«L’idée d’une intervention militaire au Mali s’est transformée en un projet ambigu pour tous y compris pour l’ONU» a dit en substance, notre ministre des Affaires étrangères lors d’une interview, samedi dernier, à la chaîne TV «al Arabiya». Diplomatiquement, un «projet ambigu» veut dire en clair plein d’arrière-pensées.
Alors essayons de voir ce que peut cacher ce projet ambigu. Lorsque le 22 mars dernier, le capitaine Sanogo fait son coup d’Etat, le Mali est à un mois de l’élection présidentielle. C’est la première ambiguïté. Il prétend vouloir «redresser la démocratie et restaurer l’Etat». Il est vrai que le Mnla s’était soulevé trois mois auparavant en attaquant des casernes à Gao, Tombouctou et Kidal. Pour fragiliser encore mieux son pays, Sanogo ne pouvait trouver meilleure idée que son coup d’Etat. Il a même cette petite «cerise» qu’il met à son action en dénonçant la gestion de la crise entre l’armée et les Touareg du Mnla. Il n’aura réussi qu’à ouvrir grandes les portes de son pays aux terroristes de tous bords (Aqmi, Mujao, Boko Haram,…) qui erraient dans le Sahel et qui ont trouvé au Nord-Mali un point de chute idéal. Aujourd’hui, le Mali est dirigé par un président de la République par intérim, Diacounda Traoré qui a confié le Premier ministère à Cheikh Modibo Diarra. Aujourd’hui, Sanogo jouit du statut d’un «chef d’Etat» et vit cloîtré dans une caserne. En réalité, c’est la Cedeao qui a la haute main des affaires du pays. Une Cedeao présidée par Alassane Ouattara, le chef de l’Etat ivoirien, fervent défenseur d’une intervention militaire au Mali (il semble y avoir pris goût depuis qu’il a éjecté, par ce moyen, G’Bagbo). Et nous voilà à la deuxième ambiguïté. Ayant levé une armée de 3000 hommes, la Cedeao a saisi le Conseil de sécurité de l’ONU pour avoir sa bénédiction et lancer ses troupes dans le Nord-Mali. Combattre qui? Il ne faut pas oublier que le Mnla et Ansar Eddine sont des formations composées de Maliens et ils s’y trouvent en même temps des mercenaires d’Al Qaîda et d’aventuriers sous divers sigles. Tous les ingrédients du chaos sont réunis en cas d’intervention militaire étrangère dans ce pays. La Cedeao ne tardera pas à déclarer son impuissance et en appeler aux forces occidentales. Lesquelles sont dans une logique de retrait de leurs troupes des champs de bataille (Irak, Afghanistan,…). Et c’est toute la région saharienne et subsaharienne qui entrera dans un tourbillon pire que celui qu’a connu l’Afghanistan. Un pourrissement qui exposera même la sécurité de l’Europe. Difficile d’imaginer l’engrenage infernal que peut engendrer une action militaire telle que prévue par la Cedeao. C’est pour cette raison d’ailleurs que le Conseil de sécurité a demandé à la Cedeao de «définir son plan de reconquête du Nord-Mali». Il veut lever cette ambiguïté. Quant à l’appui «strictement logistique» préconisé notamment par la France, celui-ci n’est rien d’autre que l’ambiguïté de l’ambiguïté. Quelle force militaire pourrait venir à bout du terrorisme si une partie de la population, représentée ou non par le Mnla et Ansar Eddine, est considérée comme tel? Alors que les aspirations de cette même population sont de sortir de la misère et de jouir de tous ses droits, y compris le droit au développement, dans son pays. Aider les Maliens à serrer les rangs pour préserver leur intégrité territoriale et les aider à vaincre le terrorisme, le vrai, car venu d’ailleurs, est l’unique voie qui ne comporte aucune «ambiguïté». C’est la position inlassablement défendue par l’Algérie. Celle de la paix. Que de grandes puissances comme les Etats-Unis défendent cette même position, autorise à croire que toutes les «ambiguïtés» seront mises en échec!
Par Zouhir MEBARKI – Lundi 10 Decembre 2012 / lexpressiondz.com/
IL N’Y PAS DE VA-T-EN GUERRE AU MALI. C.O.N.A.R.D. : CETTE GUERRE QUE NOUS DEVONS FAIRE VAUT MIEUX QUE CELLE QU’A LIVRE LE FLN ALGERIEN CONTRE LA FRANCE : “UN REBELLE VAUT-IL MIEUX QU’UN SOLDAT MALIEN?” C’EST LA SEULE QUESTION QU’ON DOIT SE POSER
Les Maliens qui ne sont pas plus belliqueux que d’autres, savent absolument tout de la négociation avec les dirigeants du MNLA et d’Ançardine pour l’avoir pratiquée jusqu’à l’indigestion depuis des décennies : ni les accords, ni les concessions, ni la décentralisation, encore moins l’impunité tacite octroyée n’ont réussi à empêcher les mêmes protagonistes de tirer tout le profit possible des avantages concédés puis de reprendre les armes à la moindre occasion et de tuer pour imposer des vues de plus en plus maximalistes jusqu’à cette ultime fiction d’un Etat indépendant sur un territoire où ils sont ultra-minoritaires.
L’armée malienne ne doit plus compter que sur ses propres forces pour récupérer à la sueur de son front, ce qu’elle aura perdu à la vitesse de ses jambes. C’est tout le Mali qui sera donc derrière son armée pour laver l’honneur souillé de la patrie. En déclenchant les hostilités face à ces illuminés jihadistes, le Mali ne sera jamais seul dans son combat.
Des pays comme le Nigeria, le Niger et l’Afrique du Sud ne resteront pas insensibles à son combat.
D’autres pays africains, conscients du mépris de la communauté internationale face au drame de tout un continent, sauront se mobiliser et nous aider.
MAIS NOUS ON A PLUS LE CHOIX : il nous faut nous résigner à aller au combat. Un combat pour l’honneur et la dignité retrouvée. Un combat qui fera que le Mali sera de nouveau respecté et craint.
Armée malienne, la balle est dans ton camp. OU BIEN EST-IL VRAI QU'”UN REBELLE VAUT-IL MIEUX QU’UN SOLDAT MALIEN?”
A toi de donner tort à tous ces spécialistes te décrivant comme moribonde et inefficace.
SANS OUBLIER LE CHRONOGRAMME, QUE FAUT-IL PREVOIR DANS LA FEUILLE DE ROUTE POUR UNE SORTIE DURABLE DE LA CRISE ?
LA SEULE NON AMBIGUITÉ EST QUE LA GUERRE EST INÉVITABLE CONTRE LE TERRORISME ET DOIT ÊTRE MENÉE PAR LES FORCES DE DÉFENSE ET SÉCURITÉ DU MALI, AVEC LE RENFORT, PLUS TARD, PAR LE CONTINGENT DE LA CEDEAO/UA/ONU.
POUR PLUS D’EFFICACITÉ ET MOINS DE DÉGÂTS COLLATÉRAUX, ELLE DOIT COMMENCER PAR UNE GUERRE INFORMATIONNELLE (GUERRE STRATÉGIQUE DE RENSEIGNEMENTS SUR LE TERRORISME), PLUS PRÉCISE ET MIEUX CIBLÉE, MENÉE EN PARALLÈLE AVEC LA PRÉPARATION DU FICHIER ELECTORAL ET LA NÉGOCIATION, ET SE TERMINER PAR UNE GUERRE DIRECTE.
APRES LA LIBÉRATION DU NORD, VIENDRONT LES ÉLECTIONS TRANSPARENTES ET CRÉDIBLES, LE RENFORCEMENT DE LA DÉCENTRALISATION ET DE LA SÉCURITÉ, LA RÉCONCILIATION NATIONALE ET LES BASES DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET ÉQUITABLE.
Bonjour,
La sécurité est un élément important, qui conditionne tout le reste.
Le danger peut se trouver partout, en témoigne le dernier enlèvement d’un français dans la région de Kayes.
Dans ma proposition de sortie de crise, intégrée dans la lettre ouverte, adressée en ligne, au Président du Mali et aux Maliens, j’ai indiqué qu’il fallait d’abord opter pour une SÉCURISATION DE TOUTES LES RÉGIONS DU MALI y compris celles qui ne sont pas occupées par les terroristes et en parallèle mener les concertations nationales et régionales, les conférences de compromis dédiées aux négociations et préparer le fichier électoral pour des élections après la libération du Nord.
Cette sécurisation doit être assurée par les forces de défense et sécurité du Mali AVEC LE RENFORT PLUS TARD PAR LE CONTINGENT DE LA CEDAO/UA/ONU.
Le guide et la plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable et honorable de la crise Malienne adressée sous forme de lettre ouverte, entre autres, au Président du Mali et aux Maliens, s’appuie sur ma proposition de sortie de crise.
La complexité de la guerre au Nord Mali fait qu‘il est indispensable de bien la préparer avant de la démarrer.
Les partenaires, exemples, les États Unis et la France, pourront aider l’Afrique surtout sur la surveillance et les informations précises, sur les terroristes au Mali, nécessaires pour une guerre informationnelle (guerre stratégique de renseignements sur le terrorisme).
Ces informations doivent être collectées, corrélées et sécurisées sur une longue période pour garantir leur fiabilité et pour rendre efficace la guerre au Nord Mali en réduisant, voire en évitant, les dégâts collatéraux dont parlent les Américains et l’ONU.
Cette collecte doit s’amplifier et s’étendre aux pays du champ et même au niveau international pour aider le Mali, la CEDEAO et L’UA à rendre la guerre plus précise et mieux ciblée car :
(1) la population et les terroristes se trouvent aux mêmes endroits, souvent, sans que la population locale le sache,
(2) certains ressortissants des régions du Nord Mali ont été incorporés par les terroristes et les djihadistes dans leurs armées,
(3) les terroristes peuvent passer d’un pays à un autre et ils fonctionnent en réseau. Avec Al Quaeda et AQMI, ce réseau est régional et mondial.
(4) la guerre s’effectuera dans une zone du sahel, il faut être habitué ou s’y adapter.
C’est tout cela qui rend cette guerre, au Mali, difficile.
Pour la gagner, il faut la préparer à l’avance et sérieusement avec une excellente coordination et synchronisation entre les pays et avec l’aide précieuse de la population du Mali, en particulier la population locale, des pays de la sous-région et des partenaires au niveau international.
De ce fait, l’emploi des drones (avions sans pilote) plus précis et à grande portée de surveillance et d’action serait souhaitable.
Étant donné, comme dit l’article du Washington Post, Pentagon planning multinational military operation in Mali, publié en début décembre 2012, que les plus précis, d’une grande portée d’attaque, se trouvent en Europe, des autorisations de vol des pays du champ (exemples, l’Algérie, le Niger, le Burkina, La Mauritanie, la Libye, le Tchad, …) doivent être cherchées longtemps à l’avance pour ne pas entraver une opération qui doit être rapide et qui ne doit pas échouer ou être retardée.
De ce point de vue aussi, la synchronisation entre les différents pays est indispensable.
Ainsi, il serait souhaitable que soient lancés en parallèle, l’autorisation de la guerre à délivrer par l’ONU, le support informationnel de la guerre stratégique de renseignements sur le terrorisme à travers la coopération internationale (CEDEAO, UA, France, USA, UE, ONU, …), le renforcement de capacités associé et la dynamisation/motivation des forces de défense et sécurité et la négociation entre Maliens.
En plus, de permettre une sortie durable de la crise Malienne, cette dernière doit préparer psychologiquement les Maliens à la guerre contre le terrorisme en évitant la guerre civile.
APRES LA LIBÉRATION DU NORD MALI, ORGANISER:
– le renforcement de la décentralisation,
– adéquatement la sécurité,
– la réconciliation nationale et la réconstruction de l’unité nationale,
– des élections électorales crédibles et transparentes.
– les bases du développement durable et équitable du Mali pour une intégration équitable de toutes les communautés dans un cadre démocratique et sécurisé.
Bien cordialement
Dr NASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
Foutaise de quelle ambiguïté parlez vous monsieur
Vos intereis ne sont pas celle du Mali mais de L”Algérie et des arabes.
Sachez que la révolution Algérienne sans le Mali aurait échoué demandez a vos dirigeants
Les vues du Qatar et vos amis qui avait tout vendu pour préserver vos intérêts ne nous intéresse pas
La Paix dans quelle Justice Vous exportez votre charria chez nous alors que lorsque les islamistes avaient gagne LEGITIMEMENT en Algérie vous les avez massacre comme des bêtes parce vous savez que c’est comme une gangrène .Pourquoi ne reconnaissez vous pas la Kabyle Pauvre hypocrite.
Maliens sachez que la Religion c’est l’Opium du peuple comme disait Marx et JE NE SUIS PAS MARXISTE un état pour se développer doit demeurer laïc pour Respecter l’UNICITE. Ce journaliste est un Menteur la CEDEAO est aux mains de Compaore. Alassane joue au DIPLOMATE ils emploi des gants pour nous laisser nous faire gifler par BLAISE
l algerie va recuperer ses bandits en les mettant deux par deux pour ensuite les faire rentrer dans la classe algerie dans un rang impeccablement bien aligne .vous etes une population de 15 millions d habitants et ainsi vous pouvez mobilisez une armee de 1 millions de soldats .vous avez recu des armes de L Algerie et la Guinee a expedie celles qu elle avait au port .Cessez de pleurnicher et d accuser le monde entier si vous n etes pas capables d assurer la securite a vos concitoyens alors faites vous coloniser par votre ancienne colonie .les Maliens seront heureux de devenir français et de ne plus traverser le desert et la mer pour rejoindre l Europe .
Quel minable article; bon uniquement pour la poubelle. Aucune argumentation sérieuse et pimentée d’une pensée personnelle.
Que l’Algérie récupère ses bandits et, l’Afrique noire s’en chargera prestement de la merde de racaille venu d’ailleurs ! Nous, nous ne vivons pas de couscous et de date: nous pouvons produire tout ce qui nous est nécessaire pour vivre relativement heureux du Nigeria au Sénégal !
Que l’Algérie récupère ses bandits et, l’Afrique noire s’en chargera prestement des la merde de racaille venu d’ailleurs ! Nous nous ne vivons de couscous et de date: nous pouvons produire tout ce qui nous est nécessaire pour vivre relativement heureux du Nigeria au Sénégal !
VA TE FAIRE FOUTRE TOI ET L’ALGERIE.
Mali
récupérez seulement vos déchets et le pourra vivre tranquillement.
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