L’insécurité, c’est l’affaire de nous tous !

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Il est clairement établi que l’insécurité au Mali, est passée en priorité une. C’est le sujet qui préoccupe le plus nos plus hautes autorités et nos forces armées et de sécurité. Il n ‘y aurait même pas d’élections tant que le territoire national n’est pas débarrassé du terrorisme. Dès lors, chaque Malien doit faire de l’insécurité, son souci premier. Chaque Malien doit en faire son affaire personnelle afin que très rapidement, nous puissions sortir de cette zone d’inconfort car, avec l’insécurité devant nos portes, nous ne pouvons rien entreprendre. Si le combat armé contre les groupes terroristes, est l’affaire des FAMA (forces armées maliennes) les populations civiles peuvent, elles aussi, apporter leur contribution. Il s’agit pour chaque malien, de ne pas se rendre complice de quoi que ce soit qui pourrait mettre à mal les opérations des FAMAS (donner leur position, partager les propagandes des groupes armés terroristes sur les réseaux, prêter assistance à ces groupes en leur fournissant du carburant, de la nourriture, de l’argent …) Il ne s’agit plus de soutenir ou de ne pas soutenir la Transition, d’être avec ou contre Assimi… Mais de la survie du Mali face à l’impérialisme néocoloniale et son bras armé qu’est le terrorisme. Le banditisme, aussi dangereux que le terrorisme armé, doit aussi être circonscrit. Il doit être combattu avec la même rigueur car, c’est aussi le banditisme qui coupe les routes, vole et tue. Il est généralement confondu avec le “terrorisme” dans sa forme actuelle. Mais les conséquences, sont les mêmes. Laissons de côté nos rancœurs, nos divisions, nos peines et nos souffrances et combattons ensemble l’insécurité qui est la cause de tous nos problèmes. Cette union sacrée doit aussi être l’objectif du gouvernement. Évitons les discours de haine qui divisent ! Évitons la manipulation des esprits qui ne fai-t qu’augmenter la rancœur et créer la suspicion. Concentrons-nous sur l’essentiel qu’est la sécurité pour tous les Maliens. Soutenons nos FAMAS pour une victoire finale. Oui, cette victoire est possible si nous nous montrons unis et solidaires.
El hadj Tiémoko Traoré

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4 COMMENTAIRES

  1. “Il ne s’agit plus de soutenir ou de ne pas soutenir la Transition, d’être avec ou contre Assimi… Mais de la survie du Mali face à l’impérialisme néocoloniale et son bras armé qu’est le terrorisme.”

    C’est très juste, Traoré !

    • Merci Fanga et Traore et les ennemis du Mali comme sangare et les trolls de la tres maudite France vont mourir de chagrins car les chiens aboient mais la caravane passe! VIVE LA CONFEDERATION DE L’AES –VIVE ASSIMI-IBRAHIM-TIANI POUR VOTRE LEADERSHIP POUR LA SOUVERAINITE ET L’INDEPENDANCE TOTALE DE L’AFRIQUE

    • C’est naïf d’espérer combattre l’impérialisme néo colonial par les armes d’un pouvoir puchiste!!!
      SEULS LES PEUPLES PEUVENT FAIRE RECULER L’IMPÉRIALISME.
      Le colonisateur français a tracé nos frontières en fonction de ses intérêts.
      NOS PAYS NE PEUVENT ÊTRE SOUVERAINS QUE S’ILS EFFACENT LES FRONTIÈRES TRACÉES PAR LA FRANCE.
      Rester à l’intérieur de ces frontières, c’est agir à perpétuer le NEO-COLONIALISME FRANÇAIS.
      C’est pourquoi,la vraie souveraineté est dans la cadre de l’unité de l’Afrique.
      La CEDEAO est une esquisse de cette unité.
      À travers cette organisation sous régionale, le NEO-COLONIALISME FRANÇAIS est poussé dehors.
      C’est un processus à suivre patiemment.
      La libre circulation des personnes et des biens, le passeport CEDEAO bientôt la monnaie unique sont des éléments qui font éloigner le NEO-COLONIALISME FRANÇAIS.
      Privilégier l’élection permet aux peuples de s’exprimer, de se battre.
      Encourager les coups d’Etat c’est agir pour le NEO-COLONIALISME FRANÇAIS.
      À ne surtout pas oublier que la France a plus de facilité de placer ses éléments par les coups d’Etat que par les élections.

  2. Se montrer uni et solidaire,c’est PERMETTRE AU PEUPLE D’EXERCER LE POUVOIR.
    Confisquer le pouvoir du peuple, c’est être la source du désintéresement de la population à aider l’armée malienne dans ses tâches de sécurisation du territoire national.
    IL FAUT UNE LÉGITIMITÉ AU SOMMET DE L’ETAT.
    C’est un préalable du SOUTIEN DE LA POPULATION.
    La dégradation de la sécurité est liée au coup d’Etat du 22 mars 2012.
    UN HOMME POLITIQUE, ATT, D’UNE LÉGITIMITÉ IMPARABLE A ÉTÉ DÉGAGÉ PAR DES DÉLINQUANTS RECRUTÉS DANS L’ARMÉE MALIENNE.
    Douze ans après ,l’insécurité ne s’est améliorée d’une pouce malgré des milliards dépensés depuis 2012.
    En 2024,c’est la région de kayes qui connaît le terrorisme.
    En 2012,avant la chute d’ATT, c’était au nord-est du Mali à la frontière avec l’Algérie.
    Pendant la transition de 2012,les deux tiers du territoire ont été conquis.
    Il s’agit là des conséquences du coup d’Etat.
    Le centre du Mali a connu une insécurité inédite pendant le premier quinquennat d’IBK.
    Il s’agit là de la conséquence d’avoir imposé un candidat aux maliens.
    IBK, ce n’est pas seulement l’ancien chef de gouvernement d’AOK qui a impressionné par son sens de l’Etat les maliens, mais aussi l’ancien président de l’ADEMA PASJ qui a été incapable de créer une unité autour de sa personne malgré six ans à la tête du parti et du gouvernement.
    Trop de maliens savaient qu’IBK n’était pas la solution à la crise sécuritaires inédite.
    Une campagne de dénigrement contre son opposant principal a été engagé par les puchistes pour l’imposer.
    EN RÉALITÉ, IBRAHIM BOUBACAR KEITA N’ÉTAIT PAS LÉGITIME À DIRIGER LE MALI.
    Il l’a montré en se faisant entourer par un clan familial.
    Ça signifie qu’il n’avait pas de solution contre l’insécurité.
    Seuls les délices du pouvoir ont motivé sa candidature.
    Aujourd’hui, tous les maliens constatent que le pouvoir intéresse plus les COLONELS PUSCHISTES que la sécurisation du territoire national.
    LE REFUS DE RESPECTER LA DURÉE DE LA TRANSITION, FAIRE DÉGAGER L’ARMÉE FRANÇAISE, LA MINUSMA AVANT DE FORMER UNE ARMÉE CAPABLE DE SÉCURISER LE TERRITOIRE NATIONAL EXPLIQUENT LA VOLONTÉ DE S’ACCROCHER AU POUVOIR.
    Dans ce contexte, on ne peut pas espérer le soutien de la population.
    Le peuple veut ses représentants au sommet de l’Etat signifie la possibilité de contribuer à sécuriser le territoire national.
    Sans ses représentants, les tenants du pouvoir sont dans la même position que l’ennemi
    Autrement dit, ils agissent contre les intérêts de la population

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