Le Mali que nous aimons tant…

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Il était une fois mon pays, mon beau pays, le Mali, avec sa grandeur et sa stabilité. Chaque fois que l’occasion se présentait, je n’oubliai pas de rappeler à mes enfants notre beau pays. J’aurais aimé que restent cette beauté et cette stabilité qui faisaient tant la fierté de ses occupants. Mais un beau jour, par la faute de ses dirigeants, mon beau pays a malheureusement été  fragilisé et tomba en se brisant en plusieurs morceaux.

MNLA, AQMI, Ançardine, la junte, entre autres ont pu ramasser les gros morceaux  et ne veulent plus les lâcher. Pourtant, la seule solution  est d’utiliser l’incontournable « glue » (colle) pour les recoller. Cette « glue » ne peut être que la CEDEAO qui a la puissance de récupérer tous les morceaux, les rassembler et les recoller afin que le pays redevienne entier. Mais pour la réalisation de cette tâche, de gros problèmes subsistent.

D’u côté, un morceau du territoire du Nord entre les mains des islamiques qui y pratiquent déjà  la « Charia », et d’un autre côté, un autre morceau du territoire (toujours au Nord) sur lequel les rebelles touaregs ont proclamé l’indépendance de l’Azawad. De l’autre, au Sud,  la junte qui détiennent le pouvoir  en prenant davantage de risque et jouissant plus de la volonté de garder une emprise sur les événements. Le pouvoir donne-t-il la grosse tête? Ou c’est simplement la peur du dégrisement? En  théorie, nous savons que les personnes qui ont peur de perdre le pouvoir sont prêtes à payer très cher pour le conserver. N’est-ce pas triste?

Mais quid des politiciens qui se sont résignés  pour l’instant,  même s’ils n’en ont pas l’air, en voulant faire les choses à leur manière? Cependant, dans ce tourment se joue un langage commun : celui d’IBK  et d’Amadou Sanogo. Qui  prendra la place de Dioncounda  après ces fameux 40 jours? Difficile de répondre. Néanmoins, nous le voyons venir (le Capitaine). La CEDEAO débarquée à Bamako? Qui a le pouvoir de l’en empêcher, d’autant plus que les rebelles Touaregs et Al Qaïda  ont pu se servir à leur guise ?

Malgré tout, j’ai mal et je rêve de mon beau pays qui sortira grandi de toute cette calamité. Il y aura un jour où  quelqu’un s’intéressera plus aux Maliens qu’au pouvoir.

Neimatou Naïllé Coulibaly

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