En un mot : Quand Kidal se souvient de Bamako

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Le procès du capitaine Amadou Haya Sanogo est passée par là : le retour de Kidal dans le giron national se passe presque dans l’anonymat. Pourtant, il s’agit d’un événement majeur pour le pays dont tout le malheur est parti de cette ville que certains pays occidentaux déclaraient “incompatible” avec le Mali avant que les événements et les épreuves des derniers temps ne viennent rappeler aux apprentis indépendantistes qu’ils ne pourront jamais vivre longtemps loin de la mère-patrie.

En effet, le rang national est édicté aux ex-rebelles par les misères imposées par leur projet fou : maladie, famine, soif… Face aux menaces d’une révolte des populations qui ont déjà manifesté contre la gestion des aides humanitaires par la Coordination des mouvements de l’Azawad, les détracteurs de la République, lâchés financièrement et politiquement par leurs commanditaires français, algérien, qatarien et scandinave et militairement laminés par les mouvements d’auto-défense, n’avaient d’autre choix que de rentrer dans les rangs. Ce n’est pas gratis si le ministre de l’Energie et de l’Eau n’a pas été accueilli le week-end dernier avec des cailloux. C’est parce que : “La nécessité fait monter le singe sur l’arbre épineux”.

DAK

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4 COMMENTAIRES

  1. Dixit Alghabass Ag Intallah : « … a espéré que le spectre de la monstruosité qui frappe Kidal, en faisant une destination tabou, est enfin levé. « Kidal est une ville du Mali et ne doit plus être regardée en monstre ».; hum… atchum….Ah, bon!…

    « Kidal est le nœud gordien qu’il faut trancher » par Wartehen-Ghaçan ; Bamako, Mali ; le 23 Mai 2014.

    Kidal, c’est :
    1) la capitale du massif des Ifoghas, (Adagh n‘Foghas, en Tamasheqh), situé dans la zone agro-écologique de l’Adrar-Timétrine, selon la cartographie des ressources terrestres du Mali, 1989;
    2) une bourgade saharienne constituée de maisons ternes occupant un oued de sable grossier et de rocaille ;
    3) un site malfamé, piège et berceau de l’irrédentisme ethno-identitaire touareg Ifoghas, selon l’histoire récente du 21ième siècle ;
    4) l’épicentre de la crise du Nord du Mali;
    5) un foyer de tensions chroniquées ; la mère de toutes les impasses ;
    6) le laboratoire de tous les périls qui obscurcissent l’horizon de cette zone depuis 50 ans.

    «Quel est le coût de la vie à Kidal ? » : question posée à Mme Maiga Hadeye Maiga (Présidente des femmes du GATIA) par Abdoulaye Koné ; journal Procès-Verbal du 13 Décembre 2016.

    Très cher! Etant native de Kidal, j’étais, à mon retour, très démoralisée par ce que j’ai vu. J’étais très triste en voyant Kidal si moche. J’ai trouvé des populations fatiguées par les effets de la guerre; elles n’ont absolument rien. Je n’ai vu que des maisons criblées d’impacts de balles, des murs cassés, des portes et fenêtres envolées. Tout est dévasté à Kidal. Tout y est à refaire: écoles, hôpitaux, gouvernorat… Je déplore que rien n’ait bougé depuis la signature des accords de paix. Les femmes de la Plate-forme m’ont demandé, les larmes aux yeux, de dire au gouvernement de tout faire pour ramener la paix au Mali et le drapeau malien à Kidal. « Nous préférons voir le drapeau malien flotter à Kidal que de nous donner 1 milliard à chacune », m’ont elles indiqué. Elles mettent en garde toute personne qui replongerait le pays dans une crise quelconque. Pour, elles le gouvernement doit prendre ses responsabilités en disant souvent non aux Occidentaux et en rendant sans délai à Kidal sa souveraineté. Elles veulent bénéficier d’activités génératrices de revenus, de projets de développement, de formations et d’autres aides de la part du gouvernement. En somme, j’estime que nous devons faire table rase du passé et repartir sur de nouvelles bases. Tout ce qui arrive au Mali est dû à la mauvaise gouvernance, et elle continue ! Les rebellions qui se succèdent sont dues en partie à la mauvaise gouvernance. Nous devons tout faire pour y remédier. Nos autorités ne doivent plus retomber dans les erreurs du passé en prenant certains pour des princes et d’autres pour des badauds.

    Sincèrement

  2. Depuis le debut j’ai eu a dire, qu’il fallait laisser ces voyous & continuer aux choses serieuses…
    ….. IBK a ete pressé, preoccupé qu’il est par son prestige, de signer un accord….
    ….. ……. Cet accord est inaplicable, tel quel….
    …….. …… ……….
    …. …..Ces voyous, ne representent meme pas les turbans qu’ils portent, a plus forte raisin les autres communautés du nord….
    …… Ils ne peuvent meme pas gerer lreurs poches, s’ils en ont bien sur, a fortiori une ville…
    …..

  3. Ces criminels vont apprendre à chaque seconde du restant de leurs misérables vies que le Mali Est au début et à la fin. Les crimes qu’ils ont commis vont hanter a jamais leurs vies désormais pleines de cauchemar et de remords éternels. Ils ont oublié que l’occident n’aime personne à part leur intérêt. Et dans la crise malienne tous les pays africains ont vu et su que c’est une menace pour notre continent et tous soutiennent l’intégrité du Mali qui est d’abord leur propre intégrité. A commencer par l’Algérie, Qui, quoi qu’on dise, ne voudra jamais d’un azawad indépendant a ses frontières.
    Chaque fois que l’Europe est aux abois c’est vers l’Afrique quelle se tourne pour ses basses besognes et ses crimes contre l’humanité. Africain ( que tu sois de peau blanche ou noir) n’oublie jamais cela. Les crises de la Lubie du Mali de la Centrafrique du Soudan et même celle qu’on crée actuellement en Éthiopie participent de cette internationale de la déstabilisation dont l’épicentre se trouvent en occident ( Amérique et Europe + l’Australie et leurs valets arabes)

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