Cette fois, la Coordination des mouvements de l’Azawad, acculé par la communauté internationale et par son parrain «la France», a tenu parole par la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu des négociations d’Alger. Venus en nombre significatif pour l’occasion, les bandits armés de la Cma, n’ayant aucune revendication légitime vis-à-vis des communautés du nord, se sont résolument inscrits dans la dynamique de la paix. En témoignent les quelques mots paraphrasés par Mohamed Djéri Maïga, vice-président du Mnla, lors de la cérémonie de signature : «Tout ne peut pas se régler par les armes. La paix, cette denrée précieuse que le monde entier recherche, est aujourd’hui indispensable au Mali». Des propos pour dire qu’eux, les rebelles, avaient assez de la situation et la paix des braves était essentielle pour sortir le pays du gouffre.
Même, si la cérémonie du 20 juin n’avait pas la même ampleur et la même saveur que celle du 15 mai avec la présence de plusieurs chefs d’Etat africain, elle était capitale pour la matérialisation de la paix tant recherchée par le peuple malien. Car, la signature faite par Sidi Ibrahim Ould Sidati, engageant tous les groupes armés de la Cma, marque l’amorcement d’une paix, bien qu’on pense qu’elle soit fragile, mais marque aussi le retour progressif de la quiétude et de la stabilité dans les villes du Nord et sur l’ensemble du territoire national.
Même si cette paix signée par la Cma est une paix sur papier, elle s’avère essentielle dans la normalisation du pays. Cette paix signée permettra sûrement à l’Etat malien de redéployer l’armée malienne sur l’ensemble du territoire national pour assurer la souveraineté et l’intégrité du Mali. Mieux, le gouvernement travaillera à la refondation du pays et à équiper l’armée malienne pour qu’elle assure convenablement sa mission régalienne.
Aujourd’hui, l’Etat malien, pour assurer une véritable paix, devra mettre sur pied une véritable armée conquérante pour défendre sa souveraineté et assurer la protection des populations. À défaut d’avoir vaincu les bandits armés, on ne peut que s’asseoir avec eux pour avoir des arrangements. Aujourd’hui, il est indispensable pour les autorités de tirer les leçons du passé afin de se projeter sur des mécanismes devant assurer une vraie paix dans un Mali Un et Indivisible.
Le BORGNE
Source la Sirène
Sacré DAK !!! IL est tjrs scotché en 2012 Reveillez vs !!! Un accord de paix a ete signer on ( les patriotes ) vs demande d’accompagner sa mise en oeuvre Mr DAK il est temps de lacher prise car plus rien ne sera comme avant aussi bien de la mauvaise gouvernance que du probleme du Nord , ns y veillerons
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