Pas un usurpateur encore moins un Dictateur. Mais un homme qui, de par sa gestion du pouvoir, a trahi la promesse de campagne. Quelques axes clés permettent de démontrer cela à suffisance : la crise du nord, la promotion de la corruption, les conditions exécrables dans le milieu scolaire, le chômage galopant etc.
L’homme en un laps de temps a montré ses limites face aux grands défis de l’heure. Le constat est unanime partout et le peuple n’a raté même une seule occasion pour manifester sa colère contre certaines injustices prônées par le régime.
La promotion de la corruption à ciel ouvert. Les fidèles compagnons du chef de l’Etat ont été pris les mains dans le sac et lui-même n’a pas manqué de les dénoncer, malheureusement sans sanction à hauteur de souhait alors qu’à son arrivée il décrétait 2014 l’année de la lutte contre la corruption.
L’espace scolaire, ses ministres se sont tous montrés incompétents à gérer ce grand corps malade sans lequel pas de nation forte. Fuites de sujets, crèves incessantes des élèves et étudiants, les professeurs pour réclamer leurs dus.
Le chômage, une des plus grandes préoccupations de la jeunesse malienne. Il avait promis de le régler dès les premières actions de son quinquennat. Ainsi, 200 000 emplois devraient être créés, mais à l’instant la jeunesse se manifeste partout à travers des cris de promesse non tenue ou de trahison et en collectif, elle prévoit un grand meeting ce samedi pour réclamer les 200.000 emplois.
La crise du nord, l’épineuse question. Le Régime est en passe de perdre le contrôle. Et à travers des documents (accord d’Alger, protocole d’entente etc.) signés entre le régime et les groupes armés, IBK s’est affaibli dans ce dossier et Kidal ne cesse de s’éloigner de son champ de vision. La preuve, c’est la gestion de la région convenue entre la CMA et le Gatia à Niamey. Un protocole convenu en l’absence de l’Etat malien.
Ces quelques faits, sont largement suffisants pour évaluer la gestion d’IBK. En trois ans, aucun acte salutaire digne de ce nom. Que de désespoir, que d’humiliation au regard des privilèges accordés aux criminels et autres injustices qui poussent à l’extrême indignation.
La jeunesse est à jamais plus que déterminée, quel qu’en soit le prix à payer, à faire barrage à ce système qui nous conduit vers le chaos. Le nord ainsi que Bamako ont marché à plusieurs fois. Et la lutte continue. Le 23 juillet nous en dira plus.
Il le sait mais il est important d’insister : le peuple est déçu.
Boubacar Yalkoué
QUI EST CE NAIN QUI JOUE AU JOURNALISTE EN PARLANT AINSI DE CES GRANDES PERSONNALITÉS QUI INCARNENT LA RÉPUBLIQUE OU QUI L’ONT DÉJÀ ÉTÉ ?
“Nos enfants ne doivent pas etre victime (dans le future) de note passivite presente.” 😡 😡 😡
Il n’a dit que la vérité, IBK a trahi les maliens. Si rien n’est fait en 2018 nous aurons un Mali différent de celui que nous connaissons jusque là. Il utilise toutes les ressources du pays dans son propre confort et celui de sa famille. L’armée est en total destruction.
Parce que toi tu attends 2018, que restera du Mali d’ici là?
Monsieur le journaliste, un peu de jugeote s’il vous plait, ces deux hommes ne sont pas comparables. Allez dire à vos commanditaires que nous tomberont pas votre panneau pour vilipender le PR.
Toutes mes condoléances aux familles des victimes de ces différents dégâts. Ensemble prions pour que leur âme puisse reposer en paix au lieu de vouloir indexer le président de la république qui ne peut rien contre ces faits.
Qui peut quelque chose?
Certes, ces dégâts ont été survenus sous la gouvernance d’Ibrahim Boubacar Keïta, chef de l’Etat. Mais il faut reconnaître que l’homme propose Dieu dispose. Mais ce que je ne comprends pas du tout c’est le pourquoi de cette analyse de cet éditeur.
Je suis d’accord avec toi que Balla n’est pas comparable à IBK parce que tandis que le 1er est patriote bon teint, le second est un jouisseur impénitent qui se fout de l’honneur et de la dignité de ce pays comme de sa première chemise. IBK cultive la corruption, le vol, la médiocrité, le népotisme et tout ce que vous voulez de ISME pourvu que ça fasse l’affaire de sa “famille”.
Cher journaliste, tu te trompes lourdement en comparant des choses complètement différentes! Si tu veux revisiter l’histoire ne le fais jamais à la légère! Pour vous situer un peu, les Hommes sont différents; les époques ne sont même pas comparables; les contextes sont différents; les méthodes sont différentes; les moyens n’en parlons pas.
Ce qui est plus grave dans ta tentative est que tu affirmes sans rien démontrer.
Toute personne croyante ne peut pas accuser le président de la république pour ces dégâts. Il n’est ni le commanditaire ni le commandité de ces dégâts. On ne peut que prier pour que ces actes ne se reproduisent plus jamais.
je me demande si tu vis réellement au Mali, toi
Si IBK était sur les traces maléfiques du général Moussa Traoré, toi tu allais crever le jour au lendemain, mon cher Yalcoué, que dalle, tout ce que tu dis IBK n’a rien à avoir dedans.
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