La leçon Zine benalinienne

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" Je vous ai compris. Je vous ai tous compris : le chômeur, le nécessiteux, le Politicien et tous ceux qui revendiquent plus de libertés. Le changement que je vais annoncer est une acceptation de vos revendications légitimes […]

            Nous avons décidé la pleine et entière liberté pour la Presse, tous medias confondus, le libre accès aux sites internet, qui ne seront soumis à aucune forme de censure, tout en veillant au respect de la déontologie et des principes de la profession journalistique […]

            A compter de ce jour, la liberté d’expression politique sera de mise, y compris la manifestation pacifique (…)

Je voudrais dire que beaucoup de choses ne sont pas passées comme je le voudrais, en particulier dans les domaines de la démocratie et des libertés.   Certains m’ont parfois induit en erreur en me cachant les faits. Ceux-là  rendront des comptes. " […]

            Mea-maxima-culpa ! aurait dit un éminent confrère de l’ORTM (la boîte nationale à image).Trop tard Dossou ! aurait crié le jeune diplômé chômeur de la rue.

            L’un dans l’autre l’ultime message du manitou tunisien Zine El Abidine avant sa fuite du Pouvoir et de son pays s’il est pathétique est une bonne leçon à méditer pour ses collègues et autres  con-frères, qui à défaut de plastronner  en narguant les démocrates, sont spécialistes de fuite en avant et de Politique de l’Autruche.

Dans son discours d’avant qu’il ne prenne la clé des champs, Sa Majesté Impériale, le grand Despote éclairé Zine El Abidine a oublié toutes les réalisations et les grands résultats et prix et quoi encore satisfecits, des Institutions de Bretton Woods, des grands maîtres occidentaux de la Démocratie et de la Gouvernance économique. C’est peut être eux tous qui l’ont  abusé, son peuple avec lui. Rendront-ils  gorge ? Sinon pour rendre compte il n’y a pas de problème, l’histoire s’en charge. Il faut juste éviter de tout négativer, le Drame tunisien est une dure tragédie que le Peuple frère de Tunisie vient de vivre avec dignité comme le nôtre un 26 Mars 1991. Mais au-delà de la tragédie, le discours involontaire d’adieu de Zine El Abidine ramène bien de collèges à lui sur terre et leur rappelle que rien n’est acquis. Et que l’on ne peut jamais abuser impunément et indéfiniment d’un peuple. Les remparts (anonymes surtout) seront toujours là au moment où on s’y attend le moins. N’est ce pas Majesté Zounzani 1er, le Bien heureux Président : Bonne leçon El Abidinienne à tous !

MHC

 

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