil du cyclone, mais IBK et son entourage ne voient rien, rien, rien et rien. Ce sera comme le cas de Moussa TRAORE qui a même osé dire que les maliens sont des peureux et des lâches. Le pouvoir se gère mal et très mal au Mali, car les ténors s’entourent d’une tour d’ivoire en fermant, les yeux et les oreilles et devenant insensible aux cris du peuple et des partis d’opposition, c’est dommage devoir que l’histoire sera cette fois-ci une répétition dans un processus continu.
    On ne peut pas faire le bonheur des hommes sans eux.

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