‘’Après la pluie vient le beau temps’’, dit-on généralement pour positiver une situation plus ou moins périlleuse. Une tentative de transposition de cet adage dans le contexte malien pourrait se résumer ainsi : CMD a ‘’démissionné’’, Django a été nommé et le Mali doit impérativement continuer son processus de reconquête du Nord en vue de l’organisation d’élections libres, transparentes et démocratiques. Si l’option Cheick Modibo Diarra, aux dires de celui qui prétend l’avoir choisi, s’est avéré aujourd’hui un échec ; tel ne devra pas être le cas pour l’option Django au risque de ne plonger définitivement le Mali dans un labyrinthe sans issue : Que Dieu nous en préserve !
Il revient à l’ensemble des acteurs (nationaux, sous régionaux et internationaux) concernés par la crise sécuritaire et institutionnelle malienne de tirer toutes les conséquences de la gestion CMD en vue de déceler les insuffisances, les corriger et consolider les acquis. Autrement dit, et au regard de la complexité des problèmes, l’expression selon laquelle ‘’ les hommes passent, les institutions demeurent’’ devra plus que jamais prévaloir. Les détails anti progressistes, les débats sans fondements et toutes hyperémotivités relatives à la ‘’démission de CMD’’ susceptibles de distraire le peuple, amuser la galerie et remettre en cause la reconquête du Nord et la restauration de l’intégrité territoriale devront être mis en stand by : intérêt suprême de la nation oblige. Autrement dit, et il convient de le préciser, aucun autre caprice politique ne devra être toléré et l’option Django devra être axée autour du consensus et de la mobilisation sociale. D’où l’expression : Django Cissoko à la primature, ça passe ou ça casse pour le Mali.
Django n’est ni le gendre du Président Moussa Traoré, ni le Président d’un tel ou tel parti politique. Django, à ce que l’on sache, n’a pas d’ambitions présidentielles et ne vit pas dans un univers où le racisme anti-politique est de mise. Fort heureusement, ne plane sur la tête de Django comme une épée de Damoclès aucune pression. Mieux, le Premier ministre Django dispose d’une riche expérience politique et d’une notoriété publique du fait des différentes responsabilités occupées au sein de l’appareil étatique. L’homme, du fait de sa neutralité politique, donne de prime à bord l’assurance de pouvoir rassembler tous les partis politiques autour d’un idéal commun : le Mali. Le nouveau premier ministre, aux dires d’une source proche de Kati, bénéficierait du respect et de l’estime de l’ex junte militaire. Pour avoir été médiateur de la République et réussi avec brio la 17ème édition de l’espace d’interpellation démocratique, il jouit d’ores et déjà d’une certaine crédibilité au sein de la société civile.
Tous ces arguments portent à croire que la personnalité du nouveau Premier ministre cadre avec la réalité sociopolitique actuelle et les responsabilités qui lui sont assignées. Autant dire, et pour parapher le Général De Gaulles malien, tolérance zéro pour toute tentative de compromission du processus actuel. Des partis politiques aux forces vives de la nation, en passant par les forces de défense et de sécurité nationales, tous les maliens et maliennes doivent se mobiliser autour de l’homme et chacun doit jouer pleinement son rôle pour la reconquête du Nord et l’organisation d’élections libres et transparentes. L’enjeu de cette nouvelle nomination est qu’elle remet en cause des acquis non moins négligeables, tout en ouvrant de nouvelles perspectives plus prometteuses pour le Mali. Espérons tout simplement que ‘’le déblocage du point de blocage ne conduira pas un autre blocage dont le déblocage ne sera certainement pas sans conséquences pour le Mali’’.
Fousseyni MAIGA
Plutôt que d’offrir ses millions mensuels à KATI, l’obligation de résultat du nouveau PM est patente: libérer le Nord et organiser les élections. Sinon coups de marteau? Licenciement? En tout cas, le statu quo est inimaginable à long terme: poursuite des amputations, lapidations, enlèvements, arrêt de tout processus de développement, etc. Etc. Hors, c’est le statu quo que souhaite sûrement le CNDERRIERE (ne plus aller au front), et apparemment la communuauté internationale qui ne veut pas financer notre guerre parce que nous sommes insolvables et qu’il y a la crise fiancière chez eux, en même temps déclare qu’on ne peut pas négocier avec les terroristes/ pirates/ djihadistes. Autrement dit, les ”fous de dieu” abandonneront d’eux-mêmes le Nord Mali, la charia, les enlèvements, le terrorisme. C’est très joli tout ça, puisque la majorité des maliens aussi, à l’intérieur comme à l’extérieur, ne proteste guère, DE FACON COORDONNEE ET MASSIVE…
CMD ne sais pas nager en eau trouble car la politique au Mali n’a rien de rationnelle comme CMD a eu le malheur de le penser.La seule condition pour que Django de reussisse est d’accepter de payer au Comité de reforme de Sanogo, les 148 millions mensuels pour que la viande grillée de porc et de moutons soient disponibles et l’alcool coule à flots et que sa villa de Kati soit construite.On sait que ses enfants sont conduits chaque matin à Kalanso depuis.Il tient ces troupes que par ces 148 millions mensuels.
Il ose dire que CMD voyage dans les hotels à Paris et New york.je meurs de rire.
La démission de CMD nous conduit encore à un génocide politique au mali. CMD soutenu par les américains n’a pas dit son dernier mot sauf si sanogo modifie la constitution malienne permettant aux militaires d’accéder au pouvoir. mais ce qui faut retenir cette situation restera un volcan mal éteint au MALI.
une réelle pensée pour les populations du nord du mali qui vivent dans la crainte.
J +10
Cela fait demain 14/12/2010, 10 jours que les armes débloquées du port de Conakry sont à la disposition de l’armée malienne dans le fief de la junte militaire à Kati.
Depuis aucun acte militaire en faveur de la reconquête des régions nord du pays n’a été entrepris.
Mais des actions tape à l’œil (lancement en grande pompe d’un recrutement massif de 2000 jeunes dans l’armée) et les manœuvres dilatoires de l’écartement manu militari du premier ministre CMD.
Sinon rien!
Les maliens ont donc, au moins, des sujets de conversation pour les 3 prochains mois (Départ précipité de CMD, nomination inattendue de Diango Cissoko, formation de son gouvernement, etc et etc.) c’est à dire tout sauf la libération du nord du pays et l’organisation des élections.
La magie est que ça marche à tous les coups, internautes, grins, milieux politiques, professionnels et familiaux, tout le monde s’engouffre dans la brèche pour oublier l’essentiel, pourvu que Kati ne prenne jamais la direction du nord du pays.
On va tourner en rond encore pendant 9 mois avant d’attaquer manu militari Diango Cissoko à son tour!
Son tort?
Il est tout simplement un peu trop clair, il ressemble donc à un rebelle Touareg, et pourquoi pas à un Shebab, ou un rebelle congolais, et Kati va se méfier de lui, Dioncounda serait d’accord et les maliens commenteront, comme d’habitude.
Ainsi va mon pays coupé en deux et pour très longtemps.
En attendant, Kassin compte les jours depuis la libération des armes réclamées par le Copam, Mp22 et acolytes.
Demain 14/12/2012: J+10
À bientôt mes amis !
C’est dommage de voir des responsables africains cautionner les agissements de Sanogo qui est le vrai problème du MALI. Cheick Modibo n’est qu’un bouc émissaire. Il dérangeait car il n’est pas “sale’. Au moins on ne lui a pas reproché d’avoir volé un centime de l’État malien. La Primature croupissait lorsque Sanogo avait un budget mensuel de 148 millions de francs CFA…utilisés à acheter du Whisky et à entretenir des femmes. Le Nord est le dernier souci de la soldatesque de Kati.Wait and see…
désolé mon ami mais ce que tu ne sais pas Mrs Diarra avait transféré 3 milliards de fcfa a l’extérieure du pays et avait prévu de s’exiler pour encore enfoncé le pays dans cao total donc tu veut quoi.
Tu fera mieux de te renseigné mon ami
QUEL HONTE POUR CE BEAU PAYS COMME MALI BA
AVANT LA MORT VAUX MIEUX QUE LA HONTE VOILA SANOGO DANS CETTE SITUATION.
MDRRRR.QUE PROTEGES LE MALIBA .
Le lièvre et la tortue
Lancé sur orbite le 17 avril 2012 après signature d’un accord cadre entre la junte militaire de Kati et la Cedeao devant permettre le retour à l’ordre constitutionnel normal au Mali après le coup d’état du 22 mars, l’ancien premier ministre Cheick Modibo Diarra, a été forcé de démissionner dans la nuit du 11 au 12 décembre 2012.
Cette malheureuse et rocambolesque épisode du feuilleton malien est l’épilogue d’un bras de fer inutile et inopportun au sommet d’un état malade, souvent polissé mais réel et permanent entre un premier ministre “pleins pouvoirs” anticonstitutionnellement nommé, et un président par intérim particulièrement impopulaire d’un retour difficile à l’ordre constitutionnel dans un pays très pauvre, illettré, attaqué de partout et presque sans défense.
Dur dur d’être le Mali!
“Libérer les régions nord du pays et organiser les élections générales” voilà les deux missions assignées à CMD et à son gouvernement, mais ni l’une ni l’autre n’a jamais eu le début de solution, pourquoi?
Tout d’abord le couple exécutif malien (Dioncounda, CMD) n’a jamais reçu à danser le Tango malien de sortie de crise.
CMD, au début, très proche de la junte dont il s’accommodait parfaitement les agissements d’empiètements sur sa transition “pleins pouvoirs”, n’a pas été assez ferme non seulement lors du passage à tabac du Président Dioncounda, mais aussi pendant les multiples arrestations extrajudiciaires voire des agressions injustifiées et intolérables de la Gestapo de Kati sur les politiques, les journalistes et d’autres citoyens ordinaires.
Cette stratégie d’endossement de ses “pleins pouvoirs” aux caprices d’une junte militaire avide de pouvoir, dans le but de les voir consolider, a permis, à CMD, d’être aux petits soins de Kati (loi d’amnistie, loi de transformation du Cnrdre et non sa dissolution comme réclamée par la communauté internationale et la Cedeao, confiance renouvelée à l’armée malienne quand cette même Cedeao veut sécuriser les institutions à Bamako par les troupes étrangères ).
Ce rapprochement avec la junte, destiné, à court terme, à consolider son pouvoir dans la transition face à un Dioncounda affaibli à l’extrême, va par contre fragiliser CMD sur le plan international, au fil des mois, où il est désormais vu dans les chancelleries occidentales comme un problème et un blocage aux efforts de la Cedeao pour la restauration de la démocratie et pour une éventuelle intervention militaire étrangère.
CMD était tellement perçu comme l’homme de Kati à tel point il était carrément ignoré dans les sommets à répétition de la Cedeao qui lui préférerait Dioncounda.
Flanqué des ministres régaliens Cnrdre (défense, sécurité, administration territoriale), CMD était constamment à porte à faux avec Dioncounda (durée de transition, intervention militaire étrangère, négociation, concertations nationales…) à point que le Tango malien faisait plutôt “coupé décalé”.
Les prémisses de la fragilisation internationale, amènent au contraire CMD à s’accrocher et à s’affirmer davantage (son gouvernement travaille à mettre le Mali à l’abris de la cessation des paiements malgré la suspension de la coopération internationale, il envisage de faire l’audit des services publics, traque les faux diplômes de la fonction publique, multiplie les voyages hors du Mali, les nominations, les communiqués de condamnation…)
La politique d’affirmation va jusqu’à planer le doute sur sa participation personnelle comme candidat aux futures élections que son gouvernement peine plutôt à organiser.
Le ministre Cnrdre de l’administration territoriale, le Colonelissime Moussa Sinko Coulibaly, a du mal à cacher son embarras quand à la candidature de CMD aux futures élections.
Ça sent la fissure avec la junte, auparavant prise au dépourvu parce que CMD ne sait pas à qui “donner sa démission”, Kati se sent de plus en plus petit face l’astrophysicien.
De l’autre côté Dioncounda, qui a bien réfléchi au Pullman Montparnasse Hôtel à Paris pendant sa convalescence, sait qu’il n’a pas été trop aidé par le mouvement démocratique et son FDR, alors de retour au bercail, il tend la main à l’armée et à la junte, et lui réitère sa confiance au grand dam de la Cedeao qui ne comprend pas pourquoi quelqu’un avec une sécurité quasi nulle ne veut pas de troupes Cedeao à Bamako pour “sécuriser la transition”.
Mais face à un CMD quelque peu agité, affirmé et rapide, Dionconda joue la tortue et assure ses arrières.
Il n’hésite pas à proposer un haut conseil d’état pour bien intégrer la junte à un moment où son alliance avec CMD se fissure.
Il n’hésite pas à proposer une négociation triple choix pour rester proche de la médiation Cedeao menée de main de fer par le très controversé president burkinabé, Blaise Compaoré.
Il n’hésite pas à adhérer aux concertations nationales du Copam et du Mp22 à conditions qu’elles soient inclusives et constitutionnelles pour rester équidistant avec la classe politique et la société civile.
Au même moment CMD n’hésite même pas à Paris de proposer une consultation de l’assemblée nationale sur l’approbation d’une feuille de route de la transition (réclamée par la communauté internationale) apparemment sans en avoir parlé avec le président.
Et quand CMD va à Djamena pour parler intervention militaire avec fermeté et contrer Dioncounda parti à Niamey et qui adhère aux pourparlers de Ouaga, son directeur de cabinet ne reconnaît même pas Tieman Coulibaly, pourtant ministre des affaires étrangères du Mali, comme représentant du gouvernement malien, il représente plutôt Bamako.
Le “coupé décalé” bamakois bat donc son plein: “Calmement, calmement, on va s’envolement”.
Et en aucun moment CMD n’a pu croire que ces anciens alliés de la junte militaire qu’il a aidé à se légaliser dans un comité militaire de réforme…, vont aider son partenaire de Tango (Dioncounda) à gagner cette première course de la transition malienne contre lui, lui le lièvre interplanétaire.
Rien ne sert de courir, il faut partir à point disait le poète!
CAPITAIN DE LA HONTE
Malheureusement Jusqu’a present on ne connait pas les vrai motifs de cette demission. Son auto jugement n’engage que lui seul, mais le peuple sera le vrai juge a la fin du jour. Si CMD ne respect le peuple malien, lui meme fait la meme chose en refusant l’accuse a s’explique devant ce meme peuple. Qu’est ce que le capitain veut reellement: Le NOM, Le President, Le SAUVEUR des maliens, L’HONNEUR. Un conseil, tu aura ton honneur seulement dans un champs de bataille, non sur une scene politique. Un honron ne salit jamais son invite de la sorte, meme s’il a commis des betises. Ses accusations sont a dormir debout, c’etait les points d’attaque du FDR qu’il a exactement evoquer contre CMD.
QUOI DEVIENT LE NORD DU MALI
Dans les oubliettes comme toujours. Bizzarement le malien creve de popularite. Le nord sur toute les levre, et moins dans nos coeurs. Armement bloques, Armement debloques, Bamako ne bouge pas. Et par surprise on vient d’attendre une autre raison pour ne pas attaquer: CMD n’as rien acheter pour l’armee. Voyez vous Kati votre jeux commence a etre exposer.
LEGACIE DE CMD
Il n’etait pas parfait, comme persone ne l’ai d’ailleurs, mais son action a reunir le monde entier autour du Mali faisait trembles les jambles du capi, c’est cela que Sanogo l’accuse de ne pas donnez des explications. CMD ne complotait pas contre vous mon Capi. mais seulement il avait compris que vous n’etiez pas non seulement a la hauteur de sauver le nord Mali, mais que vous meme avais d’autre ambitions comme l’avez bien citer souvent que si le peuple te demandai et toi pourquoi pas.
Merci Bathio
Nous avons à l’oeil tous ces pretencieux de Militaires qui aulieu d’aller au nord passent tout le temps à vadrouiller dans les villes du sud pour exhiber en plein jour leur faiblesse.
Merci. Avez-vu les gourmettes en or et argent qu’ils portent a son poignet et les 3 ou 4 bagues en or a ses doigts ? demandez-lui comment il a pu se les procurer – lui qui n’avait pas de quoi acheter a boire ? et j’ai appris que pas mal d’indigne commerçants et hommes d’affaire tombent a ses pieds avec des cadeaux – Bande de petites gens ! Un jour viendra ou les fesses seront devoilees au grand jour.
le cndre fait tout pour n’est pas aller au nord. et sanogo veut être chef de l’état d’où il repète à chaque apparition à la télévision que si le peuple le voulait pour autre fonction il n’hésiterait pas à accepter.
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