Ligne de force : Agir vite et fort

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L’adoption à l’unanimité par le Conseil de Sécurité, vendredi 12 octobre, d’une résolution pressant la CEDEAO de présenter « dans les 45 jours » un plan « détaillé et praticable » de son projet de déploiement d’une force militaire africaine au Mali, faute de quoi, il ferait appel à la constitution d’une «force internationale » sur la base du volontariat, traduit la détermination de l’exécutif onusien à faire libérer le septentrion de notre pays de ses occupants islamistes et terroristes. Au besoin par la force.

Saouti Labass Haïdara, Dirpub L’Indépendant

Le document comporte toutefois un malentendu qui, s’il n’est pas levé à temps, risque de causer du tort au processus qui se met en place : il appelle, en effet, Bamako à ouvrir des négociations avec les  «groupes rebelles »qui acceptent de se dissocier des terroristes. Il s’agit, en fait, du MNLA et de Ançar Dine.
Cette disposition prend en compte une préoccupation des Etats-Unis d’Amérique, qui veulent éviter tout amalgame entre ces groupes poursuivant des objectifs politique et religieux et les organisations estampillées « terroristes » que sont AQMI et le MUJIAO. Ils estiment qu’avec les premiers un dialogue utile est possible alors que le recours à la force est indispensable contre les seconds.
Les Algériens  et leurs alliés mauritaniens sont encore plus optimistes, qui soutiennent qu’avec des négociations on peut désamorcer la crise, faire l’économie d’une intervention des « forces étrangères », y compris de la CEDEAO dans la région, sans expliquer comment ils comptent s’y prendre pour débarrasser celle-ci de la présence des terroristes.
Il convient, tout d’abord, de lever une équivoque : le MNLA et Ançar Dine sont tous deux des organisations terroristes, au même titre que AQMI et le MUJIAO dont on leur demande de se «dissocier ».
C’est par les enlèvements d’otages occidentaux, ensuite revendus à AQMI, les braquages de paisibles ONG et de succursales de banques maliennes, les attaques meurtrières de convois militaires et civils, les poses de mines anti personnel, qui ont fait des dizaines de tués et de mutilés parmi les militaires et les civils, les meurtres de gendarmes, de douaniers et de policiers souvent surpris dans leur sommeil que le MNLA s’est fait signaler à ses débuts. Lorsqu’il a lancé les hostilités à grande échelle après la chute de Kadhafi, c’est avec l’aide de AQMI qu’il a mené ses attaques sanglantes et dévastatrices contre les localités du nord dont la plus ignominieuse fut celle de Aguelhoc. Des dizaines de militaires faits prisonniers y ont été froidement exécutés : ceux venant du sud, les Noirs, ont été couchés sur le ventre, les mains attachées derrière le dos et tués d’une balle dans la nuque. Ceux qui avaient le malheur d’être Touareg ont été égorgés vifs parce que considérés comme des traitres à leur race. C’est là l’œuvre du MNLA allié à AQMI.
Les hommes d’Ançar Dine sont loin d’être eux aussi des saints. Ils ont volé, violé, massacré. Les rapports d’Amnesty international et de Human Rights Watch l’attestent. A Kidal où ils sont les maîtres absolus, ils ont procédé à des lapidations de couples (non mariés) à des amputations de membres. Au nom de la charia.
Cela étant, peuvent-ils se dissocier des autres et être utilisés contre eux comme certains l’espèrent à Washington, Ouagadougou ou Bamako ?

La question ne se pose pas pour le MNLA. Il a été anéanti et chassé de Kidal par Ançar Dine. Le même traitement lui a été infligé par le MUJAO à Gao. Il n’a jamais existé à Tombouctou. Il n’est donc plus d’aucune utilité et c’est bien cela qui l’a contraint à saisir, avec son ultime énergie, les offres de dialogue émanant de plusieurs associations maliennes et de la CEDEAO. Proposant de troquer « l’indépendance de l’Azawad » contre une « autodétermination » dont le contenu reste à préciser et sur laquelle les composantes majoritaires de la population du nord, les Sonrai en particulier, auront nécessairement leur mot à dire.
Quant à Ançar Dine, il ne faut se faire aucune illusion. Son émir, Iyad Ag  Ghali, est idéologiquement plus proche de AQMI et du MUJAO que de l’Etat laïc républicain. Son combat, c’est Dieu, ce n’est pas la démocratie ni les droits de l’homme. AQMI et le MUJAO sont donc ses alliés en islam. Il s’y ajoute qu’il ne prendrait pas le risque d’une « dissociation » pour ne pas se les mettre sur le dos. Et s’exposer à être mis en pièce de la même façon que lui-même a mis en pièce le MNLA.
Les pressions américaine  ou algérienne pour un règlement négocié de la crise sont donc vouées à l’échec. En plus, elles font perdre du temps qui sera mis à profit par les occupants pour mieux affiner leur stratégie dans la perspective du déploiement envisagé. Après les Algériens, les Afghans, les Pakistanais, on parle de plus en plus de la présence d’Egyptiens de Qataris, de Libyens et bientôt de Syriens. Des gens bien entrainés et bien équipés. Des enfants sont enlevés et formés pour devenir des soldats de Dieu. Des combattants aguerris, sous les dehors de paisibles marchands de bétail et d’inoffensifs prédicateurs, sont infiltrés par petits groupes au sud du Mali et dans la plupart des Etats de la sous- région. Le moment venu, ces bombes humaines exploseront dans chacune des capitales de la CEDEAO, ainsi qu’un chef terroriste l’a révélé dans une récente interview.
C’est pourquoi il urge d’agir et de frapper fort. C’est le point de vue de François Hollande, de Macky Sall, de Alpha Condé et d’autres chefs d’Etat  qui ont pris l’exacte mesure de la situation. Il n’ya pas d’autre chemin.
Par Saouti Haidara

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16 COMMENTAIRES

  1. Souvent je ne comprend pas les maliens, ils veulent leur pays, mais ils ne veulent pas se battre pour ça, je le dis parce que jusqu’à preuve du contraire ils n’arrivent pas à s’unir comme une seule personne pour combattre l’ennemi commun qui découvre son front, contrairement à la parole de leur hymne national, ils n’ont pas pu faire respecter, pour mauvaise foi, leur constitution qui réglait entièrement leur problème d’absence du pouvoir, leur armée ne respecte pas du tout le peuple et se pavane dans ses beaux habits sans s’inquiéter de la sécurité, de ce peuple qui l’a nourri, blanchi, logé et même électrifié, le comble elle arrive à trouver encore des supporteurs parmi ce même peuple. Je comprends que l’on puisse aimer les places avec ses avantages, cela peut être humain, mais quand on a la place et pas le pays, comment fait-on? Ou quand on a la place et sans la liberté? Les maliens se plaignent de ne pas être aimé par les autres pays voisins, mais s’ils se posent la question de savoir pourquoi, ils verront que ce n’est pas la peine de se poser de telle question, parce que cela n’est pas vrai. Personne n’a aucune raison de détester le Mali, au contraire vue sa centralité chacun s’y retrouve un peu chez soi. Mais à la question des maliens que les blancs veulent leurs ressources minières, je dirais que quelque soit la situation paix ou guerre, les maliens n’ont aucune expertise pour pouvoir les exploitées, c’est toujours les blancs qui vont extraire, vendre, acheter et utiliser, dès fois même contre eux,maliens. Alors brave maliens, j’en suis un, pour une fois cessons toutes méchanceté gratuite et cherchons ce qui nous rassemble, pour ne pas voir notre pays, beau ou pas, grand ou petit, nous échapper. Après tout ce n’est que dans nos seuls intérêts et peut être de celui de nos enfants et petits enfants, sinon la France elle nous montre qu’elle défend contre vents et marées les siens, et cela est un bon exemple pour nous. Comprenons que les pays n’ont pas d’amis, mais des intérêts, si nous voulons être aimer par tout le monde alors faisons tout pour que tout le monde ait des intérêts chez nous. Sinon sachons que nous ne sommes qu’un pays pauvre sans amis, et nous n’avons que l’union sacrée à faire pour continuer à exister, à défaut nous disparaîtrons et comme nous ne sommes pas le centre du monde, le monde ne le remarquera même pas.On choisit pas son sauveur quand on se noie. Salut. beffodougou@gmail.com

  2. Il n’y a aucun doute que les troupes de la CEDEAO ne retrouveront aucun barbu à Tombouctou, Gao ou Kidal (un barbu l’a déjà dit sur RFI et leur comportement en Lybie le prouve). Ils se dépêcheront de couper leur barbe, de porter des pantalons normaux, de nettoyer leur haleine fétide à l’arrivée des premières forces de la CEDEAO. Le seul problème est que l’Algérie sournoise et la Mauritanie parfois obscure dont le président vient d’échapper aux balles probables d’un djihadiste, ferment leurs frontières pour que les avions et l’armée malienne en pointe puissent détruire en quelques semaines, au maximum quelques mois, toutes les armes lourdes des bandits armés. Ensuite les brigades d’autodéfense formées, armées et encadrées par l’armée et la CEDEAO devraient protéger les villes et villages dégarnis que ces bandits isolés ne manqueront pas d’attaquer. Les villes importantes pourront toujours être protégées par les troupes de la CEDEAO qui éventuellement pourraient sécuriser la reprise des projets de développement importants déjà financés au Nord Mali (Barrage de Taoussa, Route Niono-Tombouctou, Route Bourem-Kidal, etc.) Car, il ne faudrait jamais oublier que le banditisme/terrorisme se nourrit de l’analphabétisme, surtout du chômage et du désespoir de jeunes désœuvrés. En attendant que la CPI, dans le labyrinthe de ses procédures, arrête les criminels du MNLA qui vivent au Burkina, en Mauritanie, en Algérie ou en France…

  3. Le MNLA n’est pas qualifie pour jouir des droits de l’autodetermination au Mali pour deux raisons:1) Les Touaregues n’ont pas de territoire propre car ils partagent le Nord du Mali avec d’autres minorites 2)Ils ne constituent pas un peuple au Mali car ils sont disperces sur cinq pays dans le Nord.Comme les autres minorites
    ils ont droit aux Droits fondamentaux et aux libertes publiques :
    Participation a la vie publique de la nation,droits economiques ,sociaux et culturels ainsi que religieux.Personne n’a le droit de toucher a l’Unicite et a l’indivisibilite de la Republique du
    Mali,Etat ,en plus, democratique.Le Gouvernement doit traiter les citoyens de facon egalitaire.Les problemes de race,de religion doivent
    disparaitre dans ce pays laique.Un Touaregue ou un Chretien peuvent
    devenir President de la Republique s’ils sont les meilleurs choix.
    Que l’on cesse de nous claironner les “grandes familles” ou les 99% de population musulmane .Je suis democrate et laique et consequent.
    J’ai visite Tombouctou et Gao apres mon BAC,a 20 ans.Dans les conversations,il m’arrivait de dire :Nous au Mali,…
    Beaucoup de choses se sont passees depuis.Les Touaregues ont ete promis a de postes importants ansi que des citoyens de toutes ces regions.Le Mali est deja bien integre ,mais nous devons avoir le coeur
    de faire plus a cause de notre passe.

  4. saouti,

    tu es le meilleur,tu vois juste et tu dis vrai.

    il n y a rien absolument rien a negocier.

    s’ils, cedeao, amerique et france ont peur
    on nous donne nos armes, on va les combattre
    et on gagnera par l’aide de Dieu.

  5. L ARMEE MALIENNE N EST PAS PRETE IL FAUT AU MOINS 3 MOIS POUR LA RESTRUCTURER ET LA REEQUIPER IL FAUT AU MOINS 2 MOIS

    JE VOUS RAPPELLE QUE CE TERRTOIRE EST GRAND COMME LA FRANCE

    CE SERA UNE GUERRE PAS COMME LES AUTRES

  6. M. le journaliste,
    Est ce que les coups que t’a portée la junte qui t’ont étourdi. Va apprendre les analyses dignes d’un journaliste vraiment independant auprès de M. Adam THIAM auquel je tire chapeau.Jusqu’ici, il est l’un des rares journalistes maliens qui est sensé. Si tu penses que la force internationale viendra exterminer les paisibles populations de l’Azawad comme a essayé de le faire l’armée malienne depuis 1963 en vain, tu te trompes.C’est fini ça, comptentez vous de casser les maisons des nomades ou tuer un precheur à cause de sa couleur…
    Desormais, il n’y aura plus d’armée malienne dans l’Azawad,nous assurerons notre propre sécurité inchallah.Et puis, vous devez saluer le sens de responsabilité de l’armée de l’Azawad, qui pouvait marcher sur Bamako mais s’est limitée à Douentza.Et encore, debarassez vous de cet orgeuil mal placé, qu’est ce que vous faites avec ces dunes de sable, laissez les à ce qui les aiment. L’un des plus grands problemes du Mali, c’est sa presse. Elle ne renseigne pas le paisible citoyen qui a pourtant le droit d’etre informé. Toujours des histoires pour faire plaisir à la junte ou à x, y

    • ce territoir n’est pas pour les touaregs et les maures.
      ceux ci ont toujours ete et demeurent des bandits.

      Dieu aime le Mali, cause pour laquelle il ne vous a pas donne le moyen de dominer ce territoir.

  7. La crise au nord, le fonds de commerce des apprentis dictateurs au Mali

    Tous les maliens se souviennent des communiqués CNRDRE difficilement lus par des soldats de la garnison de Kati, le 22 mars 2012, évoquant la guerre au nord pour justifier la violation flagrante de la constitution malienne du 25/02/1992, avec son cortège de pillage organisé de nos administrations, de nos commerces, et des biens privés des citoyens maliens.

    La bande des hors la loi de Kati, ont même osé tenter suspendre, notre loi fondamentale, plébiscitée par le peuple malien pour avoir un espace de liberté et de droit en Afrique.

    Les populations désabusées par les trahisons du régime ATT à répétition (méga corruption, abandon de l’école, chômage à ciel ouvert, gestion calamiteuse du dossier du nord…), ont été lourdement trompées par des apprentis dictateurs qui ne sont en réalité venus que pour confisquer le peu de pouvoir qui reste à Bamako et se faire la poche sans jamais combattre pour le Mali.

    La supercherie est tellement rodée, qu’elle implique, un richissime astrophysicien de renom (pour ne pas éveiller les soupçons sur la nouvelle “mangecratie” qui commence) et des opportunistes politiques de tout bord à mal de popularité et à la recherche permanente de gains facile, MP22, Copam, Yerewoloton (pour ne pas éveiller les soupçons sur la nouvelle dictature militaire en essayant de la colorer “politique normale”).

    Mais près de 7 mois après l’attaque contre la démocratie malienne arrachée de haute lutte (bloody saturday march 23 th 1991), les apprentis dictateurs ont filé 2/3 du territoire national aux islamistes sans jamais chercher après à le récupérer.

    Les maliens ont au contraire eu droit à la pirouette de Kati consistant à:

    -Créer une inopportune querelle intestine dans l’armée malienne (guerre des bérets en acculant à la révolte le régiment des commandos parachutistes pour ensuite les éliminer physiquement);

    -Tenter de restreindre la liberté de presse et d’opinion en s’attaquant à l’intégrité physique des journalistes;

    -S’essayer à l’apprenti justicier en s’attaquant aux paisibles citoyens maliens au motif qu’ils ont détourné des fonds publics alors qu’eux mêmes, après le pillage du 22 mars 2012, s’adonnent nuitamment et en plein jour aux rackets de paisibles maliens à leur “Cheickpoint Charlie” de Kati et environs;

    -S’opposer inutilement à la Cedeao et saper tous ses efforts pour nous aider à recouvrer notre intégrité territoriale et notre souveraineté qu’ils ont laissées dans leur fuite éhontée dans les eaux du Djoliba en le jetant par dessus le pont de Wabaria à Gao;

    Bref tout est fait pour faire durer la crise et se maintenir inutilement au pouvoir dont ils occupent tous les ministères régaliens (défense, sécurité, administration territoriale, justice et économie) tout en ne respectant aucune autre institution de la république du Mali (notamment présidence de la république, assemblée nationale, cour constitutionnelle et cour suprême).

    La nouvelle pirouette des hors la loi de Kati, à travers leur ministre de l’administration territoriale, le Colonel Sinko Coulibaly, est la suspension de la révision des listes électorales pouvant permettre aux maliens d’élire leurs propres dirigeants.

    L’alibi est le même qu’au 22 mars, la crise au nord, alors qu’ils sont les seuls à entretenir à l’infini cette crise pour ne plus jamais accorder aux maliens, la liberté qui est la leur de choisir leur propres dirigeants.

    Nos partenaires américains ont vite compris supercherie et travaillent pour le faire échec dans l’intérêt supérieur du Mali.

    La classe politique irradiée par son irresponsabilité des vingt dernières années (consensus de non sens quand ATT et sa clique conduisaient le pays à l’abîme), se regroupe dans le FDR, pour l’essentiel, et tente de recoller les morceaux.

    Avec leur marche réussie en faveur d’une intervention militaire étrangère au nord, elle doit sérieusement se battre pour assurer le suivi adéquat du processus électoral au Mali dont rien ne justifie la suspension.

    Le fallacieux prétexte de la crise au nord, est un faux alibi comme il l’a été le 22 mars 2012, rien du nord du Mali, ne motive ceux-la mêmes qui depuis mars 2012 veulent mettre le grappin sur notre système démocratique dans leurs apéros géants de Kati.

    Et les apprentis dictateurs qui aiment à dire que le Mali est en guerre, je leur répond que nous sommes plutôt en fuite et en attente de soutiens étrangers et certainement pas en guerre.

    Nous avons cessé d’être en guerre après Aguelhoc et le massacre de nos vaillants soldats, avec en tête le Capitaine Sékou Traoré, qu’il repose en paix avec tous ses frères d’armes tombés aux champs d’honneur pour le Mali.

    Un Mali qui doit rester un et indivisible, DÉMOCRATIQUE et puis LAÏC pour tous ceux qui se sont sacrifiés pour ce pays.

    Le colonelissime Sinko Coulibaly, avatar du cabinet de Kati et Kafougouna bis de cette transition, doit savoir qu’il ne peut en être autrement.

  8. C’est bien le moment d’agir pour prendre avantage de l’opportunite sur le terrain cree par les recents changements au sein des triades jihadistes du nord a savoir le limogeage d’un chef khatibah en la personne de Belmocktar.Ce qui va creer un seisme au sein de la nebuleuse.

  9. croyez moi cette resolution de l’onu ne veut rien dire en faite. le but principal des americains est de sauve le mnla. et le plus pire est que la france est pour un soit disant autodetermination pour le mnla, ne faisons pas l’amalgame les discours d hollande ne sont pas claire et nous aurons l’occasion de le decouvrir tres prochainement. Notre arme doit attaque le plus rapidement possible sinon le mnla nous sera impose et apres on ne pourra rien faire.

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