En un mot : L’impossible cohabitation à Kidal

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On est loin de la paix à Kidal. C’est ce qui ressort des propos entendus dans les deux camps.  “Nous avons essayé de cohabiter avec le Gatia, mais c’est impossible”,  annonce  Alghabass Ag Intalla. Il accuse le Gatia d’avoir mis le feu en poudre en assassinant un de leurs “officiers”, Assadeck Ag Mossa, le 19 juillet à Kidal dans des circonstances troubles.

Tout naturellement, le Gatia réfute cette version. Il présente  la CMA comme le fauteur de trouble après avoir tiré sur deux de ses véhicules dans l’est de la ville, ensuite provoqué l’escalade de la violence. “Il faudrait que les Ifoghas se mettent dans la tête qu’ils doivent accepter les Imghad à Kidal. Ils n’ont pas le choix, nous ne pouvons pas être des persona non grata dans nos propres maisons”, assène Fahad Ag Almahmoud.

Avec des positions aussi figées, on comprend aisément pourquoi toutes les initiatives de dialogue ont jusqu’ici échoué. Et le pire est à craindre.

DAK

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2 COMMENTAIRES

  1. L’origine de la seconde rebelion trouve sa source dans cet antagonisme.
    Si la communauté internationale voulait mettre fin au calvaires de kidal elle allait demilitariser cette ville comme en 1993.

  2. Et pourtant c’est à la population SONGHAÏ qu’on demande de cohabiter avec les deux sans rien exiger d’eux et de l’État. Sans quoi on lui tirera dessus à balles réelles.

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