Comme plusieurs de mes compatriotes, la veille de la commémoration du 52ème anniversaire de l’Indépendance du Mali, je suis, par naïveté ou par patriotisme émotionnel, allé au lit avec un réel sentiment d’espoir et de sérénité. Certes, le Mali vit le moment le plus sombre de son histoire avec son lot de privations de liberté, d’humiliation et de tristesse, mais, par sa clarté, sa forme presque parfaite, son engagement, sa détermination, son invite à l’unité, le discours du Président Dioncounda en a rassuré plus d’un. Impossible de ne pas entrevoir l’avenir avec confiance et espoir après avoir écouté ce discours de très grande facture. Pour la première fois j’ai senti la stature de Président de la République chez le Pr. Dioncounda.
Et puis vint la lettre du Président qui contredit le Président….une terrible douche froide.
Le lendemain, le soir de la commémoration du 52ème anniversaire de la fête de l’indépendance, j’entends sur une radio étrangère l’envoi d’une lettre d’acceptation du Q.G. des forces de la CEDEAO à Bamako par le Professeur Dioncounda au Président Ouattara; tout le contraire de ce qu’il dît à son peuple la veille en prenant le monde à témoin; une nième humiliation me disais-je. L’euphorie née du discours de la veille fut de courte durée; ce ne fut en réalité qu’un discours, un simple discours écrit en très bon français servi à des populations en majorité analphabètes, des «moutons» traités comme tels. En réalité nos autorités nous prennent pour des «moutons» à qui on peut raconter ce que l’on veut le soir et tout le contraire le lendemain. Tant pis pour le «mouton» qui a décidé de réfléchir, de choisir la manière dont il veut qu’on le fasse paître ou qui veut sélectionner son berger. Il doit en même temps commencer sa traversée du désert.
M. le Professeur, qui vous a appelé juste après votre discours?
C’est quoi cette épée de Damoclès sur votre tête, sur nos têtes?
Qui tient cette épée de Damoclès au-dessus de votre tête, de la tête des maliens?
Qui est l’ennemi du Mali qui a été à l’origine de votre virement à 180° en l’espace de 24h et par écrit? Je ne veux toujours pas croire que ce fut de votre propre chef, M. le Président; il doit y avoir une main invisible qui en veut au Mali.
Il faut parler à votre peuple, car des fois et même toujours, le peuple est la seule entité capable de sortir ses dirigeants de la nasse, même si c’est un peuple de «moutons».
Il faut juste qu’il sache, il faut qu’il comprenne. Le peuple a tous les droits. Son propos est toujours légitime.
Si les deux textes sont exclusivement les vôtres, avec votre décision souveraine, sans aucune pression, alors je serais tenté de dire avec nombre de vos compatriotes: A quel Dioncounda se fier ?
Au DIONCOUNDA de la lettre qui s’oppose au déploiement des forces à Bamako adressée à la CEDEAO le…….. ?
Au DIONCOUNDA du formidable discours à la nation à la veille du 52ème anniversaire de l’Indépendance du Mali?
Au DIONCOUNDA mandant de la lettre remise par le ministre de la Défense au Président Ouattara ?
Ou bien au Dioncounda de la prochaine lettre ou du prochain discours ?
Autant d’incohérences qui desservent la cause du Mali en situation de crise parce qu’elles discréditent son chef et renforcent le moral des troupes ennemies.
Si vous recevez vos ordres d’ailleurs que du Mali, d’autres personnes que du peuple malien à travers son parlement, alors vous êtes entrain de trahir le Mali, M. Le Président, .parce que:
Un Président ne se justifie pas, il décrète. Un Président ne se dédit pas, il réaffirme.
Un Président ne commente pas ses décisions, il les assume.
Un Président ne tâtonne pas, il a des certitudes
Enfin un Président ne reçoit jamais d’ordres, il en donne toujours
Grande fut ma surprise quand, après recherches, recoupements, confidences et analyses, je me rendis à l’évidence que nous étions tous manipulés, le Président de la République Dioncounda en premier, puis la junte, la COPAM et le MP22. Qu’en-est-il du P.M Cheikh Modibo Diarra et du FDR? J’attends d’avoir des précisions de leur part.
En réalité tous ceux qui s’opposaient à l’envoi immédiat des forces de la Cedeao roulaient pour COMPAORE qui cherchait à retarder l’échéance pour une réconciliation des différentes factions qui occupent le Nord du Mali et une consolidation de leur pouvoir fanatico-terroristo-nationaliste. Sa stratégie était difficile à déjouer en ce qu’il s’appuyait sur ce qui est le mieux partagé et le plus cher chez les maliens, pour les enfoncer dans la crise, à savoir le nationalisme, le patriotisme et la fierté. C’est la technique utilisée en judo qui consiste pour un combattant de s’appuyer su la force de son adversaire plus lourd que lui jusqu’à le pousser à la faute fatale.
C’est l’agenda international de la France qui a imposé au Président François Hollande l’exigence de clarification de la crise malienne et des lenteurs notées dans la médiation de la CEDEAO. En effet, pour son premier discours à l’ONU en tant que Président de la République de la France, le Président Hollande était tenu d’avoir des positions claires et fermes pour toutes les questions internationales d’actualité brûlante, dont le Mali.
Excellence Monsieur Le Président Dioncounda, l’occasion vous est donnée de vous affranchir définitivement de la tutelle du Capitaine Compaoré. Saisissez-la pour le bien du Mali.
C’est Dieu Qui Veut Sauver le Mali!
Aliou Badara Diarra
Après la reconquête du nord on vas commencer par discipliner et responsabiliser les gens dans ce pays oui pour la liberté de presse mais canalisée les journalistes achetés ou à acheter produisent des articless infondés et de mauvaises qualités lus à travers le monde soyons maliens soutenons notre pays dans ses moments difficiles
CHERS SOEURS ET FRERES MALIENS,
POURQUOI HESITER POUR METTRE EN ŒUVRE UNE GUERRE INFORMATIONNELLE OU GUERRE DE RENSEIGNEMENTS CONTRE LE TERRORISME AU MALI ?
C’EST UNE VRAIE GUERRE, QUI EST PLUS PRECISE QUE LA GUERRE CLASSIQUE EN MINIMISANT, VOIRE ELIMINANT, SES DEGATS COLLATERAUX.
Bonjour,
Merci pour les uns et les autres, pour vos contributions pour résorber la crise Malienne.
J’ai proposé de sécuriser la population Malienne et les conférences de compromis pour les négociations entre Maliens (par les forces de défense et sécurité du Mali aidées par le contingent de la CEDEAO/UA/ONU) et d’engager une guerre informationnelle ou guerre de renseignements contre le terrorisme pour une solution durable de cette crise.
Une telle guerre collective implique l’engagement de tous les citoyens Maliens et toute la communauté régionale et internationale.
LA DIFFICULTE, C’EST LA VOLONTE, L’ENTENTE ET LA COOPERATION POUR METTRE EN OEUVRE UNE TELLE GUERRE DE RENSEIGNEMENTS (GUERRE INFORMATIONNELLE).
Il ne faut pas oublier qu’elle a aussi l’avantage de mettre tout le monde d’accord, même ceux qui hésitent à cause des conséquences humanitaires que peut générer une guerre classique, cas des USA et de l’ONU en se référant à la déclaration de son secrétaire général, acceptent ou accepteront une telle guerre.
Les USA et la FRANCE pratiquent déjà une telle guerre sur une échelle réduite.
Vu l’efficacité de la guerre informationnelle, les Maliens doivent s’entendre pour la mettre en œuvre sans tarder car c’est une VRAIE GUERRE, qui rend PLUS PRECISE la guerre classique en minimisant, voire éliminant, ses dégâts collatéraux.
Les Maliens doivent sans tarder :
(1) s’unir autour des forces de défense et sécurité du Mali, avec le renfort plus tard par le contingent de la CEDEAO/UA/ONU, pour constituer la base de renseignements avec l’appui de la CEMOC (Comité d’Etats Majors Opérationnel Conjoint) et des partenaires régionaux (CEDEAO, UA, …) et internationaux (ONU, …),
(2) constituer le haut conseil d’Etat et sa commission aux négociations pour impulser le mouvement pour la restauration de l’intégrité territoriale et
(3) se former et créer l’environnement pour une telle guerre.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
Je ne répondrais plus ace journaleux, car les vrais intellectuels qui m’ont précédé ont tout dit. ont tout dit. Journaleux de merde avec quoi tu réfléchi même?
je ne sais pas a quelle école de journalisme vous avez été monsieur, mais franchement je suis triste de me rendre compte a quel point ca vole bas chez vous intellectuellement.
qui a publie un tel torchon ici?
mr. haidara, c’est franchement insupportable de constater que ceux qui, comme vous journalistes, doivent eclairer nos populations, afin qu’elles restent sereines, en donnant des clarifications sur les nuances et les incomprehensions dans les discours politiques d’un pays en crises politico-securitaires aigues, jouent plutot aux pyromannes.
mr. haidara, par rapport a sa position initiale dans sa requete adressée a la cedeao, dioncouda n’a jamais changé de position. la 2eme lettre de dioncouda, portée au president de la cedeao par son ministre de la defense, n’etait qu’une clarification, qu’il fallait absolument appoter a la cedeao.
en effet, comment peut-on d’ailleurs s’imaginer qu’au depart que dioncouda demande le deploiement successif jusqu’a 5 bataillons de militaires etrangers a partir de la ligne de front, sans avoir au prealable penser a loger, nourrir, soigner et a mettre dans les conditions surtout techniques adequates du personnel d’accompagnement et de liaison avec les autorités maliennes, etc… pour ces 5 bataillons pour que cette mission soit efficacement remplie?
l’incomprehension entre nos autorités et la cedeao etait tout simplement a ce niveau. quand la cedeao, en reponse a notre requete, a demandé qu’un minimum de son personnel dans ce sens doit etre basé a bamako, chose dont nos autorités avaient sous-entendu naturellement, c’est la qu’a bamako on a compris qu’il fallait vite clarifier ca pour dire que cela y va de soi! maintenant cette incomprehension est levée.
il s’agit de ca. et rien d’autre. il est necessaire que la cedeao obtienne ce minimum pour pouvoir avoir un QG a bamako pour efficacement mener a bien sa mission, qui est de chasser ces cafards de chez nous.
et retenez qu’un QG de forces d’intervention etrangere dans un pays n’est pas forcement une garnison ou base militaire de milliers d’elements. et c’est le cas chez nous.
comme dioncouda et son ministre de la defense l’ont dit et repete, il n’y aura pas de forces combattantes de la cedeao a bamako pour securiser les institutions de transition du mali.
le fameux QG de la cedeao qui sera basée a bamako ne depassera pas 200 elements (administateurs, policiers civils, miliatires de liaison). les militaires de la cedeao qui seront basés a koulikoro seront domiciliés a l’emia. de quoi a-t-on peur encore?
le QG minimal de la cedeao a bamako est necessaire pour faciliter le travail entre les differentes chaines de commandement.
car c’est a bamako que l’infrastructure en termes d’hopitaux pour accueillir les evacués du front, de routes, de denrées alimentaires,
de (tele)communication, de resources humaines variées, de transports aeriens, etc… se trouve.
s’il vous plait informez la population dans ce sens. il est grand temps que vous jouez votre a role de journalistes comptents qui est de relayer l’information vraie en ces temps de crises politico-securitaires aigues que nous vivons.
lapsus: je m’adresse a mr. diarra, au lieu de mr. haidara
Ce Diarra est tellement con qu’il pense que Dioucounda a refusé les troupes à Bamako, pour ensuite les accepter sous une pression extérieure (“Qui vous appelé, quelle épée de Damocles? etc, etc…)
Si Diarra avait la moindre capacité d’analyse (mais ça se saurait déjà), il comprendrait que c’est au contraire son refus des troupes à Bamako qu’il a été obligé de formuler sous une pression extérieure et sous épée de Damocles en treillis!
Qu’on l’aime ou pas, Diounounda est loin d’être bête; Or, cette idée débile de forces combattantes sans un QG dans la capitale est d’une telle imbécililté, qu’elle ne peut émaner que d’un sanogo et ses acolytes! C’est son acceptation des troupes à Bamako, qu’il a eu le courage de formuler en dépit des pressions, tellement TOUS LES PAYS étaient sidirés par la position ridicule et incompréhensible du Mali!
On a pas forcé Dioucounda à accepter les troupes cedeao à Bamako, on l’a forcé à dire qu’il n’en voulait pas! Nuance!
“Cette idée débile de forces combattantes sans un QG dans la capitale est d’une telle imbécililté…
TOUS LES PAYS étaient sidirés par la position ridicule et incompréhensible du Mali!”
Totalement d’accord.
bande d’imbe.cile de journaliste , croyez vous des poetes ou quoi????au lieu de nous informer vous nous poétisez…..sal e mouton
Seuls les imbéciles ne changent pas d’avis! Bravo M. le Président, prenez les décisions justes pour le Mali.
Monsieur le minable journaliste, vous etes vraiment un mouton; il vous faut un berger pour vous battre les fesses afin que vous sachiez quelle direction prendre.
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