Juste pour dire : Communiquer est un art

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Makan Koné
Makan Koné, Dirpub “Nouvelle Libération”

Quelle belle leçon de communication que le Burkina Faso vient de nous donner dans le cadre de la gestion du crash de l’avion d’Air Algérie en territoire malien. Ils ont été les premiers à être informés de l’accident et sont les premiers à se rendre sur les lieux. A cause de l’absence d’autorités maliennes dans la zone (elles ont déserté depuis la désastreuse visite du Premier ministre à Kidal), le principal témoin a été obligé de se rabattre sur celles du Burkina plus proches et certainement plus accessibles.

 

Et c’est le chef d’Etat major particulier du président du Faso – instruit par ce dernier –qui s’est alors rendu le premier sur les lieux. D’abord avec des militaires. Il se dit que le général Diendéréa dû faire des choses sur place. C’est lui et des proches – de très proches – qui ont découvert en premier ce qui avait eu lieu, découvert les premiers restes, le lieu du crash. Ce n’est qu’après, qu’il sont revenus avec une équipe de journalistes et fournir au monde entier les premières images. Fournissant et laissant filmer ce qu’ils veulent.

 

Ils ont contrôlé de bout en bout ce qui se passait. Donné le lieu exact du crash et géré directement avec la France tous les aspects de ce drame. Pendant ce temps, il se passait quoi au Mali ? Pas grand-chose. Ou pas suffisamment assez, en tout cas.Pourtant, un comité de crise composé de plusieurs départements ministériels a été mis en place pour pondre quelques communiqués. Finalement, notre pays ne pouvait qu’exister par son absence. Le scandale fut total quand on a annoncé la visite du site du président de la République. Attendu sur les lieux de la catastrophe en même temps que son homologue burkinabé, iln’a finalement que survolé le site alors que Blaise s’y posait pour mieux communiquer au monde qu’il a un territoire presque conquis. Une fois de plus, on a raté une nouvelle occasion de retrouver un peu de crédit auprès de la communauté internationale,

 

Makan Koné

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8 COMMENTAIRES

  1. Ce n'est pas le malheur de certains qu'il faut utiliser pour briller aux yeux de la communauté internationale KONE. Si le Mali doit être présent quelque part , il faut qu'il le soit autrement et non comme vous le voulez.

  2. Avec le crash d’avion le mali est devenu la ruse du monde entier par apport au comportement de sont président ibkk ses le Burkina qui est localisé l’avion sur le territoire malien a gossi et notre ibkk national disais que le crash a eu lieu a kidal quel honte sada samake doit rendre compte au peuple maliens comment le Burkina peut venir faire des recherche sur notre territoire sans que notre autorité n’est pas au courant car si le mali était au courant ibkk n allait pas raconte ses bêtises de kidal il est temps que tout les maliens se lève ensemble pour dire non a nos hommes politique qui ne pense pas pour notre pays mais a leurs propre profit

  3. Dans chaque homme il y a des erreurs. Je pense qu’il ne faut pas dramatiser les choses au point de faire croire au monde entier que rien ne va dans ce pays. C’est comme vous les journalistes, en longueur de journée vous commettez erreurs qui peuvent engendrer la troisième guerre mondiale mais on les cautionne et ont lit vos articles. IBK est peut être mal entouré, mal conseillé; il a commis un certain nombre d’erreurs qu’il pourrait peut être corriger.

  4. Vous allez finir enfin avec tout ça pour me donner raison un jour sur la gestion catastrophique de la com dans ce pays 👿 👿 J’en ai fait un combat personnel au point que certains se moquent de moi… Au 21ème siècle encore nous sommes les derniers du monde en com… Nous n’accordons aucun sens à l’image d’un pays, tout ça pour des intérêts personnels. Quelqu’un peut me jurer que dans tout le Mali, nous n’avons pas des professionnels dans ce domaine ???? Toujours entrain de nous pondre des communiqués mer-diques, comme si c’était ça la com… Prrrrrrrrr… Un journaliste n’est pas forcément un pro de la com ou de l’image, ce n’est pas leur boulot. Au Mali, on mélange tout, sinon dans un pays sérieux toutes les institutions et toutes les grandes structures ont une cellule de com. Si je vois certains ministres qui se prennent pour des pro de la com alors qu’ils sont les plus nuls dans ce domaine, ça me donne envie de vomir. Bande d’amateurs et d’incompétents 👿 :evil

    • Koudis tu a raison la preuve hollande a limoger Claude serillon un grand journaliste remplacé par un ami d’enfance au moins son amis d’enfance peut lui dire la vérité
      Mais dans notre pays les diplômes ont pris tellement d’importance que personne ne regarde plus l’expérience

  5. La souveraineté commence par le contrôle de chaque parcelle du territoire. A défaut des autorités compétentes, moyens est donnés à la population de prendre le relais.
    Il s agit de ballonner le peuple ou l opposition, mais de mettre en place un système de contrôle rigoureux permettant la remontée d infos; rapidement, surement et de façon crédible.
    Le président IBK devrait être informé par au moins deux sources différentes: ministères de l’administration territoriale, de l’ intérieur, de la défense et le ministère des transports. Et comme d’habitude, aucune info pour au moins rectifier.
    Le lieu de crash n’est pas dans la région de Gao, mais Tombouctou (Gossi relève administrativement de Gourma Rhaous qui est un cercle de Tombouctou).
    Et si cela n’est pas sous le contrôle de la République du Mali, devrons nous comprendre que les groupes rebelles armés ne sont pas seulement dans la région de Kidal?
    J’aime pas faire de critiques sur la politique intérieure du Mali mais “enough is enough”

  6. triste réalité ,nos dirigeants ne brillent que par leur je je-m’en-foutisme.un pays souverain qui se laisse piétiner par un petit pays et personne ne pipe mot.les militaires burkinabe se pavanaient en territoire malien comme si c'était au faso.quelle honte .comme on le dit la nature a horreur du vide .il ya personne donc on occupe.il est temps de changer les choses dans ce pays.ATT aussi dans un passé récent avait brillé aussi par négligences et la suite est connue .donc piur une fois ressaisissons nous .

  7. Le grand IBK, notre grand bourgeois national ne pouvait finalement se rendre sur les lieux du crash car il s’est rendu compte qu’il n’existait pas d’aeroport ou de piste pour l’atterrissage de son boeing. pour l’honneur et le bonheur des maliens le grand IBK ne pouvait etre sur le site faute de tapis rouge.

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