Vendredi soir, alors que le président du président du Syndicat autonome de la magistrature (Sam), Mohamed Chérif Koné, passait à la télévision pour annoncer la suspension de la grève illimitée, un autre groupe lançait un communiqué de démenti. C’est dire que dans les deux principaux syndicats de la magistrature (Sam, Sylima), le torchon brûle et désormais chacun cherche à tirer la couverture à soi.
Si le groupe conduit par M. Koné, jusque-là connu comme président du Sam, a décidé de donner une suite favorable à la médiation, l’autre partie a opté pour la grève illimitée et le bras de fer avec le gouvernement. Cette situation paralyse le travail des magistrats. Ses conséquences sont nombreuses. Des citoyens sont privés des services juridiques : casier judiciaire, certificat de nationalité, des prévenus qui attendent d’être jugés, entre autres.
En décidant de s’inscrire dans la voie du dialogue, le groupe dirigé Mohamed Chérif Koné gagne néanmoins la bataille de l’opinion nationale, favorable à un assouplissement. En tous les cas, ce quiproquo démontre toute la délicatesse de la question et du traitement qu’en font les syndicats.
DAK
Koné ne peut pas et ne devait pas faire ce communiqué. Les deux syndicats sont allés en grève, ENSEMBLE, le minimum est qu’il fallait le porte parole de l’autre syndicat.
Et cet autre n’est pas d’accord, faut pas parler en son nom: cela est un manque de respect.
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