La CEDEAO des peuples ou des chefs d’Etat ?

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Par définition, «La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est une organisation intergouvernementale ouest-africaine créée le 28 mai 1975. C’est la principale structure destinée à coordonner les actions des pays de l’Afrique de l’Ouest. Son but principal est de promouvoir la coopération et l’intégration avec pour objectif de créer une union économique et monétaire ouest-africaine.
En 1990, son pouvoir est étendu au maintien de la stabilité régionale avec la création de l’ECOMOG, groupe militaire d’intervention qui devient permanent en 1999. La CEDEAO compte 15 États membres dont le Mali. Bien qu’à la base son rôle soit purement économique, la CEDEAO s’est assez vite intéressée au maintien de la paix. C’est en effet une condition essentielle pour qu’une union puisse se réaliser».
Cependant, «L’Inter de Bamako» retient que 37 ans après sa création, la CEDEAO est toujours malmenée par la farouche défense des souverainetés nationales, mais surtout par la volonté de maintenir au pouvoir des chefs d’Etat mal élus. Elle s’est ainsi progressivement transformée en un instrument de soutien et de sécurité au service du «Club de la nouvelle catégorie de chefs d’Etat», loin de l’esprit d’éthique des pères fondateurs de la CEDEAO.
Cette nouvelle approche de la Communauté économique ouest africaine s’est accentuée suite aux nombreuses tensions aussi bien internes qu’entre les différents pays membres.
Ainsi, «en 1999, suite aux différentes guerres civiles», les États membres ont décidé de la création d’une force de sécurité en attente. Cette force conserve son appellation d’origine (l’ECOMOG) et ses principales tâches seront désormais entre autres, l’observation et la supervision des cessez-le-feu, le maintien de la paix, l’intervention humanitaire, le déploiement préventif, la construction de la paix, le désarmement et la démobilisation.
Cependant, cette mission bien définie au départ, va devenir une arme de guerre au service du club des présidents, singulièrement à partir des évènements et des élections en Côte d’Ivoire. Comme il fallait écarter Laurent Gbagbo coûte que coûte, la CEDEAO a été manipulée et à la fois par les opposants à Gbagbo, et par la manipulation de la Communauté internationale.
Arme d’intimidation et de guerre, la CEDEAO actuelle l’est véritablement au point où elle passe pour être aujourd’hui un danger et non une solution au problème malien. L’Accord-Cadre, «clair-obscur», s’impose au peuple malien, les sanctions sont prises contre le peuple malien, les amis et conseillers des Autorités de la CEDEAO s’imposent au peuple malien. En un mot, le Mali est placé entièrement sous la tutelle des Chefs d’Etat du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire, bref, c’est le néo-colonialisme ouest africain. Le pays est désormais la énième province du Burkina Faso. Qu’à cela ne tienne. Laurent Bagbo a été arrêté par Alassane Dramane Ouattara, emprisonné en Côte d’Ivoire puis transféré à la Haye, pour être jugé.
Contre toute attente, Amadou Toumani Touré a fuit le palais présidentiel, mais il était à Bamako en lieu connu par la junte militaire. Aucun doute, qu’il sera poursuivi pour des actes de haute trahison, mais aussi d’acte de forfaiture pour avoir géré personnellement plusieurs centaines de milliards de derniers publics, il aurait du donc être entendu ici pour rendre compte des crimes commis.
Mais contre toutes formes de règles de droit et de respect des peuples, Amadou Toumani Touré a quitté le pays suite aux recommandations, menaces et pressions de toutes sortes de la part des dirigeants-médiateurs de la CEDEAO contre la junte. Quelle garantie la CEDEAO a-t-elle pour rendre Amadou Toumani Touré à la justice malienne le moment venu ?
En définitive, tant que les Présidents africains seront mal élus, il y aura son seulement des coups d’Etat, mais pire des soulèvements populaires ne sont pas à écarter ; comme pour paraphraser Amadou Toumani Touré, ancien putschiste lui-même : «Les coups d’Etat constituent une réponse à la mauvaise gestion des politiques».
Amy SANOGO

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11 COMMENTAIRES

  1. Freanchement c’est la honte pour tous le Mali. Un traitre putchuste de 1987, un president mal instaler et un CEDEAO de ( je supporte mon ami) sont en traine de malmener le mali au profil de leur ami president , mais de souci pour le peuple malien.
    Le peuple Maliene n’est pas ecouter ni considre. Le peuple Malien n’est les internot expatriers malien!!!! 😥 😥

  2. Toutes mes pensees vont vers vous peuple maliens.
    La cedeao ne doit pas revenir sur sa decision.
    Si le capitaine Sanogo tient vraiment à ce que la paix revienne au Mali il doit retourner dans les casernes et que l’ordre constitutionnel reprenne c est aussi simple que ca
    une sénégalaise qui aime le Mali comme son propre pays

    • CE CAPITAINE RESTERA? S’IL A VERSE VOTRE SAUCE, C’EST UN BON PATRIOTE.
      AVEC LE GOUVERNEMENT DE DIARRA LE MALI S’EN SORTIRA.
      LES TRAITES ET LES SOUTIENS EXTERIEURS ONT ECHOUE. LES INCAPABLES DANS LA NATURE.
      BRAVO AUX FORCES ARMEES ET ABAS GUINDO ET SES BERETS ROUGES INCOMPETENTS, QU’ILS AILLENT RETROUVER LEUR CHEF AU SENEGAL.

  3. CHERS COMPATRIOTES,
    MALIENNES ET MALIENS, MOI MORALES FASSO FILS DU MALI, LE PAYS OÚ J’AI VU LE JOUR ET FIÉRE DE L’ETRE, JE VOUS SOUHAITE BONNE FETE DU TRAVAIL Á L’OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DU TRAVAIL, LE TRAVAIL CRÉATEUR DE VALEURS MATÉRIELLES, DE VALEURS SPIRITUELLES ET MORALES, LE TRAVAIL CONSCIEMMENT BIEN ACCOMPLI QUI FAIT LA DIFFÉRENCE ENTRE L’HOMME ET L’ANIMAL, MEME DOMESTIQUÉ.

    JE VOUS SOUHAITE BONNE FETE DU TRAVAIL, Á LA PLACE DE LA PRIMATURE NOUVELLEMENT CHOISIE: PR DIONCOUNDA TRAORÉ, DR PHD CHEICK MODIBO DIARRA ET SES 24 MINISTRES; Á LA PLACE DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE DU MALI, Á LA PLACE DE TOUS LES ORGANES DE LA PRESSE DU PAYS MALI ET ENFIN Á LA PLACE DU CNRDRE.

    JE VOUS SOUHAITE BONNE FETE DU TRAVAIL, PAS ÉTANT LE PORTE-PAROLE DE NOS MÉDIOCRES AUTORITÉS, EXERCANT LES 4 POUVOIRS DE LA DÉMOCRATIE MALIENNE, MAIS ÉTANT MALIEN SOUCIEUX DU SORT DE CETTE NATION MEURTRIE DE SES ENNEMIS DE DEDANS.
    VIVE LE MALI!

    MORALES FASSO. 01.05. 2012.

  4. Wallaye si on regarde toute cette situation la conclusion c’est qu’avec une telle mentalité et un tel dégré d’ignorance, le Mali ne pourra pas s’en sortir.
    C’est le moment ou jamais que la Cédéao joue son rôle, un petit comme sanogo ne peut pas semer plus de désordres

  5. Rien que la vérité, seulement il y a toujours des ignares qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez pour trouver à redire, mais comme on le dit, Il faut un peu de tout pour faire ce monde, des idiots, des ignorants, des malhonnêtes etc.

  6. Respectons les djelis (griots) car ils sont les premiers nobles et ce qui est pour cette amy sanogo elle est très mal renseignée.

  7. haaa maliens et maliennes tous des djelies
    si vous ne voulez pas de la CEDEAO alors prenez vous en mains
    on parle pour ne rien dire a la fin

  8. PEUPLE DU MALI ! Le Destin du Mali est en train d’être volé aux enfants maliennes et maliens PAR LA CEDEAO. Disons non à cette CEDEAO politisé à souhait et AUX INTERETS MESQUINS INAVOUES VIA SON INSTRUMENT ECOMOG, AYANT POUR BUT PRINCIPAL DE GANGRENER LE PAUVRE MALI A JAMAIS. QUE VEUT L’ ECOMOG AU SUD MALI ? FAIRE PERDURER LA CRISE ET AIDER LA France A VOLER LE FUTUR PETROLE MALIEN . VIVE LA JEUNESSE MILITAIRE MALIENNE DIGNE ET EN PARTICULIER TOUTE CELLE DU CNRDRE INTREPIDE AU COMBAT POUR L’ HONNEUR DE LA NATION ! VIVE LA TRANSPARENCE ET LA PROBITE DANS UN MALI NOUVEAU , ENCORE PLUS DEMOCRATIQUE , ENCORE PLUS PROSPERE PAR SON PETROLE .

    QUE DIEU NOUS APPORTE LA PAIX ET RENFORCE NOTRE JEUNE ET VAILLANTE ARMEE CONTRE TOUS LES ENNEMIS DU MALI , ET DE SON AVENIR ! ABAS TOUS CES POURRIS DU REGIME TOUMANI !

  9. Finalement la classe politique malienne ne connait plus son adversaire ou quoi? C’est au Nord qu’il faut aller bander les muscles.

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