C’est en principe aujourd’hui que doit être adoptée la nouvelle loi électorale. Elle constitue une étape cruciale dans la réussite de la présidentielle, tant redoutée de juillet prochain.
C’est pourquoi, autant le gouvernement que les PTF ainsi que les pays amis et l’ONU, la journée de jeudi déterminera la suite des opérations et la quiétude politique d’autant que le projet présenté par l’équipe de Soumeylou Boubèye Maïga, qui joue d’ailleurs gros ce jour, risque d’être profondément chamboulé par la majorité qui entrevoit de rejeter 15 des 25 amendements proposés par la commission paritaire décidée par le gouvernement, la majorité et l’opposition, dont les travaux ont été d’ailleurs boycottés par les soutiens du président IBK.
L’opposition dont les députés devaient rencontrer en début de semaine le représentant spécial de l’ONU au Mali qui a examiné tout le processus de relecture de la loi électorale, pour exprimer ses inquiétudes, serait dans ses droits de mettre déjà en doute la sincérité du scrutin présidentiel à venir.
DAK
Crucial avant l’Actempete XXIII…
Il faut faire attention à ne pas jouer avec le feu à travers des actions désespérées et suspectes.
Déjà, le remplacement de la carte NINA par de nouvelles cartes d’électeur, à si peu de temps des élections, suscite de nombreuses questions et suspecte une intention malveillante de frauder.
Une loi électorale qui ne fait pas la majorité est à éviter.
Le moindre cafouillage dans les élections pourra conduire à l’escalade et l’embrasement social.
Les autorités doivent faire très attention et la communauté internationale doit s’impliquer dans tout le processus avant que ce ne soit trop tard.
IBK doit faire très attention à ne pas finir comme le général Gueye car le Peuple en a déjà ras le bol avec la situation actuelle.
Que Dieu préserve le Mali.
De toutes les façons, il faut rapidement informer les grandes couches socio-professionnels et la société civile du contenu de cette nouvelle loi avant toute chose. Nous restions certain qu’il y a encore des bêtises à l’intérieur de cette loi électorale versus IBK et alentours, nous attendions à des choses qui favoriseraient sa réélection en juillet prochain. Nous sommes convaincus que cette majorité proposerait sans équivoque des bêtises en hypothéquant l’élection Présidentielle de juillet 2018. La non tenue de cette élection Présidentielle est plausible, mais pro-IBK ne voient cette réalité, car il suffit d’un rien pour que ce pays explose aujourd’hui.
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