S’il y’a une évidence aujourd’hui qui ne souffre d’aucune contestation au Mali : c’est bel et bien l’imminence de la reconquête des régions occupées et la libération très prochaine du pays des mains des groupes islamistes et terroristes.
A la question de savoir si cela se fera par la négociation (pile) ou la guerre (face), il faut être dans le secret des Dieux pour avancer une réponse exhaustive. Néanmoins, force est de reconnaitre que les réalités sont en train de changer sur le terrain même si demeurent encore de nombreuses zones d’ombres et beaucoup de paradoxes qu’il faudra clarifier pour éviter toute erreur de jugement. En termes des zones d’ombre, soulignons, entre autres les ambigüités de la médiation burkinabé-algérienne, les manigances et tractations en cours en vue de ‘’l’acquittement’’ du MNLA et d’Ansardine et bien entendu le silence presque dolosif du MUJAO et d’AQMI quant au changement de camp de leurs partenaires. Quant aux paradoxes suscités par la question, il serait intéressant, dans un premier temps, de se demander les raisons qui poussent d’aucuns à dissocier le MNLA et Ansardine d’AQMI et du MUJAO sachant bien qu’ils ont tous combattu ensemble le même pays, commis les mêmes atrocités et partagent les mêmes ambitions quand bien même leurs modus opérandis diffèrent quelque peu. En second lieu, il s’agit d’analyser l’option politique envisagée par le MNLA et Ansardine face à la perspective de l’intervention armée qui se peaufine de jour en jour. Toutes ces préoccupations, eu égard à la diplomatie du bâton (avec la France, la CEDEAO…) et celle de la carotte (sous l’impulsion de l’Algérie et du Burkina) entreprises de part et d’autre, devront aboutir à des réflexions critiques sur les deux options (politique et militaire) qui se présentent actuellement dans la résolution de la crise du Nord.
L’option politique et ses impératifs :
Les négociations en vue de la résolution de cette crise sont placées principalement sous l’égide de la CEDEAO, à travers le Burkina Faso et, accessoirement, de l’Algérie. La médiation algérienne, au-delà de l’aspect stratégique, remonte à des années. Tandis que le choix du Président du Faso, émanant de la CEDEAO, dénote de l’idée selon laquelle l’homme serait apparemment le seul diplômé de ‘’l’école de médiation’’ de la sous région pour ne pas dire ‘’le négociateur Afrique agréé’’ de la France de Sarkozy. Ces deux médiations, compte tenu de certains évènements suspicieux, méritent d’être analysées en profondeur. L’histoire a prouvé que la médiation algérienne, dans la crise malienne, a plus profité à l’Algérie qu’au Mali. Tous les accords signés en la matière ont été facilités par Alger. Qu’à cela ne tienne, le problème s’est empiré et les accords piétinés d’où la nécessité de remettre en cause cette médiation et aller vers une approche plus neutre de la crise. L’influence de l’Algérie dans les différentes crises maliennes n’a contribué qu’à déplacer le problème et protéger les intérêts des touaregs au détriment de ceux du peuple malien et ce, avec la complicité de nos différents régimes politiques. Quant au Burkina, sa médiation est de plus en désavouée par la majeure partie des maliens, à cause du fait qu’il accueille et entretient plusieurs responsables du MNLA. Dans le souci de préserver la crédibilité du dialogue et bannir toute prise de position, il urge de déléguer de nouveaux interlocuteurs plus neutres, crédibles et susceptibles de peser sur le plan international. Le Sénégal et le Niger pourraient jouer ce rôle.
Aussi, quelles sont les promesses faites au MNLA et Ansardine en guise de leur éloignement du MUJAO et d’AQMI ? Pourquoi l’Algérie et le Burkina s’obstinent à sauver ces deux mouvements et surtout de les présenter comme des solutions pour la reconquête du Nord ? Certainement pour combattre leurs partenaires terroristes ou camoufler les affinités qui les lient peut-être. Le deal entre les médiateurs de la crise malienne et ces mouvements armés, passibles de poursuite au même titre que les terroristes, va-t-il dans l’intérêt du peuple malien ? Autant de questions qu’il faille répondre avant de blanchir le MNLA et Ansardine.
Autre élément d’analyse : les relations entre Ansardine et le MUJAO qui revendiquent tous deux l’instauration de la charia. Est-il possible que ces deux mouvements se dissocient ? Difficile de répondre par la négative. Ils n’ont pas hésité à se débarrasser du MNLA, faute de convergence de la cause de ce dernier avec la leur. La logique voudrait donc qu’AQMI et le MUJAO déclenchent des représailles contre Ansardine compte tenu de sa volonté aujourd’hui de leur tourner le dos. Toutes ces réflexions prouvent que l’option politique, s’il doit y avoir, nécessite des impératifs dont la transparence, la crédibilité et la justice et, par ricochet, de nouvelles bases et de nouveaux interlocuteurs (le Sénégal et le Niger par exemple). Sinon, la seule alternative qui reste serait l’intervention armée dont la dynamique est déjà enclenchée. Laquelle mérite également un certain nombre de précautions.
L’option militaire et ses précautions :
Des questions de fond demeurent quant à cette seconde hypothèse. Il s’agit de l’état de préparation des militaires maliens, la concordance de vue entre le Mali et ses partenaires (CEDEAO, pays voisins, pays occidentaux) en termes de stratégies et d’intérêts, etc. Ces différentes préoccupations, bien que soulevées lors des rencontres en la matière, n’ont toujours pas fait l’objet de mesures et/ou d’actions concrètes.
Par ailleurs, il est important de mener une réflexion sur les acrobaties politico-diplomatiques dont font montre certains acteurs de la crise malienne pour dissocier le MNLA et Ansardine d’AQMI et du MUJAO. Cette tentative de séparation est à la fois dangereuse et aventureuse pour le Mali. Il est important de faire la part des choses, au risque de les légitimer et jeter les bases d’une collaboration compromettante. L’instrumentalisation de ces deux mouvements pour combattre les terroristes d’AQMI et du MUJAO reviendrait tout simplement à piéger le Mali et obliger les maliens à accepter des personnes par le biais desquels les terroristes ont pris le contrôle des 2/3 du territoire national. Le MNLA et Ansardine ne valent pas mieux que le MUJAO et AQMI. S’ils veulent prouver le contraire, cela doit être sans conditions. Il est du ressort de la communauté internationale, sous l’impulsion du Mali bien entendu, de comprendre que la volonté de négociation des ces deux mouvements relève plus d’un aveu d’impuissance que d’une réelle volonté de solution négociée. La guerre, pour la reconquête du Nord, pour des précautions devra être menée contre tous les groupes armés et terroristes. Quitte au MNLA et Ansardine de déposer les armes sans conditions et en toute responsabilité (c’est-à-dire répondre de leurs actes devant la justice) et se rallier avant le déclenchement des opérations militaires. Notons que la séparation fallacieuse que les uns et les autres tentent d’opérer entre MNLA-Ansardine-MUJAO-AQMI ne demeure, jusque là, qu’un jeu de mots et non une solution définitive au problème.
Si le plus important reste la libération du Nord et la restauration de l’intégrité du territoire national ; l’enjeu est que, d’une part, la négociation en faisant revenir le MNLA et Ansardine dans le jeu politique pourra leur faire gagner ce qu’ils n’ont pas pu avoir par la guerre (notamment le MNLA), et, d’autre part, la guerre si elle est mal préparée et mal menée conduirait à une afghanisation du Mali.
Fousseyni MAIGA
Je suis d’accord avec vous lassi quand vous dites que Monsieur Maiga a beaucoup a prouvé dans le métier. Je l’ai connu depuis la fac et j’avoue que ces écrits ont fait pleurer plus d’un étudiant à maintes reprises. Sauf que je crains fort qu’il puisse continuer dans cette lancée avec la proposition de chargé de mission qui lui aurait été faite par un ministre actuel.
Vous avez tout dit Monsieur Maiga. No comment, du courage car vous avez encore beaucoup à offrir à vos lecteurs.
Du courage il ne faut jamais accepter ces chiens parmi vous , des salles types. Des gens qui chisn dans le desert et sans laver leur derière
Je pense aujourd’hui, que tous les maliens y compris nos dirigeants savent que la seule solution est la guerre, mais le grand problème du mali c’est sont armée. Si on avait une armée un peu patriote, capable de nous garantir qu’elle fera la guerre avec honneur et dignité, je suis convaincu que Diancounda, allait dire merde à blaise et à l’Algerie.Toutes ces tergiversations de la communauté sont dues à la faiblesse de notre armée. Que DIEU sauve le Mali.
Je me nomme Wangaro fils du Gourma et Haoussa de Gao. Je me donne le devoir d’intervenir sur les problèmes du Nord créés et entretenus par le MNLA et ANSSAR DIN qui veulent négocier la paix avec le Mali.
Le médiateur et les autorités actuelles du Mali n’ont pas rapproché la population à la base en général et celle du nord en particulier qui ont subis les atrocités du MNLA et ANSSAR DINE et abandonné enfin à leur sors par le pouvoir central.
Une population dont les femmes et les filles sont violées en présence des parents impuissants, des garçons sodomisent dans les camps. Ces soit disant négociateurs par excellence qui ont violé, volé, assassiné, séquestré, emprisonné, flagellé, amputé, lapidé, une population innocente, continu a nargué le Mali et ces populations victimes pour une négociation ou une entente qui ne dit pas son nom certes nous n’avons pas les moyens de les combattre mais leur forfait posé dans nos villes un 31 mars de cette année 2012 ne s’effacera jamais des mémoires. Ces criminels, grands bandits et narcotrafiquants n’ont épargné ni vélo, voitures, camions, motos, appareils, ordinateur, argents, détruit et le pillé les banques, les services financiers, l’administration générale, les ONG, l’hôpital régionale et toute les structures sanitaires de Gao.
Le pire c’est la destruction des infrastructures scolaires, les magasins de stocks de céréale et les lieux de culte.
La tuerie de nos jeunes parce qu’ils ont manifesté leurs mécontentements. O combien de blessés, des femmes qui ont perdu leur vie par des accouchements prématuré, d’enfants mort né, combien sont elles ces femmes et filles violées qui ont abandonné leurs foyers et se sont suicidées ?
Combien de déplacés qui vivent une vie infernale qui n’ont pas demandé cet envahissement.
Toutes ses atrocités sont commises par MNLA et ANSSAR DIN qui côtoyaient cette population au quotidien. MNLA et ANSSAR DIN ne sont autres que les déserteurs de l’armée, la gendarmerie, la police, la garde, la fonction publique, des élues, notables et civiles tamasheq avec qui cette population majoritaire partage les repas, toits et couchettes qui sans vergogne, un matin ces dévergondés ont osé retourner les armes contre leurs hôtes ne peuvent plus les considérer comme une partie de leur.
Et vous voulez que ces gens la vienne que nous nous regardions en face impossible nous ne pouvions jamais vivre avec ses gens la, c’est impardonnable ce qu’ils nous ont commis comme atrocité.
Même si nos autorités demandaient aux coupables de venir à Gao ils n’oseront pas. Ce n’est pas possible, c’est inimaginable on ne peut pas faire certaine choses pour une population et venir vivre avec cette même population. J’attire l’attention du gouvernement du Mali sur notre position par apport a ces négociations unilatérales et n’engagera nullement cette population car ne faisant pas partie des négociations.
Une question faut il être un criminel au Mali pour être écouté et considéré comme bon citoyen? Ou une communauté doit d’abord prendre les armes pour être supérieure aux autres malgré son infériorité numérique et sa non contribution au développement économique du pays car ses des individus qui ne payent même pas d’impôt dans toutes leurs activités.
Le COREN Collectif des Ressortissant du Nord qui se dis défenseur du nord qu’ils arrêtent leurs cinémas on ne peut pas défendre une communauté étant loin d’eux, même nos frères Dogons qui on le souci de notre devenir son venue a Gao, Tombouctou, Kidal pour s’acquérir de nos problèmes.
Qu’ils continuent a lapidé les dons qui vienne de partout ce leurs spécialités. Il et tops tard pour sortir les griffes maintenant que les hommes on prit le devant vous voulez avoir une porte de sortie vous vous trompez énormément vous trouvez devant vous un nouveau visage de Gao.
Que les gens disent ce qu’ils veulent négocier ce que vous voulez MNLA, ANSSAR DIN, MUJAO, AQMI, BOCOUHARAM, LE MEDIATEUR, ET LE MALI nous vous attendrions de pied ferme on a pas besoin de CPI pour sa les coupables paierons très chers
Le Mali n’en finira pas avec ses problèmes, le Gouvernement de transition de Cheick Modibo DIARRA vient de discrimer les titulaires de Maitrise en Sociologie et en Anthropologie de la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (FLASH) qui est devenue la Faculté des Sciences Humaines et des Sciences de l’Education qui sont aptes à concourir pour le poste d’Administrateur de l’Action Sociale au même à traves le Chef de Cabinet du Ministère du Développement Social du Gouvernement de transition de Cheick Modibo DIARRA qui veut faire la promotion de l’Institut de Formation des Travailleurs Sociaux pour le concours direct des administrateurs de l’action sociale.
Et pourtant le Doyen de la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines (FLASH) qui est devenue la Faculté des Sciences Humaines et des Sciences de l’Education a précisé dans une lettre qu’il n’y a pas de différence entre Socio-Anthropologue et Sociologue et en Anthropologue (Socio-Anthropologie est l’abréviation de Sociologie et Anthropologie donc Sociologue et en Anthropologue) le Secrétaire Général du Ministère de la Fonction Publique avait accepter après avoir pris connaissance de la dite lette, donné l’autorisation de prendre les dossiers des Sociologues et Anthropologues pour ce concours mais le Chef de Cabinet du Ministère du Développement Social du Gouvernement de transition de Cheick Modibo DIARRA sais très bien que les titulaires de Maitrise Socio-anthropologie ont tous dépassé 40 ans qui est l’âge limite pour ce concours, comme ça son affaire sera une réussite il sais aussi que depuis 2003 c’est le gouvernement du Mali qui a exigé a ce que les étudiants choisissent soit Sociologie ou Anthropologie donc il veut faire la promotion de l’Institut de Formation des Travailleurs Sociaux pour le concours direct d’administrateur de l’action sociale a encore donner consigne <> à déclarer le chef des opérations de dépôt des dossiers sise à l’ancienne siège de la COCAN 2002 à bamako les dossiers des Sociologues et en Anthropologues.
Mais monsieur le Chef de Cabinet du Ministère du Développement Social du Gouvernement de transition de Cheick Modibo DIARRA pourquoi tu vous discriminez les fils d’un même pays qui cherche d’ailleurs à se relever des problèmes du Nord et Institutionnels ? Pour l’Argent ? Pour la vengeance ?
Aider nous faire bien raisonner monsieur le Chef de Cabinet du Ministère du Développement Social du Gouvernement de transition de Cheick Modibo DIARRA parce que la date limite de dépôt des dossiers est fixée pour le 29 Octobre 2012.
Pourquoi former des Sociologues et Anthropologues et les laisser dans les rues de Bamako ?
Ou bien parceque vous avez complices haut placés dans ce Gouvernement de Cheick Modibo DIARRA ?
Ou encore mieux vous vous faites comme Iyad AGALY de ce Gouvernement de transition de Cheick Modibo DIARRA à Bamako donc je fais ce que je veut ?
Monsieur le Chef de Cabinet du Ministère du Développement Social du Gouvernement de transition de Cheick Modibo DIARRA l’acte que vous venez de poser peut et doit avoir de très lourdes CONSEQUENCES…
Médiation ne veut pas dire prendre des décisions à la la place du peuple malien qui dans son ensemble ne fait pas la différence entre Ançardine, MUJAO, MNLA et AQMI. leur dénominateur commun c’est qu’ils ont tous contribué à faire reculer le Mali. La médiation doit demander l’avis du peuple malien avant toute prise de décision. Que Dieu sauve le MALI
Ce site internet est une précieuse fenêtre qui me donne a vivre l’actualité de cette partie du monde que j’aime tant, depuis le Canada. L’article de Fousseyni Maiga ne manque pas d’intérêt, tout comme il ne manque pas de contradictions que je me permettrais de souligner. D’ores et déjà, il convient d’admettre qu’il s’agit d’une rébellion d’une composante malienne face à l’autorité centrale, avec en toile de fond l’implication de forces obscurantistes et mafieuses. La communauté internationale ne viendra jamais aider le Mali à bouter hors des frontières, une partie des maliens ! Le reste du monde, accouru au chevet du Mali, l’aidera sans doute à isoler les belligérants “non maliens”, mais il est clair que ce problème « séparationiste » devra enfin être résolu avec lucidité !
Cette crise malienne cause un indescriptible traumatisme chez toute personne imprégnée de l’histoire de l’Afrique au Sud du Sahara. Dans cette partie du continent, des hommes et femmes ont écrit le passé glorieux de l’homme africain. Ce “Maliba” ne méritait pas ce qui lui arrive !
Cependant, il s’agit bel et bien de la résultante de mauvaises décolonisations, accentuée par des “indépendances” mal assumées. Le cas malien risque de faire tache d’huile partout dans la sous région, y compris chez moi au Burkina Faso.
Et tant que les populations ne bénéficieront pas de mécanismes souples qui leur reconnaissent leurs spécificités culturelles et un droit de regard et d’accès aux ressources de leurs terroirs, il y aura toujours hélas, la répétition du cas malien au Mali et ailleurs.
Quand l’auteur de l’article intitulé “Reconquête du Nord : Pile ou face ? ” dit clairement : « les intérêts des touaregs au détriment de ceux du peuple malien », est-il conscient qu’il parle d’une composante du peuple malien que sont les touareg ?
En étant Peulh du Burkina Faso connaissant les mêmes frustrations liées à l’exclusion, je peux comprendre que certains maliens (tels que les touareg) veuillent s’autonomiser. Je m’empresse de dire que dans l’idéale, rester un et indivisible est de loin meilleur. Seulement voila, même au sein d’un couple qui dure depuis 100 ans, quand les raisons d’une vie commune disparaissent, le divorce est salutaire. Les deux Soudans sont un exemple récent, mais pas unique. Au Canada où je vis, les québequois parlent bien d’indépendance ! Eux ont des mécanismes démocratiques (le référendum) qui évite toute rébellion armée ! En Europe, les corses veulent bien se prendre en charge, et frappent par le terrorisme pour se faire entendre !
Un point d’accord cependant avec M. Maiga, Blaise Compaoré donne à croire qu’il est partial, voire partisan de ceux entrés en rébellion avec le pouvoir central. En tous les cas, la crise malienne étoffe son palmarès de “pompier-pyromane”, ce qui est en droit de passer mal dans l’opinion malienne. Et cela ne fait forcement pas l’affaire du burkinabe qui veut vivre en symbiose avec son frère malien.
Une chose me semble clair, le Mali sortira de cette crise grandi, ou alors il sombrera, et la sous région entière avec. Courage donc.
1. Négocier veut dire laisser se poursuivre les amputations, les lapidations, le trafic de drogue, les enlèvements, etc. Cela ne se comprend que pour ceux qui n’ont pas de parents au Nord Mali qui subit ces exactions. Et je ne serais guère surpris qu’ils soient des algériens qui nous disent de tous périr au Nord Mali, pourvu que le mal ne les atteigne…
2. Si les nomades, dont certains sont complices des narcotrafiquants, surmontaient leur peur panique des terroristes pour informer les troupes de la CEDEAO, la guerre s’achèvera dans moins d’un mois. Le problème est qu’ils sont assez isolés dans le désert livrés aux terroristes. CEPENDANT, CERTAINS NOMADES DISPOSENT MAINTENANT DE TELEPHONES SATELLITAIRES. ILS SE RETROUVENT AUX FOIRES HEBDOMADAIRES. ILS SONT NORMALEMENT CONVOQUES PAR L’ADMINISTRATION QUI RETOURNERA AU NORD BIENTOT.
3. EN FAIT, LA SEULE URGENCE EST D’EMPECHER CES CRIMINELS de MNLA/ANESARDINE/BOKOHARAM/AQMI/MUJAO DE FUIR, D’ALLER SE REPOSER OU CONTINUER LEURS CRIMES AILLEURS, NOTAMMENT EN ALGERIE, EN MAURITANIE OU EN LIBYE, ET REVENIR A LA CHARGE AU MALI A LA PREMIERE OCCASION…
En venant ce matin au bureau, j’étais vraiment sur les nerfs. Mais j’avoue qu’après avoir lu cet article, j’ai retrouvé le sourire et je tiens à remercier Monsieur Maiga pour ce réconfort. Je crois qu’il est tout simplement un visionnaire et une fierté pour la presse africaine.
Attention; le mnla, ensardine, aqmi et mujao sont entrains de nous distraites. 😯
Il n y’aura d'”afghanisation du Mali” cest l’Algerie qui peut l’alimenter (en jouant le role mafieux que joue le Pakistan) or elle sera surveillee de pres par la communaute internationale!
Pauvre ignorant. Commence par écrire correctement. On voit bien que tu ne comprends rien à ce qui se passe dans ton pays. L’Algérie est au-dessus des tes âneries. N’est-ce pas elle qui encourage à renouer le contact entre rebelles Touaregs – qui sont dans leur pays – et les autorités de transition à Bamako? Cela permettra d’isoler et de combattre les hordes terroristes qui, pour le moment occupe les 2/3 de ton pays. Quel intérêt a l’Algérie, grande puissance régionale, à favoriser une “afghanisation” à ses frontières? Toi aussi, tu fais preuve d’une grande ingratitude à l’égard d’un pays qui a beaucoup fait pour ton pays. Il y a bien un proverbe Arabe qui dit “tu manges le fruit et tu insultes la communauté qui l’a produit. Cela ne m’étonne pas de toi et de touts les façons, l’Algérie te dit “MERDE!!!”.
“Si le plus important reste la libération du Nord et la restauration de l’intégrité du territoire national ; l’enjeu est que, d’une part, la négociation en faisant revenir le MNLA et Ansardine dans le jeu politique pourra leur faire gagner ce qu’ils n’ont pas pu avoir par la guerre (notamment le MNLA), et, d’autre part, la guerre si elle est mal préparée et mal menée conduirait à une afghanisation du Mali.” Excellente analyse. Merci Maiga.
En fait, il n y’a absolument aucune raison pour le Mali de negocier avec le MNLA. Le MNLA est comme mouton non seulement castré mais aussi sans corne. En plus le Mali est actuellement en profondeur des calamites (honte, humiliation, souffrances, morts)… de quelles consequences parlent-ils encore si on refuse de nogocier avec le MNLA et alliés? On ne pourra que reduire les consequences avec l’intervention armee.
Je suis d’accord avec votre analyse M. MAIGA. Par ailleurs, je crois que les bandits armés du Mali (MNLA,ANSARD) se sont mariés avec MUJAO ET AQMI pour le meilleur et le pire. C’est dire que: en même temps que ANSARD déclare à la face du monde qu’il se désolidarise de MUJAO ET AQMI, ils les souflent dans l’oreille “nous serons tjrs unis, n’oubliez jamais, nous ne trahirons par cette union sacrée”. L’afganisation que nous vouons éviter a malheureusement commencé, pour longtemps.
ces deux mouvement sont des vrais maliens négocier avant tout
Aminata,
Toujours ce nationalisme lamentable; C’est quoi de “VRAIS MALIENS”? Ces deux mouvements sont des mouvements délinquants qui ont perpétrés des horreurs sur nos populations et donc sur leurs compatriotes, et qui ont volé par les armes et la terreur la moitié de notre pays! 😈 😈 😈
Qu’est ce qu’on en a à foutre, qu’ils soient… de “VRAIS MALIENS”, ou qu’ils soient Chinois, Canaques, ou Martiens!!! C’est donc CA, l’important, selon toi??? Peu importe les crimes commis, pourvu qu’ils le soient par des compatriotes “bien de chez nous”!!! Par contre, s’il s’était agi d’ETRANGERS (quelle horreur!), là ces crimes seraient du coup impardonnables!!!
Ces gens-là ont tué, violé, torturé, fouetté, ils ont tenter de s’approprier par les armes la moitié de notre pays, mais ça ne dérange pas de t’asseoir à la même table qu’eux et de négocier avec eux, sous prétexte que eux, au moins, sont……………de vrais Maliens!
Tes propos sont pitoyables, aminata sanogo!
ATT est un “vrai malien” aussi. 😆 😆 😆 😆
Je suis d’accord avec toi. mais sans ironie, les premiers responsables de ces deux mouvements doivent complèter une centaine d’autres des 2 mouvements pour être égorgés devant les places publiques. A après les négociations commencent.
tu es minable aminata, tu es l’exemmple du fait que l’afrique n’avance pas…
Les gars viennent de te tuer, violer, voler etc… et tu veux négocier… PATETIK
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