Même dans la rupture brusque de la légalité ou de l’ordre constitutionnel, notre cher Mali constitue une exception
Tenez, suite à une mutinerie débouchant sur un putsch en bonne et due forme, le Mali d’exception a reçu illico le courroux et les sanctions jamais développées par la CEDEAO soutenue par la Communauté Internationale. Moins de 24 heures après la décision de mise en œuvre des sanctions draconiennes, elles sont levées sans recourir aux procédures normales. Dès lors sont déclenchées les procédures de mise en œuvre de l’ordre dit constitutionnel. Le Président déchu revient à la charge (un peu plus d’une semaine) après avoir échangé avec ses pairs du syndicat des Chefs d’Etat et précisé sur RFI qu’il est bien en vie au Mali dans une cache dont il garde le secret. Il accepte de démissionner officiellement et solennellement par ” amour pour le Mali “, patriotisme (sic) et la Cour Constitutionnelle en prend acte et a décidé de l’enclenchement des dispositions de l’article 36 organisant l’intérim du Prési de la République. Auparavant, la junte militaire, à travers le CNRDRE, et le Médiateur de la CEDEAO, signent le 6 Avril un Accord Cadre organisant la transition démocratique avec pour mission le rétablissement de l’intégrité territoriale et les élections. Le 12 avril, le Pr. Dioncounda Traoré, Prési de l’hémicycle prête serment devant les robeux de la Cour Suprême et un parterre de personnalités, de politicards et d’activistes de la société civile. Le mardi 17, Cheick Modibo Diarra est nommé Premier ministre avec les pleins pouvoirs pendant la transition. Une semaine après il a constitué le gofernement d’union nationale.
Entre-temps, les pairs de Zounzani 1er, le président déchu, ont reçu de la junte son départ pour un exil doré à Dakar au bord de la mer malgré tout ce qui pèse sur lui notamment les crimes de haute trahison et de corruption. Qui dit mieux ? Si ce n’est l’exception malienne. En tout cas, ce n’est pas la Guinée Bissau ou le capitaine Blaise, encore moins le Prési de la CEDEAO et leurs autres pairs du syndicat qui diront le contraire.
Décidément, le Mali n’a pas fini de dévoiler ses secrets de l’exception.
Vivement la spécificité et l’exception malienne dans la dignité renouant avec la voie de la République.
El Hadj Mahamane Hamèye Cissé
Je ne vois rien de nouveau dans cet écrit qui ne nous apprend rien, sinon la volonté de l’auteur d’apparaître sur les pages web de ce site Par ce temps qui court tout le monde est journaliste
Nous avons là une situation qui doit nous ouvrir les yeux et nous rendre compte que cette exception malienne n’est qu’un rêve.
M. Cissé soyez plus sérieux. Je ne doute pas de votre patriotisme, mais la fierté mal placée est un problème au Mali. Parler, après tout ce que le pays vient de traverser ces derniers jours, d’exception malienne, c’est ignorer la souffrance et la blessure du peuple.
Mr. malgre le chaos dans le fonctionement du pouvoir, il y’ avait une.
paix et le calme . dans un autre pays, le degat serait de trop.
je remercie le peuple malien et merci Mr Cisse pour l’article
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