IBK à Sikasso, la campagne avant la lettre

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En moins de deux mois, le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita s’est rendu à l’intérieur du pays ; à Kayes en octobre dernier, et à Sikasso, où il se trouve actuellement. La particularité de ces sorties très médiatisées, avec plus de cinquante travailleurs des organes de communication, et de nombreux participants à la mission, réside dans l’allure d’un baroud ’honneur de dernier virage, se situant dans les derniers mois du mandat de cinq ans du président. En outre, elles se caractérisent surtout par un brusque regain de passion du Président IBK pour le pays profond, qu’il a du reste boudé pendant de longues années au profit des voyages à l’extérieur. A cet effet, les Maliens de différentes localités ne cachent plus leurs sentiments, reprochant au Président de tous les Maliens, d’avoir moins d’amour pour certaines régions et des populations maliennes, que pour ses amis d’Europe, où il est plutôt fréquent.

Regain d’amour pour le Mali profond ? Mais surtout le besoin de partir à point, pour la course aux voix des Maliens, à quelques encablures des échéances électorales de 2018. Car, même si IBK n’a pas encore dévoilé sa candidature à sa propre succession, celle-ci est présumée. Ainsi, le Président ne lésine pas sur les moyens pour séduire les populations: lancement de travaux d’infrastructures, réalisation de services sociaux de base, inauguration et donations diverses. Le tout au nom du Président IBK (candidat à sa succession sous entendu), mais aussi, le tout, sans le dire avec les moyens de l’Etat.

B. Daou

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2 COMMENTAIRES

  1. Ce que le Président IBK ne sait pas il n’est plus dans le cœur des Maliens. Mais la vérité est amer.

  2. IBK a un défaut qu’un leader ne doit pas avoir, il s’agit du choix de ses collaborateurs, ils sont tous médiocres, nul, sans vision, sans inspiration, égoïstes, regardant le peuple comme un pestiféré, et bon à rien; avec ce défaut, IBK ne peut engranger aucun résultat probant; il ira d’échec en échec. La seule force de Moussa TRAORE qui a vécu au pouvoir pendant 23 ans au Mali, était dû au bon choix de ses collaborateurs, ils étaient tous bons et efficaces, mais très égoïstes en terme de partage, c’est ce qui a conduit Moussa à la chute. IBK doit être très responsable dans le choix de ses collaborateurs sinon, même à son prochain mandat très douteux, il reprendra les mêmes bêtises et cette fois-ci en l’exponentiel et le Mali ira dans tous les sens pour enfin imploser comme ce fut le cas de la Somalie d’aujourd’hui et pour recoudre ces morceaux, il faudra attendre plusieurs décennies. IBK est mauvais et très mauvais. Nous sommes dans l’œil du cyclone avec ce leader mal inspiré pour le Mali nous ne seront pas sauvés de ce carnage qui pointe à l’horizon.

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