Au Mali, les élections consulaires connaissent de vives protestations et tensions. Nombreux sont des candidats qui entretiennent toutes sortes de superflus pour donner un autre goût à ces élections. Au lieu que ces élections soient un facteur de cohésion sociale pour la bonne marche de ces institutions. Au contraire, ces élections sont des moments durant lesquels s’ouvre une véritable guerre d’hommes et non de programmes pour le bonheur des membres affiliés à ces institutions. Le camp d’en-face, sentant sa défaite pointée, met toutes les manœuvres en branle non seulement pour perturber la bonne marche des élections, mais pour fragiliser les institutions avec les nombreux recours en justice. Toute chose qui impacte la partie gagnante à dérouler son programme. Tel fut le cas en 2006 lors des élections de la Chambre du commerce et d’industrie du Mali, où le camp Djittèye a eu du mal à reconnaître sa défaite. Aussi, à la Chambre des mines où Amadou Djigué, opposé à Pona, a refusé de reconnaître sa défaite et s’en sont suivis d’interminables recours judiciaires.
Le samedi 25 avril dernier, ont eu lieu les élections au Conseil malien des chargeurs (Cmc) et au Conseil malien des transporteurs routiers (Cmtr). Les différents candidats opposés aux deux présidents sortants ont bien avant les élections, manifesté leur mécontentement à la tournure du scrutin. Ils pointent le département de tutelle de tout mettre en œuvre pour leur barrer la route. Mais toutefois, sans apporter des preuves solides.
La liste B aux élections au Cmc, après avoir été débouté par le tribunal administratif, s’est refusée d’aller aux élections. Comme quoi, les frondeurs disent que ces élections vont se dérouler dans une impréparation totale. Une fuite en avant ? La question reste posée.
En cette période critique de l’histoire de notre pays, chaque fils de ce pays doit mettre un peu d’eau dans son vin pour préserver la quiétude afin que le Mali se mette débout.
Le BORGNE
Source : L’œil du Mali
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