« On » a demandé à ATT de combattre AQMI ; il ne l’aurait pas fait suffisamment ; en tout cas pas comme Ould Aziz le Mauritanien. Et la chose a été très mal prise par on sait qui. Mais il y a pire : la Décentralisation, notamment celle des enseignants, la plus coûteuse, ordonnée de l’extérieur, n’a pu être appliquée, et cela, contrairement au Programme d’Ajustement Structurel, ordonné également par l’Occident, sous Moussa Traoré, qui, lui, avait, à ses risques et périls, fermé la Fonction Publique aux jeunes diplômés. On connaît la suite : le vendredi noir, un certain 22 mars 1991. Cependant, avec la chute d’ATT le jeudi 22 mars dernier, cela devient, pour nos présidents, le « don nin don goman » (la danse fatale) des Bambaras ! Et avec chaque fois une deuxième rébellion, celle du Nord, à combattre !
Les « Démocrates » pris au piège
Ils étaient amis, « les rebelles du Nord et ceux du Sud ». La terminologie vient d’un signataire du Pacte national, un rebelle du Nord, s’excusant de ce qui s’était passé. C’était tout à son honneur. Amis ? (Le terme est de votre serviteur). Ils étaient, en tout cas, alliés objectifs pour faire tomber Moussa Traoré. Les « Démocrates » doivent le reconnaître : pour avoir raison du régime défunt, ils ont eu recours à l’aide extérieure, celle de « France Libertés » de Danièle Mitterand par exemple, celle de ces mystérieux combattants étrangers évoqués lors du procès de Moussa Traoré, celle de l’Eglise catholique, (en la personne de feu Mgr Luc Sangaré), qui, quoique respectable en soi, est une caution morale pour la France. Oumar Mariko, le chef des troupes de l’AEEM à l’époque, est donc très logique en ralliant les militaires. Si le MNLA bénéficie du soutien sans équivoque de la France, ils n’ont pas à avoir honte, les Démocrates de 91, de soutenir les putschistes du 22 mars 2012. Se conduire autrement serait une trahison nationale motivée par la soif du pouvoir. Une soif du pouvoir illustrée par le fait que près de la moitié des douze partis dits principaux et auteurs d’une déclaration anti-CNRDR viennent du même parti ADEMA par suite de scissions inspirées par des ambitions ouvertement affichées. D’autre part, ATT, qui s’est toujours voulu sans-parti et homme du consensus, a-t-il jamais lié son sort au leur ? Pas au grand jour en tout cas.
Le non-ralliement des partis, sous le prétexte de respect de la Constitution, favoriserait la reconnaissance internationale du MNLA et donc la victoire presque certaine de ce dernier. L’embarras des rebelles, c’est parce que le nouveau régime semble honnête, et veut restaurer l’Etat. Si la chute de Moussa Traoré-le dictateur fut saluée à l’époque comme une des conditions de la paix (raison pour laquelle les Accords de Tamanrasset furent remplacés par le Pacte national), la Providence vient de faire partir ATT, dont la réputation d’homme de consensus, en l’occurrence, n’aura servi à rien. Ainsi, le CNRDRE était bien un interlocuteur valable.
Allah est témoin
Il avait voulu partir, en laissant à son successeur un Etat inconsistant, avec l’illusion d’un pouvoir renforcé, et la promesse tacite faite à l’Occident de revenir sur le Code de la Famille jugé islamiste et rétrograde, grâce à la nouvelle Constitution. Les faits (certains diront Dieu) n’ont pas voulu qu’il en soit ainsi. La ruse n’aura que trop duré, et l’ultime manœuvre aura échoué.
On avait refusé qu’il témoigne, parce trop juste, trop honnête, pour ça. C’est ce qu’avaient laissé penser les juges et les politiques lors du procès « Crimes de sang ». Tout cela permettra de mettre en doute les propos d’un Major Touré à l’époque, sur le nombre de morts faits par le chef du PC opérationnel, le Colonel Bakary Coulibaly, pour empêcher une juste appréciation de la situation par celui qui aurait pu y mettre fin (le Président de la République, comme aujourd’hui en Syrie ou l’an passé en Libye). Le peuple, pourtant, méritait ce témoignage, par simple respect. Or, voilà que ce 22 mars 2012, le CNRDRE reproche au régime défunt, celui d’ATT, d’être corrompu. Le voilà mis à bas par la troupe, c’est-à-dire le peuple, excédé par la corruption des hauts gradés et de l’Etat.
Ibrahima KOÏTA
merci kadi ses ignorants ne nous parle que d’att il est parti c’est fini ce qui lui ont renverser ne nous ont rien montre de plus que lui je n’était pas avec lui mais avec le mali nous n’étions pas prêt pour le remplacer par un coût d’état voila maintenant le mali a presque cesser d’exister nous en sommes ou aujourd’hui au mali 0+o=00 nous sommes maintenant dans un trous qui pour monter a la surface devient le bon vouloir des autres ce qui ne se fairra pas sans conditions douloureuse pour le Mali
Bonne plume
Oublie ATT il est parti et on sait ce qu’il a fait ou n’a pas fait. Que font ceux qui sont là pour notre avenir c’est ce qui compte.
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