Pourparlers inter-maliens : Le forcing algérien payera t-il ?

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Adam Thiam
Adam Thiam

67 articles, 20 chapitres, des sections détaillées sur les questions de développement, de réformes institutionnelles, de sécurité, de défense : c’est cela le projet d’accord du 25 février qui devrait être signé à Bamako. S’il est accepté par les parties. Le cas échéant, force est de reconnaître que la diplomatie algérienne qui n’avait jamais été aussi proche du flop aura réussi un coup de maître.

Le projet d’accord proposé hier par le médiateur algérien  au gouvernement malien, à la plateforme et à la coordination des mouvements de l’Azawad  sauvera t-il les meubles ? En tout cas, Alger ne rit pas qui a dû user plus du bâton que de la carotte.  Ce projet sera le dernier et il doit être approuvé avait laissé entendre le médiateur fortement soutenu par les partenaires du Mali. A l’hôtel El Aurassi où sont logées les délégations, « les parties au conflit donnaient l’impresssion d’être satisfaites par le projet »,  assure une source dans la capitale algérienne. Si cela est sincère,  on est donc plus près de signer un accord à  Bamako que de la rupture des négociations dont le risque planait toute la semaine dernière. Vendredi passé, les parties avaient presque fait leur valise et le médiateur envisageait une nouvelle rencontre vers la mi-mars. Le forcing algérien payera t-il ?  Bamako et les mouvements signeront-ils ? S’ils respectent cet accord du 25 février, ils n’ont pas beaucoup de choix car ils laissent dans le chapitre 17 du projet le médiateur jouer « le rôle de dernier recours au double plan politique et moral en cas de graves difficultés de nature à compromettre les objectifs et les buts » de l’accord.

Accord équilibré ?

Une des raisons pour lesquelles l’accord pourrait rallier les parties est qu’il paraît équilibré. Les prétentions fédéralistes, autonomistes ou sécessionnistes des groupes de l’Azawad sont zappées sur les trente pages du projet d’accord.  C’est dès le préambule que  la souveraineté, l’intégrité territoriale du Mali, la forme républicaine et laïque de la République sont mises en avant. Exit donc le mémorandum  No 2 du 17 février remis  par les mouvements de l’Azawad au médiateur algérien et qui exige une fédération. Ce qu’ils auront c’est « une architecture institutionnelle fondée sur des collectivités territoriales élus au suffrage universel et aux pouvoirs étendus » !  Le document recommande la réactivation du processus devant  conduire à la création d’un Senat. En revanche, l’Etat malien n’obtiendra pas l’abandon du terme Azawad qu’il avait sérieusement remis en cause dans son mémorandum du 16 février au motif qu’il ne correspondait à aucune référence historique justifiant les prétentions des séparatistes. Pour le médiateur, le terme de l’Azawad est bien un référent. Selon les termes du projet, il recouvre une réalité socioculturelle, mémorielle et symbolique  partagée par différentes populations du Nord. Pour ce qui est de la défense, elle sera assurée par la seule armée malienne sur l’ensemble du territoire. Une police des Collectivités territoriales sera créée. Elle pourrait alors absorber une partie de l’effectif combattant des mouvements. L’accord ne le dit pas explicitement mais il ne l’exclue pas non plus.

Adam Thiam

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11 COMMENTAIRES

  1. Mr Thiam ou est passé votre ponderation ? en quelques heures vs passez de [ echec et mat ] a forcing gagnant !!! digne des paperazzis . Vs savez les accords d’Alger est une piece de theatre concoctée depuis les accords de Ouaga la forme ( dialogues inter Malien ) y a ete mise juste pour ne pas titiller notre Egos . On vient de loin , Le Mali est comme le perclus dont le porteur depose a terre et lui tend les béquilles

  2. Merci beaucoup Mr, Adam pour votre courage.Nous voulons tous la paix entend que musulmans mais avec honneurs, ce non ne doit jamais être accepter par les maliens surtout pas dans ce contexte fabriquer et imposer au mali parce_qu’on est faible.
    Les maliens sont des frères ont peut ce réconcilier San fabriquer l’histoire et attention au piège. Que DIEU VEUILLE SUR LE MALI?

  3. Merci Adam pour ce ramassé! Mais ce qui est flou, masqué, caché derrière ce document, c’est le fait de vouloir nous imposer l’AZAWAD qui ne correspond sociologiquement en aucune réalité du Nord. Nous connaissons qu’à le Songhoy, le Manden, Le Kaarta, le Bélédougou, Le kenedougou, le Gourma et j’en passe… La création d’une entité socio culturelle ne se decrète pas, ce n’est pas par le bout du fusil, mais doit émaner de l’expression de la volonté des populations, inspirées de leurs réalités sociologique,anthropologique et historique. En fin, je vous invite mes chers internautes à méditer sur cette pensée de Jean Jack Rousseau: ” Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maitre s’il ne transforme sa force en droit et l’obeissance en devoir”

    Bon article Adam et bonne plûme!
    Merci!

  4. Vous avez tout le temps été ce que vous êtes,vous les journalistes et autres intellectuels,des laches,incapables de dire la vérité a la nation a temps pour des raisons sales et diverses. Il demeure un droit pour la nation de savoir la toute vérité sur ce document,qui avant tout ne poura résoudre cette crise qu’a notre defaveur,bien entendu,car c’est un document dicté a la lettre par les mêmes comploteurs qui sont derrière ce maudit mouvement séparatiste et ses alliés de la région et d’ailleurs.Tout ce qu’on a besoin maintenant,c’est la vérité avant la signature de ce document mafieux par cette délégation qui n’a que sa langue pour parler et parler seulement,mais vous journalistes et autres intellectuels,vous devez beaucoup a ce pays que vous avez enfoncez,mais qui vous a tout donné,faites de vous ce que vous êtes aujourd’hui que du verbiage.On n’a plus besoin de solution problème car c’est qu’il a été depuis 1992 a maintenant.J’ai honte a votre place

  5. si vous avez tout ça 67 articles, 20 chapitres, il faut nous mettre le texte intégral renvoi de lien nous permettant de le consulter.

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