Voilà quelques mois que le Mali est plongé dans une crise gravissime, un « crime ficelée à double nœud ». Notre pays frôle la sécession à cause de divisions internes qui ont séparé le pays en deux clans : les bandits au Nord, des politiciens habiles et une armée illusionniste au Sud. Aussi, les populations confuses et désorientées ne savent plus à qui se vouer, surtout avec un gouvernement en otage et incapable de prendre des décisions de sauvetage.
Pourtant, au même moment, des responsables du MNLA sillonnent l’Europe pour plaider la cause de leur mouvement. En attestent rencontre, la semaine dernière à Anvers (en Belgique) avec des séparatistes belges et le 22 mai une conférence avec François Alfonsi, député européen au Parlement européen à Strasbourg (France). Les Maliens perdent ain si espoir tandis que les rebelles gagnent de plus en plus du terrain.
Malgré un dialogue de sourds entre le Capitaine Sanogo et les médiateurs de la CEDEAO (le samedi soir, au journal de l’ORTM), les Maliens, qui étaient à bout de souffle, ont enfin compris que ce dialogue a pu accoucher d’un accord qui serait favorable à tous : le rêve d’une réconciliation réalisable ! Le scénario d’un Capitaine de Kati en accord avec une communauté internationale semble se lénifier. Pouvait-il d’ailleurs en être autrement ?
Le jeu courtois de la junte a ses nuances, mais il s’accommode mal avec la diplomatie. Dès le début, le Capitaine avait conscience de l’impact provoqué par la communauté internationale. Pourtant, grâce à un tour de force, il a quand même réussi à conclure un Accord-cadre sur lequel il s’est accroché mordicus comme à une bouée de sauvetage. Le clivage politique donnait ainsi un sentiment de véritable gâchis des négociations.
Le Capitaine Sanogo l’a si bien compris qu’il a choisi de mettre ces opportunistes hors jeu. Un choix responsable rendant tout compromis possible et laissant le gouvernement et la CEDEAO seuls maîtres du jeu, d’autant plus que le pays a besoin de l’extérieur, surtout au ragerd d’un contexte économique et militaire qui se dégrade tous les jours. Seule la communauté internationale dispose aujourd’hui de ressources suffisantes pour sortir le Mali du chaos dans lequel il s’est englouti.
En tentant de « lever le pied sur l’embrayage », le Capitaine Sanogo redonne espoir aux Maliens et évite ainsi de marginaliser une partie de la classe politique qui ne profite qu’à certaines personnes. Ce Capitaine a ainsi pensé à son peuple en évitant de transférer le pouvoir dans la rue : ce danger était présent et la rue, elle, ne négocie jamais. Enfin, le Mali « patauge dans la boue », certes, mais le Mali avance, Dieu merci !
Neimatou Naillé Coulibay
mon capitaine non je veux mon générale 3etoile ancienne président de la république du mali je vous remercie pour votre bravoure le peuple malienne vous die merci et mies que un certain gnl att
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