En un mot : Rébellion dans la circulation routière

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Difficile en cette période d’année de se frayer un chemin dans la circulation à Bamako. Désormais, il faut compter avec une classe de conducteurs qui se moquent carrément du code de la route.

Sur les artères et autoroutes, chauffeurs de Sotrama, de taxi et même des responsables du pays accaparent la piste cyclable réservée aux motocyclismes pour échapper aux embouteillages. Une tendance fâcheuse au vu du nombre d’accidents et d’incidents provoqués par ce comportement peu orthodoxe. Censés réguler la circulation, les agents de la police deviennent de plus en plus impuissants face à cette violation qui va crescendo.

Au train où vont les choses, il est à craindre des émeutes si un accident était causé par un véhicule “en position de force”. Un tel scénario dans un quartier populaire ou une zone à forte concentration pourrait déclencher des révoltes aux conséquences incalculables. Face à ce risque, les pouvoirs publics se doivent de sévir, en appliquant strictement la loi. C’est une question de salut public.

DAK

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6 COMMENTAIRES

  1. Le problème c’est le manque d’infrastructures routières. Depuis cinq ans, aucune nouvelle route n’a vu le jour dans la ville de Bamako. On croyait qu’avec le sommet le plus terne de l’histoire des sommets France-Afrique qui s’est tenu au Mali, allait être l’occasion pour la construction de nouvelles routes. A l’arrivée, même un piste cyclable n’a été construite. Les marchands ont été déguerpis, les baraques cassées, les tabliers dégagés, tout ça pour rien. Il est tout à fait normal de s’inquiéter pour ce qu’il adviendra, si un jour, une confrontation a lieu entre motocyclistes et automobilistes. Autant prévenir que guérir en élaborant des routes pour désenclaver cette ville où les routes sont devenues pratiquement très insuffisantes pour le nombre de véhicules circulant dans Bamako. Les routes qu’avait construites Alpha et ATT, sont devenues très étroites. Le nombre de voitures ne cesse d’augmenter d’année en années et les voies se rétrécissent davantage. Il faut de nouvelles initiatives, et les autorités en place n’en n’ont pas. Leur seul programme, c’est maintenir IBK au pouvoir par tous les moyens afin de continuer leur oeuvre de destruction et de gaspillage des ressources de l’état. Chaque jour, de nouveaux conducteurs prennent le volant avec des permis de conduire achetés en sous-main sans aucune connaissance de code de la route ni de la conduite en tant que telle. Les conditions d’obtention du permis de conduire doivent être beaucoup plus durcies afin que les gens prennent conscience des risques qu’ils pourraient prendre en achetant le document. C’est vraiment trop facile.

  2. A chacun son jugement. Il y a des conducteurs de véhicules à quatre roues qui, de manière limitée, dérangent les motocyclistes en empruntant les pistes cyclables. Cependant, force est de reconnaitre que bon nombre de motocyclistes envahissent les chaussées réservées pour les engins à quatre roues rendant du coup la fluidité de la circulation difficile à Bamako.
    Que chacun respecte sa voie pour le bonheur de tous les usagers de la route.

  3. Bonjour, c’est véritable problème. Les autorités doivent remédier avant qu’il ne soit trop tard. Merci DAK, pour avoir signaler.

  4. c’est le problem de route. On dirais bamako n’e pas la capitale d un pays. IBK n a rien fait a bamako depuis le route que att a construit.

  5. La circulation routière est un désastre a Bamako. On a besoin de bonnes routes…et puis de réduire le nombre de motos en circulation en imposant un système de transport commun. Avec deux lignes aller-retour de bus en piste isolée sur chaque grande artère beaucoup gens vont préférer les bus au lieu des motos! Mais malheureusement avec le laxisme chronique de nos autorités les maliens sont presque gâtés au-delà de réparation…les usagers sur motos croient la ville leur appartient et qu’ils ont droit de conduire leur engins en tout désordre (excès de vitesse 100 a120 km/h, transport des enfants ….support en -quatre etc.. , conduire sans permis, sans casque et conduire au milieu de la route sur le chemins des voitures).

    Il faut aussi strictement interdire l’importation des véhicules âgés de plus de 10 ans ( limite d’âge de véhicules importés.. ça existe partout en Afrique sauf au Mali)..hélas encore ici aussi les autorités maliennes se comportent toujours en pays spécial qui ne démontre aucun sens de de l’ordre. C’est toujours la politique de facilite et de non- confrontation que préfèrent appliquer nos autorités…la raison principale est qu’un Ta gninina ( chercheur d’intérêt personnel) n’a aucune raison de confronter les maux du moment le temps qu’il ramasse sa part. Sinon c’est connu que cette ces divers fléaux de la circulation de Bamako ne pourront pas continuer pour longtemps!

  6. Pour la première fois un journaliste défend les intérêts des motocyclistes quoiqu’ils soient eux-mêmes à plus de 80% sur des motos. Tout le monde ne critique que les motocyclistes surtout ceux dotés de moto – Diakarta, pourtant au vu et au su des policiers de cette ville, les taxis, les SOTRAMA et les voitures personnelles prennent sans vergogne les pistes destinées aux motocyclistes et ces derniers impuissant devant le phénomène prennent leur mal en patience et attendent que les plus nantis finissent de se servir, car c’est de cela qu’il s’agit, pour les possesseurs de quatre roues, ils se sentent plus autorisés que les deux roues. Cette situation un jour provoquera sans équivoque un soulèvement qui risquera de causer des dérives incommensurables conduisant à des dommages graves à autrui.

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