OUAGA DANS LE CERCLE VERTUEUX. C’est à minuit, généralement l’heure du crime dans les polars, que la bonne nouvelle est venue de Ouaga. Et par qui ? Zephirin Diabré, le challenger malheureux du candidat élu et qu’il est allé féliciter à domicile. Il ne restait plus alors à la Ceni qu’à égrener les chiffres, bureau par bureau. Roch Marc Christian Kaboré, élu avec 53% des suffrages, sera ainsi le premier président démocratiquement élu depuis 1979 à en croire les chroniqueurs qui passent ainsi à la trappe les exploits de Blaise Compaoré, vainqueur de quatre élections au premier tour et à un taux supérieur à 80%. Happy end ? Rien n’est gravé dans le marbre en Afrique. Mais nul doute, le Burkina qui envoyait des signaux inquiétants il y a peu, entre pneus enflammés, putschs et contre putschs a su conquérir le monde. Il a su réduire la corruption du processus électoral au niveau le plus minimal possible.
Pas de T-shirts, pas de pagnes frappés à l’effigie du candidat, pas de cadeaux de ballons de foot ou de thé, comme on le voit chez les voisins. Pas de polémiques vaines, ni d’arguments ethniques ou régionalistes. Et un taux de participation de 60% dans un double scrutin, présidentiel et législatif qui permet une formidable économie d’échelle, ce qui n’est pas rien dans nos pays où un tour de scrutin coûte plusieurs milliers de salles de classe. Le pays des hommes intègres auquel on pouvait envier la vitalité de sa société civile est en train de devenir un des rares vitrines du processus démocratique en Afrique. Chapeau.
LE SCRUTIN A DEUX TOURS EN VOIE DE PEREMPTION. Ouaga, Abidjan, Conakry, Bujumbura, rien que cette année et plusieurs victoires au premier tour depuis 2005 : l’Afrique s’habitué au coup KO et commence à reléguer aux oubliettes le fameux second tour de scrutin, celui de toutes les alliances, de toutes les mésalliances et de toutes les contre-alliances. Les candidats font comment ? Car dans certaines circonstances, les victoires annoncées au premier tour tiennent du prodige pour des candidats, ceux de la Mauritanie par exemple qui, lors de la dernière présidentielle dans leur pays, ont vulgarisé le concept de « fraude scientifique » sans en expliquer le mode d’emploi.
L’opposition à Wade, avait elle aussi en son temps redouté ce fléau de la seconde génération des processus démocratiques africains et obtenu un audit international du fichier électoral qui, semble t-il, avait levé des lièvres majeurs. En Guinée, en 2010, la victoire au second tour de Alpha Condé avait donné lieu aux mêmes accusation de « hold up électronique ». Ailleurs cependant, la victoire était inévitable au premier tour. Au Burundi où le candidat était pratiquement seul. Et en Côte d’Ivoire où le pays a voté pour un bilan. On verra dans en février, ce qui se passera au Niger, un pays où les résultats des urnes ne sont pas contestés en général.
Adam Thiam
Si Blaise Compaoré n’est plus au pouvoir, son système est resté.Le nouveau président doit travailler 10 fois plus que l’ancien président puis qu’il n’ ya ni Charles Taylor, ni Khaddafi et ni les rançons des otages détenus dans le Sahel qui avaient permis à Blaise Compaoré d’amasser de ressources importantes pour développer son pays.
Il l’a lacher ” vote utile ” la tendance actuelle , qui d’autres que notre Thiam ( le Mr yoyo ) aurait oser le faire !!! La democratie Africaine a trouver sa voie avec la formule ” un coup KO ” cela evitera bqs de remous post electoral
Et une ECONOMIE D’ARGENT!!!
L’ONU doit organiser les élections en AFRIQUE.Il y a un doute gênant dans ces «un coup ko».
Le président ivoirien serait il là aujourd’hui s’il n’y avait pas l’ONU?
GBAGBO aussi aurait certainement fait un coup ko.
Le monde vu de Bamako: “UN coup KO: l’Afrique vote utile”
Par Le Républicain
Si l’ élection Burkinabé s’est nettement départie de nombres de pratiques courantes en Afrique comme don de thé, de sucre, les “effingo” populistes et autres paraboles à couleur ethnique …il revient de faire un retour sur terre après l’euphorie et les distinctions de superlatifs. L’exemple Burkinabé doit faire tache d’huile et pour cela les nouveaux élus doivent démontrer qu’ils ne sont pas la copie de l’original Compaoré, en étant à la hauteur de bien de défis comme:
1-Sécuritaire…
2-Actes sociaux comme l’éducation, les transports…
3-La justice sociale…
4-L’armée…
En faisant la profession de foi devant les électeurs, ils ont aussi le devoir par leur coup K.O de renaître des cendres l’espoir de la revolution écorché par le RSP lors de la transition, afin d’écarter ce spectre de coups d’Etats (4) qui plane toujours sur ce pays, cet autre principe méconnu de l’ordre.
La période de grâce sera à coup sûr très courte!
😆 😆 😆 , merci kopin yugubané, merciiii 😉 .
Je suis sûr que vos commentaires vont faire tache d’huile aussi kopins mossad et yugubané,
Seulement c’est a voir si nos peuples vont vraiment faire un Reveil de Confiance en votant correctement au lieu de voter pour des politicards escrots, requins, crocodiles, coyotes, rapaces et vampires et leur parti juste par nom, affiliation et par accrot tout simplement sans utiliser leur cervel. C’est le cas presque partout en Afrique malheureusement.
Ces 2 requins, crocodiles et vampires ont été toujours aux cotés de l’assassin Blaise Compaoré seulement un a été ecarté de force et revient maintenant comme president. Esperons que sa petite conscience qui lui a servi de s’opposer a son chef supreme lui servera maintenant et aujourdhui poir servir le Peuple du Faso.
Chapeau au peuple Burkinabé ! Chapeau à l’élite et aux intellectuels (surtout les religieux) de ce vaillant peuple. Bénits sont les pays qui n’ont pas un Mahmoud DICKO pour croire à la sincérité d’un club de putschistes drogués quand l’intérêt supérieur de la Nation est plus que jamais menacé. Bénits sont les peuples qui n’ont pas en leur sein un “Saint Chérif descendant du prophète” qui court pour aller bénir une bande d’alcooliques assassins…..
Quant on regarde ce qu’était le RSP on peut dire qu’il avait une capacité de nuisance 100 fois élevée que les toxicomanes de KATI. 8) 8) 8) 8) 8)
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