Si j’étais IBK !

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Mali - Affaire Tomi: IBK renonce à déposer plainte contre "Le Monde"
Ibrahim Boubacar Keïta, le 3 mai 2014 au palais de Koulouba. © Emmanuel Daou Bakary/Jeune Afrique

Elu à plus de 77% des voix, au second tour de l’élection présidentielle, IBK a le droit et le devoir de faire le bonheur du peuple malien. Même contre son gré, en prenant, au besoin,  des mesures douloureuses. Car notre peuple a trop souffert des promesses électorales non tenues, des espoirs déçus, de l’injustice de notre justice « indépendante de tout sauf de l’argent sale » selon la formule, désormais, célèbre de Me Fanta Sylla, ex-ministre de la Justice.

Notre peuple a trop souffert des détournements impunis du dénier public, orchestrés par des fonctionnaires de l’Etat, dont le refrain est : « mange et tais-toi et s’il en reste, l’Etat en profitera ». Notre peuple a trop souffert du racket des usagers de la route par des policiers véreux, de l’insalubrité de notre capitale devenue la plus inhospitalière d’Afrique de l’Ouest. En somme, notre peuple a trop souffert du laisser-aller général et généralisé.….. Si pour mettre de l’ordre, dans ce désordre, qu’IBK a été élu avec ce score, pour le moins, historique.

Alors, si j’étais IBK, j’entamerai mon mandat par mettre de l’ordre dans notre  capitale, en débarrassant ses trottoirs de ses occupants illégaux, en instruisant, aux maires et au ministre chargé de la ville, de redonner à notre capitale son lustre d’antan. Je ferai des descentes inopinées sur le terrain pour m’assurer que cette mission a été remplie. Et bien remplie. Auquel cas, la sanction tombera. Comme un couperet. Censée  être la vitrine de notre pays, Bamako est devenue la capitale la plus sale de la sous-région ouest-africaine.

Si j’étais IBK, je mènerai la lutte contre la corruption et la délinquance financière. Sans relâche. Et dans le strict respect du droit des prévenus. Si j’étais IBK, je me ferai entourer des meilleurs cadres de ce pays. Notamment, ceux dont l’intégrité intellectuelle et morale est connue. Car ce qui compte, et doit compter, c’est le résultat auquel ils peuvent et doivent parvenir.

Si j’étais IBK, je ferai de la communication mon arme favorite, en me faisant entourer de journalistes  intègres et compétents. Et en dotant la cellule de communication de la présidence d’un budget conséquent. Issus du public et du privé, ils auront pour rôle de faire connaître le Mali, le vrai ; de « dire le Mali », sans complexe, partout où le besoin s’en fera sentir. Sur terre, sur mer comme dans les airs.

Si j’étais IBK, je reste IBK : ferme. Car, dans le contexte actuel, le mal est si profond, qu’il est temps, grand temps, de sortir  la main de fer du gant de velours. Gouverner, c’est prendre des mesures courageuses, douloureuses.

Gouverner, c’est faire le bonheur du peuple, malgré lui. Si nos concitoyens ne vous le reconnaissent pas ici-bas, Mr le président de la République,   Dieu, lui,  vous le rendra au centuple dans le royaume des cieux. Et l’histoire, pas celle écrite à dessein par la France, retiendra  que vous aurez été le meilleur Chef d’Etat et le meilleur  président de la République de ce pays mien.

Oumar Babi

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3 COMMENTAIRES

  1. M. BABI, IBK EST MAUDIT.
    JE METS EN DOUTE SES ORIGINES (KEITA).
    IBK EST UN DESCENDANT D’ESCLAVE AFFRANCHI. IL N’EST PAS UN VRAI KEITA. IL LE SAIT ET AUCUN GRIOT NE PEUT DIRE LE CONTRAIRE. IL SERAIT ALLE FAIRE UN TOUR DANS SON VILLAGE NATAL.
    UN FAUX KEITA, UN IMPOSTEUR.

    MENTEUR, MEGALOMANE, ********.

  2. Si j’étais ibk je démissionnerai et demanderai pardon au peuple malien pour mon mensonge quant à ma capacité de sortir le pays du trou. Et surtout pour avoir ramené Kidal et ceratines parties du Nord du Mali sous la coupe des apatrides du mnlmachin 👿

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