Le Capitaine Amadou Haya Sanogo « Bol » pour ses amis et les membres du CNRDRE parviendront-ils à sortir par la grande porte ? En décidant de remettre le pouvoir suprême au président de l’Assemblé nationale conformément aux dispositions de l’article 36 de la Constitution du 25 février 1992, le CNRDRE a dû prendre une décision de sage ; mais… il lui faudrait énormément faire attention aux velléités fallacieuses de certains leaders politiques (affamés et assoiffés du pouvoir et de la magistrature suprême) qui seraient en train de roder autour de lui et qui croient se servir du CNRDRE, pour monter à Koulouba ou pour occuper un quelconque poste de premier ministre d’un gouvernement de transition.
Haro aux usurpateurs de pouvoir, et bienvenue aux hommes politiques modérés qui ont foi pour le Mali. « Etre brave n’est pas donné à tout le monde. Le brave est celui qui sait, qu’il est en position de force et qui accepte de se soumettre et de respecter ses prochains. Le brave c’est celui qui sait, qu’il est en position de force, mais, qui accepte de faire des concessions et de revoir ensuite sa position ».
Le Capitaine Amadou Haya Sanogo et les membres du Comité National de Redressement de la Démocratie et de la Restauration de l’Etat (CNRDRE) sont-ils devenus des braves ? En tout cas, nous osons le dire, car le geste qu’attendait le plus, la majorité des maliens, de la classe politique malienne, de la CEDEAO et de la Communauté internationale était celui-là : laisser la place au président de l’Assemblée nationale comme le prévoit l’article 36 de la Constitution du 25 février 1992. Par ce geste, la Junte, qui a pris le pouvoir au Mali, le 22 mars 2012, par le renversement du régime démocratique du Président Amadou Toumani Touré semble voler la vedette à plus d’un « malhonnête » politicien malien.
En effet, ceux qui croient que l’occasion est toute trouvée pour eux, pour élire domicile à Koulouba seraient dans l’erreur. Nul besoin de s’accrocher aux flancs de la Junte, pour parvenir à des fins politiques. « Au Mali, on sait qui est qui et qui est capable de faire quoi ». Mais, quant à rêver de profiter du Capitaine Amadou Haya Sanogo et du CNRDRE pour devenir président de la république ou d’occuper un quelconque fauteuil de premier ministre, d’un gouvernement de transition, eh bien, il semble que les prédateurs (toujours assoiffés de revanche) ont tous tiré leur penalty à côté du but.
L’histoire ancienne de notre chère patrie, nous a toujours enseigné que les usurpateurs, les ingrats, les malhonnêtes, bref les prédateurs de quelques rangs, n’ont jamais eu de place au sein de la nation malienne. Ils ont beau trompé la vigilance de l’opinion nationale et internationale ; tromper la vigilance du citoyen lambda par des déclarations fallacieuses et révolutionnaires sur les antennes de radios et dans les colonnes des journaux, voir par le biais d’autres moyens de communications se trouvant à leur disposition, ils ne sont toujours jamais parvenus à atteindre au plus grand jamais leurs objectifs. Notons que le Mali n’est pas un pays maudit. Le Tout Puissant Allah et Miséricordieux, Maître absolu de l’Univers, a toujours trouvé des moyens et des solutions pour sauver le peuple malien.
Des rêves qui s’effondrent comme du beurre de karité sous le soleil !
Des affamés et autres assoiffés du pouvoir suprême, en dépit des allégeances, qu’ils ont faites (dans l’ombre) à la Junte (CNRDRE) ; n’ont pu atteindre leurs objectifs. Ils ont vu leurs rêves s’effondre comme du beurre de karité sous le soleil. Le Capitaine Amadou Haya Sanogo, n’étant pas né de la dernière pluie, et qui a sens d’amour profond pour son pays, a jugé nécessaire de donner satisfaction au peuple malien ; à la classe politique (modérée) malienne ; à la CEDEAO et à la communauté internationale ; en décidant de remettre le pouvoir « sans demi-mesure», au Président de l’Assemblée Nationale, le Prof Dioncounda Traoré, pour diriger la période transitoire.
Des accords signés entre les différentes parties en concertations pour sortir le Mali de la crise constitutionnelle, qu’il connaît depuis le putsch du 22 mars dernier ; on reconnaît que la paix des braves semble avoir prévalu. Nul ne doute de la volonté affichée et de la bonne foi qui a animé les parties signataires de ces accords.
Merci à tous ceux et à toutes celles, qui ont bien voulu apporter leur aide et contribution au peuple malien pour parvenir à cette paix, qui demeure capitale pour la suite des évènements au Mali. Ce qui est sûr, avec le rétablissement de l’ordre constitutionnel et la remise du pouvoir à un gouvernement civil, les membres du CNRDRE sortiront par la grande porte, pourvu que le Capitaine Amadou Haya Sanogo et ses hommes du CNRDRE ne se laissent pas piéger par des vautours politiques qui défilent (comme des olympiens) chaque jour dans leur QG à Kati. Vive la paix au Mali, que Dieu bénisse le Mali. Amen !
Par Zhao Ahmed Amadou Bamba
Deal France – MNLA
Suite….
France : Alors, votre projet avec les Obama ? Ca se passe comment ?
MNLA : Ca se passe très bien.
France : Comment ça se passe très bien ?
MNLA : Et bè, dès qu’on a prononcé le nom de Al-zawahri, on dirait qu’ils ont amené beaucoup d’étoiles qui clignotent la nuit à Gao, à Tombouctou et à Kidal au dessus de nos têtes et qui augmentent beaucoup notre visibilité dans l’obscurité.
France : C’est plutôt des satellites d’observation que vous voyez. Bon, d’où vous êtes venu l’idée d’appeler un espace localisé uniquement au Mali, « Azawad » ? Ce nom à résonance espagnole
MNLA : C’est Ef Gadhafi, le Guide qui nous l’a soufflé à l’oreille avant de succomber sous vos bombes.
France : Ha, si on savait. Ce n’est certainement pas lui qui vous dira qu’il y a un moyen plus civilisé et raisonnable d’avoir une autonomie voire une indépendance dans un pays démocratique, en tout cas, qui prétend l’être.
MNLA : Hé, il ne faut pas s’attaquer à notre dignité et à notre culture. Pour nous avoir son indipendance, c’est bondir sur nos montures, galoper au vent, l’épée étincelante et tranchante brandie au bout du bras, le boubou en poupe, égorger, tuer, violer, tabasser, trancher, fracasser, ravager tout sur notre passage. Déclencher une violente tempête, cyclone, ouragan vorace et ensanglante. Répandre un tsunami de désolation. Soulever un terrifiant, affreux, monstrueux brouhaha de gémissement de douleur de nos ennemies qu’on ne connaît d’ailleurs même pas, qu’ils soient touareg, songhoï, pheul, colonisateurs, impérialistes ou même français. Après l’apocalypse d’horreurs, on déclare notre indépendance
France : Ho, ho, ho, il ne faut pas mélanger les ennemies. C’est tout de même trop barbare ce comportement.
MNLA : Hè oui, il nous faut cette prédisposition psychologique pour qu’on puisse faire quelque chose avec notre indipendane. Sinon, si on nous la donne sans bain de sang, on va passer tout notre temps à se tourner les pouces sans savoir qu’est ce qu’on doit faire avec tout ce tas de sable dans le désert. C’est notre dignité, notre culture.
France : Bon Dieu, il va falloir vous éduquer. Fini vos embuscades. Dans un pays démocratique civilisé, on dialogue, on négocie, on fait campagne aux élections, on vote pour ceux qui proposent des idées dans le sens de vos intérêts, on sensibilise, on explique, on avance des arguments, on essaie de convaincre, on fait des pétitions. On prépare le terrain quoi… Après quand la mayonnaise commence à prendre, on propose un référendum. En gros, quelque chose comme ça, mais pas de tuerie et ni de violes. Bon sang.
MNLA : Yagara Yalla, Vous devenez insupportable à la fin. Si vous continuez à insulter notre dignité et notre culture, les exfiltration et vos otages avec AQMI, on ne fait plus rien.
France : Du calme, on se calme. Nous rectifions. Vous êtes les braves hommes bleus du désert, les torses bombés, les nez dans le vent, les turbans en haillon qui déambulent dans le vaste désert à dos de chameau. Que vous êtes culturellement attrayant, que vous êtes touristiquement somptueux à découvrir avec vos danses de sabres, si vos ramages se rapportent à vos plumages…
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