En un mot : Hypothèque sur les élections de 2018

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Dans quinze petits mois, les Maliens devraient retourner aux urnes pour élire celui ou celle qui aura la lourde tâche de conduire leur destinée durant le quinquennat 2018-2023. Pour certains observateurs, ce rendez-vous électoral risque de ne pas avoir lieu tant la recrudescence de la violence (près de 200 personnes tuées depuis janvier) dans le Centre du pays a fini par faire fuir toutes les autorités politiques et administratives de cette région.

Le contrôle des parties importantes de la région échappent totalement à notre Etat. Dans ce contexte et contrairement à la Constitution, il est impossible d’y tenir des élections. Comme si cela ne suffisait pas, les ex-rebelles mijoteraient un plan pour prendre en otage les scrutins généraux pour faire triompher leur aspiration d’autonomie.

Leur tournée au Tchad et dans d’autres pays s’inscrit dans une logique de volte-face. La Médiation internationale et l’Etat sont interpellés. Ils ont l’obligation de mettre le holà aux tergiversations, accélérer le retour de l’Etat au centre et dans le Nord pour des élections générales apaisés parce que le temps presse.

DAK

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5 COMMENTAIRES

  1. DAK le corrompu, l’opportuniste qui s’est construit un empire dans la désinformation. Les élections se passent dans les normes telles que les communales. Si le Mali avait une armée je pense qu’on ne serait pas dans cette situation. On a préféré louer des armes pour des parades militaires pour épater les maliens.
    Qu’est ce que vous avez dire à ces personnes donc ce n’est un coup dans la crise peut finir. Le président joue son rôle comme il se doit.
    Nous sommes attaqués par des terroristes que les grandes nations n’arrivent pas à contenir.
    DAK EST UNE HONTE POUR LA PROFESSION DE JOURNALISME.

  2. “La Médiation internationale et l’Etat sont interpellés.”
    DAK, qu’est ce qui te dit que la MINU(s-C)MA et IBK ne sont pas complice? C’est aux Maliens eux meme d’y mettre un hola. Malheureusement, , ces derniers sont si indiferents qu’ils n’auront que leur yeux pour pleurer, apres “la fracture”.

  3. OH MY GOSHHHHHH
    POURQUOI VOUS ÉPILOGUEZ ET CONTINUEZ À DÉBITER DES ÂNERIES A PROPOS DES ÉLECTIONS 2018 ALORS QUE LE GOUVERNEMENT PROPOSE UNE RÉVISION CONSTITUTIONNELLE QUI FERA SANS DOUTE FAIRE RECOURIR À UN RÉFÉRENDUM. CELA DANS LES CONDITIONS RÉELLES PAS DE POLITIQUE FICTION.
    SI ON ARRIVE À TENIR UN RÉFÉRENDUM EN 2017 POURQUOI NE SERIONS PAS CAPABLE D’ORGANISER DES ÉLECTIONS GÉNÉRALES UN AN PLUS TARD????
    DÉSŒUVREMENT QUAND TU NOUS TIENS.

  4. DAK, c’est ne pas dans quinze mois, mais dans douze mois que l’élection présidentielle se tiendrait au Mali. Mais le Mali pourrait s’inspirer sur MACRON pour changer les choses en en mettant en déroute la troupe de la majorité présidentielle.

  5. Tout cela relève d’un calcul politique bien préparé. IBK et les siens savent qu’ils ne pourront pas compter sur le suffrage des Maliens pour rester alors que quitter le pouvoir après la prestation qui est la leur, équivaut à entrer en taule pour ne plus sortir. Ils savent que même s’ils tripatouillaient les élections comme ils savent bien le faire pour se déclarer gagnants, s’en suivra une révolte aux conséquences fatales. Le dernier tour qu’ils ont dans le chapeau est de tout faire pour éloigner à jamais l’échéance.

    Laisser les FAMA mourir pendant pendant 4 ans sans leur apporter le moindre support aérien n’est pas une imbécilité politique mais un plan bien élaboré.

    Ils font courir les rumeurs d’un embargo sans jamais nous dire qui l’a décrété contre le Mali mais même si cela était vrai, qui nous empêchera d’acheter des petits avions de reconnaissance pour contrôler nos 1 200 000 kilomètres carrés et sauver la vie de nos soldats en les informant ? Surtout qu’on est sous l’attaque des terroristes…..

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