Alors qu’il était attendu pour céder par l’acceptation de l’ouverture démocratique, le Général Moussa Traoré dans l’après midi du 22 mars promettait une couronne d’enfer sur la tête des manifestants qui ne réclamait qu’un État où les droits inaliénables de l’homme sont respectés : les libertés démocratiques ; un état de droit qui garantit au citoyen, la liberté d’opinion, celle de militer librement dans le parti de son choix (multipartisme), liberté d’expression, d’aller et venir, de manifester …De hautes luttes et au prix de centaines de vies humaines (cf. carré des martyrs), de personnes handicapées à vie, le mode de gouvernance démocratique à été arraché et le régime dictatorial enterré.
Qui veut, 26 années après, déterrer la dictature contre le peuple martyr du Mali ? Vraisemblablement Me Tapo veut pousser IBK sur un terrain de l’histoire qu’il ne doit pourtant pas ignorer s’il n’est pas atteint d’amnésie. Car la contribution du barreau malien avec le bâtonnier Me Drissa Traoré, à l’avènement de la démocratie a été de taille. Peut être que pour Me Kassoum Tapo, cette histoire du Mali, ne serait que des histoires.
Il fait irruption dans les cabines du JT de l’ORTM pour accoucher une déclaration tardive, contestant la décision de sagesse du Gouverneur du District de Bamako, Aminata Kane, qui n’a pas eu d’objection à la marche pacifique réussie par le peuple souverain du Mali, le 17 juin 2017. C’est quel ministre des droits de l’homme qui déclare que « cette marche qui a eu lieu, il y a quelques jours et celle qui est programmée sont parfaitement anti-démocratiques, anti-républicains et anti- patriotiques ».
A ce ministre promettrait ou conseillerait au Président IBK de promettre une couronne d’enfer à ces ‘’apatrides’’ de manifestants pour leurs droits imprescriptibles. Le Président de la République doit se tenir pour averti des propos scandaleux de ce ministre pyromane. Sa déclaration incendiaire à l’emporte pièce est une vraie défiance vis-à-vis d’Amnesty International qui signifiait il y a quelques jours que l’état d’urgence ne justifiait pas une restriction totale et systématique des manifestations. « Les forces de sécurité au Mali doivent s’abstenir de recourir à une force inutile ou excessive contre les manifestants pacifiques », déclarait Amnesty International à la veille de la marche du 17 juin contre le projet de révision constitutionnelle.
«Le fait d’interdire systématiquement à des citoyens de manifester pour exprimer une opinion constitue une restriction injustifiée au droit à la liberté de réunion pacifique», a déclaré Gaetan Mootoo, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International. «Jusqu’à preuve du contraire, ces manifestations ne constituent aucune menace, et rien ne saurait justifier l’utilisation excessive de la force à l’encontre de ceux qui y participent», selon ces vrais militants des droits de l’homme à l’opposée de Me Kassoum Tapo, dont rien ne justifie plus la qualité de ministre des droits de l’homme. La liberté de manifestation pacifique est consacrée par le droit international et la Constitution malienne.
Celle-ci précise en son article 5 : « L’Etat reconnaît et garantit, dans les conditions fixées par la loi, la liberté d’aller et venir, le libre choix de la résidence, la liberté d’association, de réunion, de cortège et de manifestation», rappelle Amnesty International. Les autorités justifient cependant, et Me Kassoum Tapo en est une illustration parfaite, l’interdiction des manifestations par l’état d’urgence quasiment toujours en vigueur dans le pays depuis novembre 2015.
Toutefois Amnesty International considère trop exagérée une restriction totale et systématique des manifestations dans le contexte de l’état d’urgence. Le ministre des droits de l’homme ne s’est-il pas donc réjoui des blessées par les forces de sécurité les 8 et 10 juin derniers au cours de manifestations pacifiques réprimées contre le projet de réforme ? Le président IBK est fortement interpellé sur les intentions de ce ministre qui apparemment veut autre chose que servir l’intérêt du peuple.
B. Daou
Au Mali, nous sommes pas dans un pays sérieux, sinon Tapo ne serait pas dans un gouvernement, mais en prison pour des fait commis depuis 1997.
Maliens, vous n’avez rien vu d’abord. Pourtant vous avez été prévenu de ne pas voter pour IBK, mais hélas…
IBK n’a jamais été un bon mec, il y à des signes en lui qui ne trompent jamais. Avec lui nous risquons un génocide, il doit-être mis de coté. Maliens vous êtes averti.
j’ai l’impression que Me Tapo n’a tiré aucune leçon des évènement de Mars 1991. Le reveil du peuple peut être brutal.
A bon entendeur salut
Une nouvelle tactique d’IBK et son entourage pour convaincre les maliens, ils sont entrain de mettre à profit des hommes qui se sont affichés comme les plus intègres au Mali depuis toujours, c’est dommage, pourtant c’est vrai. Il y a seulement 72 heures nous suivions avec intérêt le Pr Abdoulaye NIANG qui vient de faire carrément un volteface hier après la rencontre avec le forum de Mme Oumou SALL SECK de l’association “trait d’union”. Le professeur accepte les termes du projet de constitution actuel en avançant des arguments fallacieux pour le cas des futurs révisions constitutionnelles mis sous la seule responsabilité du Président de République à cause de la cherté et le coût exorbitant des échéances référendaires.
Comment un Professeur peut tenir un tel langage pour le renouvellement de la loi fondamentale d’un pays? On dirait que cette activité se tiendrait chaque année et même si c’était le cas cette activité mérite l’attention de tous les maliens et se justifie parfaitement quelque soit son coût, car il s’agit d’un document qui détermine l’orientation de tout le pays dans tous les domaines de son développement.
Le comportement versatile de ce grand Professeur s’explique par deux faits, le premier fait c’est que IBK et son entourage procèdent actuellement et certainement à la corruption des grands leaders avec des paiements très considérables en les détournant de leur ligne de conduite sur cette révision constitutionnelle, le deuxième fait peut s’expliquer par la pratique de la métaphysique avec l’appui des marabouts et des charlatans, sinon personne ne peut comprendre le comportement de ce grand Professeur en un laps de temps, on dirait par un coup de baguette magique. Attention! Attention! Attention! nous sommes dans l’œil du cyclone et nous restons convaincu qu’IBK et son entourage feraient passer cette révision à leur guise, mais, mais, mais force est de reconnaitre qu’un document obtenu dans le sang de centaines de maliens serait difficilement remis en cause dans le mensonge et la tricherie, car il y a aussi la dimension divine.
De toutes les façons qu’on le veule ou pas IBK ira à cette révision constitutionnelle car avec son orgueil personnel et le comportement haineux de son entourage, il se trouve aveugler et totalement déconnecté de la réalité sur le terrain. Voyez comment Me TAPO se comporte face à DRAME, cela rappelle les interventions du Ministre de l’éducation Bacari TRAORE en mars 1991 et qui lui avait coûté la vie par la vindicte populaire du 24 mars 1991 sur la route de djicoroni, son corps avait été brulé sur le goudron à la rentrée de la rue 14 de medinacoura face à la pharmacie de l’hôpital ophtalmologique IOTA. Bacari avait exactement parlé comme ça en minimisant les actions du mouvement populaire démocratique de cette époque. Attention! Attention! Attention! Me TAPO cessez de regarder les autres maliens de façon haineux et comme des pestiférés sinon retour de la manivelle peut s’avérer impitoyable de leur part. Nous sommes dans l’œil du cyclone, seul Allah pourrait nous faire sortir de cette turbulence exacerbée par le comportement d’IBK et de son entourage.
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