Le Mali face à une nouvelle crise

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Depuis le 22 mars 2012,  l’économie malienne a pris un coup : elle est aujourd’hui au ralenti. Rien ne bouge, les aides extérieures sont bloquées, les contrats sont résiliés, comme celui du Millenium Challenge Corporation (MCC) à hauteur de 214 486 000 000 FCFA, qui avait pour rôle de déduire la pauvreté au Mali.           

La liste s’allonge chaque jour. Nous sommes à la veille d’une alerte nationale du développement qui pourrait durer plus longtemps que prévu. La crise alimentaire est à nos portes dont les conséquences sociales pourraient être catastrophiques si la CEDEAO et la junte ne trouvent  pas plus rapidement  une sortie de crise.

Les inconvénients de ce push sont énormes. Les maîtres de ce monde n’acceptent  plus de traiter avec un dictateur. Ce que les Maliens doivent savoir, c’est que rien ne sera fait dans le domaine du développement tant qu’il n’y aura pas un Président démocratiquement élu, c’est-à-dire par les urnes. Même sous la transition, rien ne bougera : c’est une période d’observation. Compte tenu de la crise au Nord, le Mali pourrait-il tenir pendant longtemps? Et que gagnera le Capitaine Sanogo en voulant conduire le Mali vers sa perte?

Notre pays  est confronté à un grave problème d’honnêteté : a vision selon laquelle certaines personnes  sont indomptables  en raison de leur  puissance  et  d’autres pas assez considérés  pour qu’on les prenne en compte ; l’idée que les intérêts personnels  priment sur la cohésion sociale et minent la confiance des peuples dans la possibilité d’avoir une véritable chance d’obtenir un jour une vie  décente.

L’heure est grave : elle n’est ni aux lamentations, ni à la résignation, ni à la « politique de l’autruche » jouée par la junte et le gouvernement. Nous invitons le gouvernement  à remettre un véritable ordre dans les commandes de la gestion du pouvoir, à reconquérir les investisseurs étrangers, à  appliquer la Constitution comme il se doit, à se mobiliser pour donner espoir et sécurité  aux populations et à remettre les droits fondamentaux des maliens à leur place.

Plus que jamais, le combat contre les ennemis du Nord doit être à l’ordre du jour. Plus que jamais s’impose à notre armée la nécessité d’unifier ses soldats pour une résistance immédiate afin de la porter jusqu’au Nord pour laver l’affront  et pour la conquête de l’intégrité territoriale. Et c’est surtout cela que la classe politique doit avoir à l’esprit devant les appels de décadence de tous les prétendus  défenseurs de la Nation.

 Neïmatou  Naillé Coulibaly

 

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1 commentaire

  1. Sanogo est un opportuniste aveugle.
    Amadou haya sanogo a cause de la place qu’il occuppait au genie militaire il a vendu des visas d’entree aux usa pour une somme d 2 millions 500 mille cfa for trainning. il y en a ont ete inclus dans sa demande comme etant les membres de sa famille. Meme arrivee aux etats unis il continuait a demander de l’argent a ces gens soit disant qu’il pouvait leur faire un numero d’assurence social des usa.
    si c’est lui qui va combattre la corruption au mali bonne chance maliens et maliennes

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