Marche du 8 juin 2018 : une patate chaude pour le gouvernement Soumeylou

7

Concernant la marche du vendredi 8 juin prochain, il serait difficile, voire suicidaire pour le gouvernement du Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga, d’être logique avec sa décision précédente en l’interdisant, pour le motif d’état d’urgence.

L’opinion nationale et internationale ayant unanimement réagi et condamné la décision d’interdiction et la répression des manifestants : les Nations-Unies, les Etats-Unis, l’Union européenne, l’Union africaine et la France, les organisations de promotion et de défense des droits de l’homme du Mali (CNDH, AMDH) et la société civile malienne, ont vigoureusement réagi en faveur de la protection des droits de l’homme fondamentaux, des libertés publiques et démocratiques dont la liberté d’expression et de manifestation. Tous s’insurgent contre l’interdiction de la marche pacifique. Une nouvelle décision d’interdiction sera interprétée comme une défiance vis-à-vis de la communauté internationale et un piétinement du droit international des droits de l’homme. Sans compter qu’une éventuelle répression pourrait nous plonger dans une spirale incontrôlée, avec comme effet immédiat de marginaliser davantage le gouvernement malien, et de mettre le pouvoir et l’Etat malien sur le banc des accusés. Ce qui ne fera qu’enfoncer davantage notre pays dans une nouvelle crise, et faire planer un doute sur l’élection présidentielle du 29 juillet. Ce que le gouvernement de Soumeylou Boubeye Maïga doit éviter à tout prix, car une nouvelle crise politique, s’ajoutant à la crise sécuritaire, ne fera qu’étayer l’argument de l’opposition républicaine et démocratique sur l’incapacité du pouvoir à gouverner.

B. Daou

Commentaires via Facebook :

7 COMMENTAIRES

  1. Maliens,voter pour le candidat qui vous parlera de votre santée,de votre autonomie alimentaire ,et de vos logements ,choses essentielles pour traverser ce monde dans lequel nous vivons ne chercher pas a imiter un occident qui ne vit que pour la consommation et qui ne satisfait qu’une poignée de personnes les plus riches

  2. L’opposition ne presente AUCUN projet de societe’ au peuple malien. Tout ce que nous entendons d’elle est …. BOUA KA BLA et Moussa Traore’ a fait ceci ou cela. Je leur dis tres poliment que le president Moussa Traore’ est beaucoup plus honnete qu’eux!!!!! Moussa a fait 23 ans de pouvoir sans detourner 1 FCFC des caisses du Mali. Sous Moussa Traore’ l’etat existait et son autorite’ etait respecte’e! L’instauration de la “democratie” a vu la naissance d’une corruption a’ grande echelle qui etait impossible d’imaginer sous le regime Moussa. Le Mali etait devenu comme un butin qui devait etre partage’ par les grands bandits de la nouvelle democratie. Plusieurs hauts fonctionnaires qui etaient plus pauvres qu’une prostitue’e qui vient d’accoucher, sont devenus des milliards du jour au lendemain. La nouvelle fortune acquise de maniere malhonnete a fait perdre la raison a’ plusieurs parmi eux! Leurs comportements arrogants et indignes ont donne’ naissance a’ la situation que nous vivons aujourd’hui. Quand on a un pays dirige’ par des DRUNK BY POWER DE L’ADEMA, le resultat ne peut qu’etre catastrophiques! LE GENERAL SANOGO EST LE RESULTAT DE LA CATASTROPHE QUI REGNAIT AU MALI!!!!!
    La colere des jeunes est legitime mais leur alliance avec les plus grands predateurs de l’epoque ADEMA, nous fait croire que les jeunes aussi sont probablement pires que les vieux corrompus! Que faut-il faire alors? Limitons les buts que nous voulons realiser car pratiquement tout est a’ refaire dans notre faso. Le premier but doit etre de stabiliser le Mali pour le sauver. CETTE STABILISATION DOIT SE FAIRE AVEC IBK COMME PRESIDENT POUR UN DEUXIEME MANDAT!!!!!!! Je ne dis pas qu’IBK est un saint mais avouons qu’il aime le Mali. Nous pouvons dire de Soumeylou Boubey Maiga ce que nous voulons mais ayons le courage de reconnaitre qu’il a l’intelligence et la vision necessaire pour aider IBK a’ faire sortir le Mali de la situation catastrophique dans laquelle il se trouve depuis des anne’es.Je dis haut et fort aux membres de l’opposition que le Mali n’a pas besoin de leurs discours vides. Les maliennes et les maliens veulent la paix, la securite’ et le developpement!!!!!!
    BOUA TA BLA BI, BOUA TA BLA SINI!!!!!!! IL FERA SON DEUXIEME MANDAT!!!!!!!!

    • Vraiment un RR (un Roi Rigolo). J’ai l’impression qu’il se mélange les pieds dans son écrit. Il dit qu’après Moussa tous les “IBK” sont des voleurs et que pour que le pays s’en sorte il faut encore prendre IBK.

  3. La violence ne résout rien. Pensons à notre chère patrie, le Mali dont nous devons aimé tant.
    Seuls le dialogue est la solution.
    Laissons le jour j arrivé (29 juillet). Le gagnant sera connu. Ne plongeons pas notre pays dans le chaos, cela ne va dans l’intérêt de personne. Les citoyens doivent se mettre en tête qu’une fois la situation pourrie, ces chefs qui se disent vouloir le bien du peuple malien, vont se chercher et laisser les citoyens qu’ils ont manipulés dans de salles draps.
    Vive le Mali, vive la paix…

  4. Dans quelques semaines on verra qui a raison entre ces deux entités de la démocratie malienne, dans tous les cas de figure, ce que l’opposition réclame est loin du mensonge, les insuffisances inhérentes à l’organisation de l’élection présidentielle de juillet 2018, et l’accaparement de l’ORTM pas IBK et ses hommes. Ces deux réclamations restent une réalité indéniable et dans de tel cas, il faut rapidement corriger les insuffisances exprimées par cette opposition afin de réduire l’échauffement des esprits. Il faut dire à IBK et ses hommes qu’ils sont mal lotis eu égard à cette élection de juillet 2018, car tout le monde voit les insuffisances évoquées par cette opposition qui sont dans la logique qui dit “donnez nous votre votre place IBK”, mais pas du tout dans celle de pouvoir résoudre les problèmes actuels du Mali qui sont trop difficile, compliqués et complexes pour ceux qui sont à la base de la mise en route desdits problèmes. Notre pays est entre les mains de deux entités qui ne seraient pas aptes à sortir le Mali de cette crise multidimensionnelle. Il faut du temps et des acteurs conscients, il faut retenir que sur une très longue période ces deux paramètres semblent impossibles de conjuguer normalement. Le Mali est parti très longtemps pour le maintien de cette crise dont le temps et les acteurs seraient des limites difficilement combinables pour avoir une bonne mayonnaise pour rétablir un pays normal doté de toute sa dignité. Nous sommes dans l’œil du cyclone et pour en sortir, il faut du temps et des bons acteurs ce qui est la croix et la bannière actuellement. Le Mali va imploser sans équivoque, cette imposition donnerait une quatrième République qui se butterait encore à cette combinaison entre bons acteurs et temps de la mise en œuvre pour l’émergence d’une bonne République, ainsi nous prendrons encore des raccourcis comme le 26 mars 1991, ainsi seraient reconduit le même système qui ne serait qu’un avatar de l’ancien et plus tard dans quelques décennies d’autres crises multidimensionnelles apparaitrons, ainsi de suite jusqu’au jour où nous aurions des acteurs conscients pour reconstruire le Mali dignement. Le problème actuel du Mali, est de mettre en œuvre des acteurs conscients et les inconscients qui sont les plus nombreux ne donneraient jamais, jamais, jamais la chance à ces acteurs conscients de monter au créneau et de reconstruire notre très cher Mali.
    Sans IBK le Mali aurait encore un sursis de cinq ans pour le bouleversement total de cette République, la troisième République.

  5. La nature du pouvoir qu’ incarne IBRAHIM BOUBACAR KEITA est faite pour affronter la communauté internationale .
    Les MALIENS en élisant triomphalement IBK,ont aussi élu triomphalement une pratique du pouvoir qu’ on constate en Afrique centrale (Gabon,Cameroun,Tchad,Congo,RDC,Guinée équatoriale).Ces pouvoirs posent des actes contraires à l’ esprit du respect du droit de l’homme et de la démocratie pour ensuite quémander l’indulgence des chancelleries occidentales par le biais des relations internationales .
    IBK n’a jamais été animé de céder le pouvoir démocratiquement.C’est pourquoi,il s’est précipité à placer les éléments de sa famille aux premières heures de son élection.
    Une pratique du pouvoir qui exige un premier ministre docile.
    Il a vu grandir OUMAR T LY,Il pense le connaître sans savoir que c’est un faux calme qui regorge une conviction héritée de ses parents .
    Ii a voulu l’utiliser à ses fins,il ne l’a pas accepté .
    Ensuite,MOUSSA MARA qui était vraiment son homme qu’ il a utilisé comme il l’a souhaité.
    Il traîne avec lui les conséquences.
    Ensuite le vieux MODIBO KEITA pour éviter de nommer un élément du parti qui a fait pression pour faire partir son prédécesseur.
    Le prédécesseur de BOUBEYE MAIGA a été un choix exigé par le parti qu’ il a accepté à contre coeur sans accepté l’homme souhaité par le parti TRETA.
    POURQUOI prendre le risque de nommer BOUBEYE MAIGA,qui n’est pas un homme docile,à quelques mois des élections contre le choix du parti qui n’a pas caché l’impopularité du président?
    Est ce le signe que le président est isolé après avoir déçu tous ses soutiens ?
    Après son humiliation,BOUBEYE a mis en place une stratégie qui l’a amené au secrétariat général de la présidence permettant d’être au coeur du pouvoir.
    Il a profité de l’abandon d’Ibk par ses soutiens pour faire accepter ses vues qui ont certainement convaincu IBK qu’ il a une chance d’être réélu.Ce qui a facilité le départ de son cousin de la primature.
    Quel est l’intérêt de BOUBEYE MAIGA à la réélection d’Ibk au prix de cracher sur toutes les valeurs qui l’ont poussé à risquer sa vie contre MOUSSA TRAORÉ ?
    Qui peut penser que BOUBEYE MAIGA est naïf pour penser qu’ IBK va lui céder la place après son dernier quinquennat?
    Est-il réellement entrain de réélire IBK ou est entrain de se venger après son humiliation?
    Le stratège seul sait ce qu’ il est entrain de faire.

Comments are closed.