Ligne de force : Un gouvernement d’union nationale pour conjurer la crise post-électorale

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Ceux qui croyaient Soumaïla Cissé et ses amis politiques à ce point sonnés par le désastre électoral (32‚84%des suffrages) annoncé par le ministre en charge des élections et validé par la Cour constitutionnelle, qu’ils en avaient perdu toute capacité mobilisatrice des populations, sont sortis de leur rêverie, samedi 25 août dernier, à Bamako.

Ce jour-là‚ à Bamako, ce sont plusieurs milliers de personnes qui ont répondu à l’appel de la plateforme ” Ensemble pour restaurer l’espoir au Mali ” pour la deuxième édition de ” la marche contre la fraude “. L’AFP les a estimées à 5000.Beaucoup plus que lors de la première qui a eu lieu le samedi précédent. Les marcheurs avaient été évalués tantôt à un ” gros millier” tantôt à ” quelques milliers “.

Cette fois-ci, le parcours allant de la Place de la Liberté au monument de l’Indépendance pour finir à l’emblématique Bourse du travail était noir de monde. Et encore, les forces de l’ordre, nous assure-t-on, avaient pris soin de fermer les deux ponts pour empêcher l’afflux d’éventuels marcheurs venant de la rive droite du fleuve Niger. N’eût été cette mesure‚ le spectacle aurait été bien plus impressionnant.

Outre la capitale‚ des marches similaires se sont produites à Tombouctou, Goudoum, Niafunké, terre d’origine de Soumaïla Cissé, mais aussi à Mopti, à Kayes, à Nioro du Sahel, où il avait la bénédiction du guide des hamallistes, le chérif Bouyé Haïdara.

Hors du Mali, à Paris et à Dakar, une foule compacte s’est massée devant les ambassades du pays. Partout, les slogans, visibles sur les pancartes et les banderoles, étaient les mêmes : ” Non aux résultats proclamés ! ” ; “Le dernier mot appartient au peuple !” ; ” Respectez le vote des Maliens ! ” ; ” Non au hold up électoral ! ” ; ” Non au bourrage des urnes ! ” ; ” Manassa corrompue ! ” ;  ” IBK dégage ! ” ; ” Soumaïla Cissé président ! “.

Dans la capitale sénégalaise, des protestataires ont réclamé l’investiture de Soumaïla Cissé ”  président de la République élu, le 4 Septembre prochain “. C’est la date annoncée pour l’investiture du candidat officiellement déclaré vainqueur, IBK.

Jamais le Mali n’a été autant déchiré dans sa sphère politique. Jamais les Maliens n’ont été aussi divisés sur la question du contrôle du pouvoir exécutif. Cela, dans un contexte de fragilité extrême liée à la mainmise terroriste sur des pans entiers du territoire national et à la guerre intercommunautaire (n’ayons pas peur des mots) à laquelle elle a donné lieu désormais dans le centre du pays. En espérant que celle-là ne se répande dans d’autres régions, ce qui conduirait à un embrasement.

C’est tout l’enjeu de la crise électorale qui se met en place depuis la proclamation des résultats définitifs du scrutin présidentiel des 29 juillet et 12 août par la juridiction constitutionnelle, le 16 août qui a suivi.

Le président déclaré élu, IBK, a dit tendre la main à son ” cadet Soumaïla Cissé ” au nom ”  des retrouvailles après la bataille électorale ” et de l’impératif de “bâtir un avenir de tous les possibles ” exigeant la participation de ” toutes les filles et de tous les fils du Mali “. Même s’il a commis la maladresse, peu de temps après, d’inviter l’interpellé à s’attacher à la  réalité plutôt qu’à suivre des illusions.

Il reste que l’urgence, c’est de joindre l’acte à la parole et d’ouvrir le dialogue avec Soumaïla Cissé en vue d’aller vers la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Il comprendrait les représentants des deux principaux protagonistes, bien sûr, mais aussi ceux de Aliou Diallo et Dr Cheick Modibo Diarra, arrivés 3e et 4e dans la course à la présidence de la République. Il pourrait intégrer, pour ratisser le plus large possible, d’autres candidats ayant réalisé des scores plus modestes ou leurs représentants.

Parce que reflétant le corps électoral tel qu’il s’est exprimé dans ses sensibilités les plus importantes, un tel gouvernement aurait pour effet immédiat de calmer la tempête politique.

IBK, qui n’est pas d’un tempérament radical et qui répète à l’envie mettre le Mali au-dessus de tout après Dieu (SWT) ne devrait pas être hostile à cette approche. Il l’avait esquissée, avant sa prise de fonction en 2013, en annonçant que son mandat serait ” une nouvelle transition “. Dommage qu’il n’ait pu matérialiser ce dessein. Cela aurait peut-être épargné au pays les insuffisances et les dérives constatées dans la gestion des affaires publiques durant le quinquennat écoulé. Et, par voie de conséquence, lui aurait fait l’économie d’une crise-post-électorale constituant une lourde menace pour la stabilité des institutions voire l’unité nationale.

Par Saouti Haïdara

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12 COMMENTAIRES

  1. S’allier avec un voleur, violeur, traître, apatride, flemmard, qui va tout mettre en oeuvre pour t’empêcher de travailler, te discréditer, te décrédibiliser, se venger de toi, comme il l’a brillamment réussi avec ses 5 Premiers Ministres, notamment MARA qui l’avait battu dans sa commune aux législatives. Saouti ne connaît-il pas IBK????!!!!!

  2. Ne venez pas nous pourrir l’atmosphère avec votre histoire de Gouvernement d’union nationale! Mon œil oui! Toi Haidara, vas au Diable! Espèce de corrompu!!!!!

  3. C’est connu de tous,il y a deux IBK.
    Celui qui lance des phrases en l’air sans vraiment y croire et celui qui a toujours appliqué ce qui le définisse réellement c’est à dire ne TRAVAILLER qu’ avec un CLAN qui se courbe à ses désirs.
    En tant que premier ministre ,il a épaté les maliens par les déclarations suivies d’actes.
    Son président ALPHA OUMAR KONARE était le premier impressionné.Mais il ne va pas tarder à comprendre la vraie nature de l’ homme IBK.
    L’homme IBK sait exécuter à merveille,mais ne sait pas décider.Il executait bien les instructions pour avoir les faveurs du président face à d’autres prétendants pour la succession du président.
    Rassuré,il a étalé son vrai visage :UN HOMME DE CLAN QUI DÉTESTE ÊTRE CONTREDIT.
    C’est ainsi qu’ il a commencé à écarter ceux qui n’ont pas voulu rentrer dans le rang qu’ il a tracé.
    Le combat IBK -SOUMAILA CISSE date de ce moment.
    Certains au niveau de l’ ADEMA-PASJ n’ont jamais voulu la méthode IBK consistant à exécuter sans réfléchir.
    IBK NE PEUT TRAVAILLER QU’ AVEC DES GENS QUI LUI SONT SOUMIS TOTALEMENT.
    Il a appelle ça la loyauté.
    Il a été obligé de travailler avec le CLAN CMDT car le président ALPHA OUMAR KONARE l’a voulu.
    La haine envers SOUMAILA CISSE date ainsi de ce moment.
    Les MALIENS sont entrain de vivre ce combat à un moment très critique de notre histoire où l’entente entre les deux hommes seraient plus favorables.
    La balle,en réalité,est dans le camp d’Ibk pour permettre à ce pays d’avancer.
    Va t’il ÉCOUTER son instant naturel qui consiste à croiser le fer avec SOUMAILA CISSE ,même s’il faut que le pays en patisse?
    C’est ce que veulent les opportunistes qui l’ont supporté pour profiter des deniers publics comme exprimé plus bas par l’internaute BRIN.
    Un gouvernement d’union nationale autour de SOUMAILA CISSE qui a une autre méthode différente de celle d’Ibk est la fin de leurs souhaits ignobles.
    Va t’il lutter contre son instant naturel et les opportunistes qui l’entourent qui consiste à mettre L’INTÉRÊT GÉNÉRAL au dessus de son CLAN familial pour permettre la stabilité nécessaire au bon fonctionnement du pays?
    Il faut en douter fortement car la haine qui habite IBK et ses thuriféraires envers SOUMAILA CISSE est tellement forte qu’ ACCEPTER de travailler avec IBK équivaut à une perte du pouvoir.
    IBK =Gbagbo.
    Autant Gbagbo nourrissait tellement de haine envers ALASSANE OUATARA qu’ il était prêt à ENGAGER une guerre atroce pour empêcher qu’ il accède au pouvoir autant IBK est prêt à faire tout,au prix d’une guerre civile,s’il n’est pas arrêté à temps par la communauté internationale ,pour empêcher SOUMAILA CISSE d’accéder,ne serait ce qu’ à la primature.
    La haine d’Ibk est plus forte que celles de ces thuriféraires envers SOUMAILA CISSE.
    LES PRÉMICES D’UNE GUERRE CONTRE SOUMAILA CISSE SONT PERCEPTIBLES.
    L’ attaque du QG de campagne de SOUMAILA CISSE et l’arrestation d’un de ses alliés ne sont que le début d’une intention Gbagbodiste.
    Il faut espérer que la pression de la communauté internationale va suffire pour l’empêcher d’atteindre le niveau de violence de son ami Gbagbo .
    La stratégie au départ était d’empêcher les marches,la pression de la communauté internationale après celle empêchée dans la violence du 2 juin a calmé leurs ardeurs.
    Il faut aussi ESPÉRER que cette même pression permettra la formation d’un gouvernement dirigé par SOUMAILA CISSE .
    C’est la seule solution à la crise qui s’est installée.
    Le vainqueur de la communauté internationale peut GARDER la présidence.
    Le vainqueur du peuple malien peut appliquer les recommandations partagées avec LE COMITÉ DE DÉFENSE DE LA RÉPUBLIQUE (CDR)étant à la primature.
    Espérons aussi que les États-Unis vont faire pression à la France pour permettre ce cas de figure.
    Ce cas de figure signifie aussi une application négociée de l’ accord d’Alger tel que prôné par SOUMAILA CISSE .
    Si ce cas de figure n’est pas appliqué,il faut s’attendre à un blocage du pays.
    Sans pression de la communauté internationale IBK est capable d’aller à l’ extrémité. Inimaginable.
    Son ADN politique est ÉQUIVAUT à celle de L Gbagbo.
    ON SAIT QUE C’EST LA PRESSION INTERNATIONALE QUI A PERMIS À L.GBAGBO DE NOMMER LE CHEF DES REBELLES SORO À LA PRIMATURE POUR PERMETTRE À LA CÔTE d’IVOIRE DE CONNAÎTRE LA STABILITÉ.
    La stabilité du Mali est aussi liée à la présence de SOUMAILA CISSE à la primature.
    OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE !
    La lutte continue .

  4. BONJOUR Mr Haidara

    Ne prenez pas vos désirs comme de la réalité, le résultat escompté n’a pas été atteint. Et détrompez, aucun gouvernement d’union national sera mis en place. Ils ont perdu les élections, et iront dans l’opposition, un point.
    C’est ce gouvernement d’union qui a mis ATT dans les problèmes qu’on a connus. Une démocratie est toujours faite de la sorte , une majorité et une opposition.
    Salam

    • C’est archifaux Brin, ce n’est pas un gouvernement d’Union Nationale qui a mis ATT a terre mais c’est quand ATT a commence a celebrer les millions tres mal acquis de sa fille qu’il a eu ses problemes. Mais malheureusement la meme pratique continue car Boua a fait de la SURFACTURATION une monnaie courante au Mali. IBK Voleur, CMA Associee de Boua, Macron/Aziz Complices, Manassa residuelle et Soumi President. Abas le Malizawad pour que vive la Republique du Mali-Un Peuple, Un But, Une Foi

  5. “…c’est de joindre l’acte à la parole et d’ouvrir le dialogue avec Soumaïla Cissé en vue d’aller vers la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Il comprendrait les représentants des deux principaux protagonistes, bien sûr, mais aussi ceux de Aliou Diallo et Dr Cheick Modibo Diarra, arrivés 3e et 4e dans la course à la présidence de la République…”
    Koro Saouti, je comprends votre raisonnement mais, ici, il ne sagit pas de partage de gateau.
    1- en ne faisant pas de son 1er mandat “une Transition” que tous les Maliens souhaitaient pour mettre tous les questions a plat et les resoudre ensemble, un 2nd mandat ne pourrait pas en etre un, car, “on ne peut faire caca dans la rue et demander a ton voisin de t’aider a le netoyer.
    2- Ici, il sagit de RETABLIR LA VERITE DES URNES ET LE RESPECT DU VOTE DES MALIENS.
    MEME SI AU FINAL IBK A BATTU SOUMAILA, ON VEUT QUE CE SOIT SANS TACHE, SANS FRAUDE.. Donc, il faut au prealable reatblir la verite des urnes, meme s’il faut recompter les bulletins, enlever tout ce qui prete a questions et au besoin, reprendre les elections dans les coins ou la fraude est patente. Sinon comme l’a dit Choguel Maiga, “tant qu’il y a des bureau de vote ou il y a eu plus de 800 electeurs,”je ne pourrais pas accepter le vote dans ces bureau…
    SI IBK PREND LE POUVOIR DE CETTE MANIERE, CE SERAIT DU VOL….

  6. IBK Voleur, CMA Associee de Boua, Macron/Aziz Complices, Manassa residuelle et Soumi President. Abas le Malizawad pour que vive la Republique du Mali-Un Peuple, Un But, Une Foi

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