Chargé de la réussite des prochaines assises nationales sur le nord, Cheick Oumar Diarrah n’est pas connu par les Maliens sur le terrain du nord Mali. Est-il un connaisseur des réalités du grand nord ? Ira-t-il pour la toute première fois à Gao ? A-t-il jamais mis pied à Kidal ? Ce qui est sûr, des deux volets de son déportement, le second qui est le développement des régions du nord, dépend indubitablement du premier : paix et réconciliation nationale. Le tout nouveau ministre de la réconciliation nationale et du développement des régions du nord a l’opportunité de plancher sur un chantier sablonneux, qui ne relève point de la sinécure, et le président IBK ne pouvait exprimer mieux, la mission du gouvernement d’une autre transition.
Réputé être une personnalité très proche d’IBK, le choix d’un ministre néophyte pour piloter ce dossier, relèverait de la volonté du président d’avoir l’œil sur le dossier nord-Mali, plutôt que du besoin d’une expertise. IBK est certainement conscient des défiances que le nord réserve, tels qu’il doit être « surveillé comme le lait sur le feu », comme le disait cet autre connaisseur du septentrion malien.
‘’L’accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix au nord Mali’’, signé à Ouagadougou le 18 juin 2013, donne 60 jours au nouveau président pour ficeler le dossier. Le ministre Cheick Oumar Diarrah devra dors et déjà s’habituer au régime à thé, dattes et arachides. Inclusifs, ils doivent prendre en compte tous les groupes armés, mais au-delà, avoir l’onction et l’adhésion de toutes les communautés du nord, pour aboutir au règlement définitif, et à la fin des convulsions récurrentes et cycliques dans cette partie de notre pays depuis son indépendance.
B. Daou
La seule solution c’est que ses bandits se rendent.Sinon l’Etat du MALI doit les mater à chaque fois qu’ils attaquent le MALI.
Les criminels doivent répondre de leurs crimes devant la justice.
DIEU bénisse le MALI.
Bonjour,
En plus de la nécessaire réconciliation entre certains anciens présidents et certains responsables politiques, la crise multidimensionnelle qui a frappée le Mali a généré des amalgames de tous genres.
Ces amalgames ont divisé les communautés du Mali, ce qui, aujourd’hui, exige une réconciliation nationale.
De même, certains Maliens ont été victimes et/ou ont eu des parents victimes de cette crise et des violations induites, ils exigent, à juste titre, que les actes et violations subis soient reconnus et sanctionnés par la justice.
Donc, que les auteurs soient connus et sanctionnés par la justice s’il s’est avéré qu’ils sont fautifs.
La réconciliation nationale ne sera possible et ne sera durable que si la justice et la non impunité seront mises en avant.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
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