Maudits joueurs !

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L’Afrique est amoureuse du ballon rond. Les Africains aiment le football, mais le football n’aime pas les Africains. Il estime que cet amour unidirectionnel est justifié. Regarder nos supposés « professionnels » évoluer dans cette coupe du monde est un supplice et demande une forte capacité de résilience. Jeu décousu, manque de motivation, aucune ardeur au travail, lourdeur et indolence, schémas tactiques superbement ignorés et fainéantise s’accumulent dans une dérive  inqualifiable pour les puristes.

Ces « professionnels » ne sont pas venus jouer, honorer le maillot de leur pays et faire la fierté du Continent. Ils sont venus découvrir les boîtes de nuit, la bière et la capacité de résistance des jeunes filles sud-africaines. C’est toute la tare cachée de l’Afrique qui s’étale à la face du monde, sur notre bout de terre de surcroît : le manque de sérieux et de rigueur.

Les six représentants du continent étaient, selon les dires des fans, venus démontrer à la surface du globe qu’ils avaient des c… pour  imposer respect et admiration. En lieu et place, nous avons vu des équipes de « seconde zone » leur tailler des croupières, les tourner en bourrique.

On cherchait des architectes surtout du ballon pour nous transporter au sommet des immeubles futuristes, l’Afrique se ramasse avec un attelage fait de bric et broc, un assemblage de plombiers sans cœur. Les joueurs nigérians nous ont fait honte. Le (prétendu) réservoir de talents s’est avéré une bande d’étourdis et de sans cœur dont le chef de file, Kaita, s’est fait bêtement expulser par une montée déplacée d’adrénaline. Ce n’est pas l’adversaire qu’il faut botter mais le ballon, pauvre abruti !

L’équipe d’Algérie était pathétique. Les Bafana Bafana bafoués faisaient pitié à voir aux mains de l’Uruguay qui n’est pas un foudre de guerre. Le Cameroun s’est enfoncé dans la médiocrité et la suffisance, aidé en cela par les choix inexplicables d’un entraîneur venu d’Outre-mer comme les autres à l’exception de celui de l’Algerie. Il paraît d’ailleurs que nos équipes doivent absolument avoir à leur tête des Blancs, parce que les joueurs « professionnels » et évoluant dans des championnats « de  haut niveau» ne respectent point les coaches locaux. Misère et complexe… Mythe tenace mais carrément faux. En 2002, c’est un Okocha finit et désespérément à la recherche d’une seconde vie qui disait de son entraîneur : « Le Blanc-là, il peut dire ce qu’il veut et nous accuser de tout, nous on fait ce qu’on fait parce que notre carrière nous intéresse plus ! » Perdre n’est pas grave, c’est perdre dans la lâcheté et la flemmardise qui tue.

L’Afrique ne méritait pas ses cinq places supplémentaires à la coupe du monde. Il est temps que la FIFA arrête de faire de la politique et juge les continents sur leur valeur intrinsèque. L’Asie a fait beaucoup de progrès, elle mérite les deux places qu’on devrait enlever à l’Afrique.

Ne croyez surtout pas que les Aigles auraient fait mieux avec une constellation de « vedettes » paresseuses et imbues. Les Aigles, c’est une bande d’égocentriques à l’ego hypertrophié et elle n’apportera jamais un baume au cœur des Maliennes et Maliens qui se donnent encore la peine de suivre les matches. Pour l’instant, laissons ces Aigles admirer, à la télévision, les exploits de joueurs qui ne seront jamais leurs égaux. Les vrais supporters doivent maudire le jour où ils sont tombés amoureux de ce maudit bout de cuir… Que Dieu les sauve !

 

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